Offerus en slip.
Bon, je pensais remettre une acte une fois passé le Mont Saint Michel mais là j'ai un ordi pour la soirée et je ne sais pas quand ça se reproduira. Du coup j'en profite.
Où en étions-nous?
J'ai passé Orléans où je m'excuse auprès des deux lombrics qui m'ont laissé leur coordonnées en me proposant de me payer le repas de ne pas avoir pu les rencontrer. J'ai aimé la cathédrale, pensé à sainte Jeanne d'Arc mais aussi à Gilles de Rais, mon cher et tendre ami, dont les armes figurent dans la nef.
J'ai ensuite traversé la Beauce, qui est le seul endroit où les éoliennes améliorent le paysage tellement c'est vide de tout. Accueilli un soir par un homme qui avait renoncé à la décence et vivait, obèse, dans un état de crasse épouvantable. Tristesse de la solitude (cela n'arriverait jamais s'il y avait un minimum de solidarité dans les villages. Mais à la longue, je découvre que les villages de 60 habitants sont à peu près aussi indifférents que les barres HLM. Sans doute plus. L'esprit moderne ravage de partout).
J'ai atteins Chartres. Bon, je ne vais pas me perdre en logorrhée laudative sur la beauté de la cathédrale: elle est très belle et en cours de rénovation. C'est surtout le voile de la Vierge qui m'a ému puisqu'il serait une relique authentique (les experts le date du Ier siècle et du Moyen-Orient). Surtout, à Chartres, une belle rencontre: Cynthia, ouvrière convertie au Christ il y a six ans et qui depuis brûle de l'Esprit Saint. Elle distribue des centaines de chapelet dans son usine et dans la rue, bosse de 4h du mat à 13h et de 14h à 21h s'occupe des clochards et des handicapés. Et en plus...elle m'a racheté trois boxers! Pour la plus grande joie de mes coucougnettes.
J'ai ensuite marché deux jours jusqu'à la Chapelle Montligeon, où j'ai prié pour mes morts. Ambiance catho bourgeoise que je déteste et repas en compagnie d'un débile mais le vin est à volonté, donc bon.
Là, je suis dans le Perche (attention: pas l'animal) et j'atteins le Mont Saint Michel samedi, si Dieu veut. J'entamerai ensuite mon tour de Bretagne.
Les pieds sont à peu près cicatrisé même si je ne sais pas pourquoi je continue à avoir des ampoules qui apparaissent sous le talon. Aisselles abîmées, que je traite à la cortisone. Entrejambe bien rougie, mais je me tartine les couilles à la Nivea, ça soigne.
J'ai perdu 9kg. J'ai tellement maigri que j'arrive à nouveau à voir mon sexe. Ce n'est pas tellement que j'avais un gros ventre, mais j'ai surtout un tout petit sexe.
Pour les lombriks bretons qui voudrait m'admirer en vrai, n'hésitez-pas à m'envoyer un courriel, avec votre numéro de téléphone, votre ville et vos disponibilités. On jouera du djiembé ensemble. [email protected]
Je vous aime tous. Jésus akbar.