Atterrissage par vent de travers

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Il gère la fougère.

Envoyé par phil_good le 18 octobre 2018 à 14h20

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Renox Vermisseau

Y a dû avoir des sièges à nettoyer
+ 1 -

-RT- En réponse à Renox Vermisseau

Ouai ça par contre dans ces cas là, tu dois pas avoir le choix ..
+ 3 -

le-long-brick Longbric

Où cours-je et dans quel état j'erre ?
+ 14 -

BarneyGumbles Lombric Shaolin

Il y a 3 semaine j'ai pris l'avion et on a eu un épisode de fortes rafales 10 minutes avant l'atterrissage. Tout le monde dans l'avion faisait semblant que tout va bien, moi y compris, mais je sais qu'on était tous sur le point de nous chier dessus.
+ 3 -

Darksark En réponse à BarneyGumbles LoMBriK addict !

C'était pas l'aéroport de Nice là où atterrissais par hasard ?
+ 3 -

BarneyGumbles En réponse à Darksark Lombric Shaolin

Ah non, c'était Berlin, mais peut être qu'il y avait beaucoup de vent partout en Europe ce jour là
+ 8 -

Exhaar Vermisseau

C'est beau quand c'est maîtrisé à ce point là. Çà à même l'air facile.
+ -1 -

-RT- En réponse à Exhaar Vermisseau

Tout est géré par pilote automatique, étude de la vitesse du vent, trajectoire a suivre, remise au droit au dernier moment et roue en travers pour le p'tit drift au calme avec le bras sur la vitre comme un thug
+ 1 -

trucmoi En réponse à -RT- Ver d'os

Je me disais aussi qu'ils étaient vachement doués, ces pilotes sous anti-dépresseurs.
+ 2 -

vwseb En réponse à -RT- Jeune lombric

Tu es sûr de ça ? Je ne dis pas, sûrement qu'il y a quelques aides au pilotage mais je suis convaincu que c'est le talent du pilote qui fait un qu'un tel atterrissage semble "facile'
+ 4 -

Sekhmet Vermisseau

Ça plane pour moi ♫
+ 1 -

BonPublic Vermisseau

ça ne doit pas être si difficile......il a réussi et il n'est pas le premier, ni le dernier.
+ 3 -

Captain_barat Vermisseau

Captain here : Etant pilote moi-même je peux vous assurer que ce n'est pas le pilote automatique qui fait tout ça. c'est l'expérience et l'entrainement. Nous avons des aides bien sur (grace à des sondes, nous avons un programme qui nous permet de garder l'axe de la piste en fonction du vent et une sorte d'auto-frein qui lorsque l'avion touche le sol l'aide pour le freinage différentiel sur les différents trains là aussi en fonction de l'axe de piste renté) mais pour avoir atterris en Islande (seul pays où il peut y avoir du vent, de la pluie et du brouillard en même temps) avec 40 noeuds de vent de travers, c'est pas du gateau et je ne faisais vraiment pas le fière.

Dans le manuel de l'avion, il y a des limitations, notamment pour le max de vent de travers, arrière et au sol (pour l'atterrissage, le décollage, l'ouverture des portes, compartiments etc...). Sur un A320 ou A340 (je ne connais pas les autres), il y a une limitation de 37,5kt (DÉMONTRÉ), ce qui signifie que le pilote peut choisir d'atterrir avec des vents plus violents mais que ce n'est pas conseillé.

Tout est une question de timing pour aligner l'avion avec les palonniers au bon moment (et au passage suffisamment pour ne pas arracher la roulette de nez - ce que j'ai déjà fait en simulateur avec des vents extrêmes).

Ceci dit, ce n'est pas souvent que nous avons affaire à des vents de travers (usuellement les pistes sont plus ou moins dans l'axe de vents) et ce type d'approche est particulièrement impressionnant - il y en a plein d'autre sur youtube et je vous invite à les regarder (celle à l'intérieur du cockpit aussi).

*Captain flies away*
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