20 juillet 1969 - Alunissage

Histoire de l'horlogerie.

Omega Speedmaster - MoonWatch
Cette référence est l’une des plus connues, entre autres parce que c’est celle qui a été utilisée par les astronautes pour les tests de missions Apollo. La Speedmaster 105.012 est la montre que Neil Armstrong portait lorsqu’il est parti pour son voyage sur la lune “«Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’humanité»

Si c’est bien Neil Armstrong le premier ayant marché sur la lune, il faut noter que c’est au poignet de Buzz Aldrin 15 minutes plus tard que la Speedmaster a pu voir la lune car si N. Armstrong portait lui aussi une Speedmaster il l’avait laissé à l’intérieur du LEM car certains appareils Bulova étaient tombés en panne.



Omega et la Lune...

Chaque fois qu’un astronaute effectuant une EVA tourne son poignet, la montre passe de l’ombre aux rayons solaires non filtrés et la température grimpe alors d’un coup de plus de 100°C. Sur la Lune, l’objectif déclaré du président Kennedy et de la NASA, les conditions sont plus difficiles encore : les températures à la surface lunaire oscillent en effet entre -160°C et +120°C.

Une série de tests rigoureux fut donc développé pour déterminer quelle montre était la plus apte à répondre aux défis extrêmes de l’espace. Le 29 septembre 1964, la NASA commanda deux Speedmasters ainsi que 2 exemplaires de cinq autres chronographes chez l'horloger-bijoutier Corrigan's (à l'insu des marques concernées) à des fins de test et évaluation, au prix de 82,50 $ chacun (taux de change du jour). Ils se sont vendus au détail pour CHF 415 en Suisse. La NASA stipula que les montres leur devait être livrées avant le 21 Octobre 1964.

Les procédures de tests de qualification :
Lorsque la NASA reçu les montres, elles furent soumis à une série de tests rigoureux et des processus de pré-sélection appelés "procédures de tests de qualification". On peut les résumer brièvement :

A) Les montres sont remontées juste avant chaque phase de tests.

B) La fonction chronographe doit être active durant chaque test et durant les périodes entre deux tests. Le chronographe doit être enclenché (ou réenclenché) immédiatement avant et après chaque test et, en cas de délai, à des intervalles de deux à six heures entre les tests.

C) Le contrôle de précision horaire de la montre doit être effectué avant et après chaque test à des intervalles d’une heure durant les tests (lorsque cela est possible) et à des intervalles de deux à six heures entre les tests en cas de délai. Au début de chaque période de contrôle de précision horaire, le chronographe doit être enclenché et les données suivantes consignées :

- Identification de la montre
- Temps réel (heures, minutes, secondes)
- Temps indiqué par la montre testée (heures, minutes, secondes)

Lorsque des contrôles de précision sont effectués pendant une période d'essai, la fonction chronographe ne doit pas être arrêtée, et les informations suivantes doivent être consignées:
- Identification de la montre
- Temps réel (heures, minutes, secondes)
- Temps indiqué par la montre testée (heures, minutes, secondes)
- Temps écoulé tel qu'indiqué par le chronographe (heures, minutes, secondes)

D) Lors de chaque contrôle de précision, les montres doivent être inspectées pour repérer d'éventuel dommage au boitier, le verre, le cadran, le bracelet, les poussoirs ainsi que l’éventuelle présence d’humidité sous le verre.
Tout dommage doit être consigné.

E) Une montre doit être retirée du test suivant si l’un des problèmes est notifié :
- Défaut total de fonctionnement de la montre avec incapacité de remise en route.
- Défaut total de fonctionnement du chronographe avec incapacité de remise en route.
- Deux défauts de fonctionnement de la montre quelque en soit la nature, même si la capacité de remise en route est constatée.
- Verre fendu ou brisé.
- Tige du remontoir ou poussoirs du chronographe cassés.

Et puis il y en eu trois...
Seuls trois des six montres chronographes ont survécues à cette pré-phase de sélection ardue. Les finalistes furent ensuite soumises à 11 tests différents, des épreuves les plus rigoureuses endurées dans l'histoire de l'horlogerie.

Des essais les plus rigoureux

1) Hautes températures :
- 48 heures à la température de 71°C (160°F) suivies de 30 minutes à 93°C (200°F), ceci à une pressure de 5,5 psia (0,35 atm) et à une humidité relative ne dépassant pas 15%.

2) Basses températures :
- 4 heures à la température de -18°C (0°F).

3) Température et pression :
- Pression maximale en chambre de pression de 1.47 x 10-5 psia (10-6 atm) et température élevée à 71°C (160°F). La température doit être ensuite descendue à -18°C (0°F) en 45 minutes puis élevée à nouveau à 71°C (160°F) en 45 minutes. 15 autres cycles doivent être accomplis.

4) Humidité relative :
- Une durée totale de 240 heures à des températures variant entre 20°C et 71°C (68°F et 160°F) avec une humidité relative minimale de 95%. La vapeur utilisée doit avoir un pH compris entre 6,5 et 7,5.

5) Atmosphère saturée en oxygène :
- L’objet à tester doit être placé dans une atmosphère constituée à 100% d’oxygène à une pression de 5,5 psia (0,35 atm) pendant 48 heures. Toute performance en dehors des spécifications ou des tolérances, des traces visibles de brûlures, la création de gaz toxiques, des mauvaises odeurs ou la détérioration des joints ou des lubrifiants constituent un échec au test. La température ambiante doit être maintenue à 71°C (160°F).

6) Chocs :
- 6 chocs de 40 G dans six directions différentes. Durée de chaque choc : 11 millisecondes.

7) Accélération :
- L’équipement doit subir une accélération linéaire de 1 G à 7,25 G en 333 secondes le long d’un axe parallèle à l’axe longitudinal du vaisseau spatial.

8) Décompression :
- 90 minutes dans un vide poussé à 1,47 x 10-5 (10-6 atm) et à une température de 71°C (160°F) et 30 minutes à 93°C (200°F).

9) Hautes pressions :
- L’équipement doit être soumis à une pression de 23,5 psia (1,6 atm) durant une période minimale d’une heure.

10) Vibrations :
- 3 cycles (latéral, horizontal, vertical) de 30 minutes, la fréquence variant de 5 à 2000 cps puis retour à 5 cps en 15 minutes. L’accélération moyenne par impulsion doit être au minimun de 8,8 G.

11) Nuisances acoustiques :
- 130 db sur une échelle de fréquences de 40 à 10 000 Hz. Durée : 30 minutes.

Les résultats

Les tests furent complétés le 1er mars 1965. Trois chronographes de marques différentes étaient alors encore dans la course. Parmis eux, une marque (Rolex Daytona) avait échoué à deux reprises au test portant sur l’humidité relative puis cessa de fonctionner pour de bon lors du test de résistance à la chaleur : la trotteuse des secondes s’était emballée et plaquée contre les autres aiguilles.

Le verre du chronographe de la deuxième marque (Longine Wittnauer) s’était déformé et détaché de son boîtier durant le test à la chaleur. Ce même malheureux incident survint avec le deuxième modèle de cette marque pendant le test de décompression.

Seule l’Omega Speedmaster passa presque tous les tests avec succès (elle gagna 21 minutes pendant les essais de décompression et perdue 15 minutes au cours de l'essai d'accélération, la luminescence du cadran fut perdu pendant l'essai).
A l’époque, les testeurs de la NASA écrivirent : "Les tests opérationnels et environnementaux portant sur les trois chronographes sélectionnés sont terminés. Suite à ces tests, les chronographes OMEGA furent calibrés et distribués aux deux membres de l’équipage GT-3 (Gemini Titan III)".

Seul marque horlogère à porté le prestigieux Snoopy :
la NASA, à la recherche d’un moyen de récompenser les techniciens, les fournisseurs et le personnel de soutien dont le travail était primordial dans le succès de ses missions, a eu l’idée du Silver Snoopy Award.
Cela nous amène à l’année 1970 et a l’un des chronométrages les plus connus de l’histoire de l’horlogerie et de la conquête spatiale. La mission Apollo 13, marquant l’un des plus grands succès de la collaboration entre Omega et la NASA (depuis Apollo 11, la Speedmaster est devenue la « Moonwatch » et la montre officielle des astronautes des missions Apollo).

Durant la mission Apollo 13, le 13 Avril 1970, soit deux jours après le décollage, l’un des deux réservoirs d’oxygène du module de service explose au cours d’une procédure d’entretien de routine. – un “cryo-malaxage” de l’intérieur des réservoirs, destiné à empêcher le contenu de se déposer – endommage gravement le vaisseau spatial.

    « Houston, we’ve had a problem. »

Les mots de Jack Swigert résonnent au centre technique de la NASA. La mission est avortée et le trio d’astronautes doit se réfugier dans le module lunaire pour survivre. À bord, l’équipage perdu à plus de 300 000 kilomètres de la Terre doit réduire la consommation d’énergie au minimum pour avoir une chance de revenir vivant. Tous les les instruments non essentiels sont coupés. Au sol les ingénieurs de la NASA cherchent tous les moyens possibles pour ramener les astronautes sains et saufs. Ils vont ainsi demander à l’équipage d’allumer le moteur-fusée de l’étage de descente du module lunaire durant des durées très précises afin de de réaliser une série de corrections de trajectoire. Sans aucun équipement digital en état de marche pour les mesurer, c’est avec sa Speedmaster que Jack Swigert aurait déclenché les moteurs tandis que James Lovell guidait l’appareil à partir de l’horizon de la terre visible à travers le hublot.

Les mises à feux du moteur ont été chronométrées avec une telle précision que le module de d’Apollo 13 et son équipage ont réussi à s’écraser à seulement un mile du point de récupération prévu et à seulement trois miles et demi du navire de récupération Iwo Jima.
En reconnaissance de la contribution de la Speedmaster et d’Omega à la réussite de la mission, l’équipage a remis un Silver Snoopy Award à Omega en Octobre 1970.

pour rappel les montres quartz n’existai pas à cette époque.
et il suffit de prendre la première montre venue d'une manufacture russe pour être fonctionnel dans l'espace du coté soviétique.

petite video pour voir le calibre 321.
https://www.youtube.com/watch?v=zmjUSfVdsxE&t=753s

tarif : environ 6800E 

pour les petites bourses :
Swatch à sortie un hommage cette année, Omega appartient au groupe Swatch 
https://www.swatch.com/en-ca/bioceramic-moonswatch.html

Histoire de l'horlogerie.

Omega Speedmaster - MoonWatch
Cette référence est l’une des plus connues, entre autres parce que c’est celle qui a été utilisée par les astronautes pour les tests de missions Apollo. La Speedmaster 105.012 est la montre que Neil Armstrong portait lorsqu’il est parti pour son voyage sur la lune “«Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’humanité»

Si c’est bien Neil Armstrong le premier ayant marché sur la lune, il faut noter que c’est au poignet de Buzz Aldrin 15 minutes plus tard que la Speedmaster a pu voir la lune car si N. Armstrong portait lui aussi une Speedmaster il l’avait laissé à l’intérieur du LEM car certains appareils Bulova étaient tombés en panne.



Omega et la Lune...

Chaque fois qu’un astronaute effectuant une EVA tourne son poignet, la montre passe de l’ombre aux rayons solaires non filtrés et la température grimpe alors d’un coup de plus de 100°C. Sur la Lune, l’objectif déclaré du président Kennedy et de la NASA, les conditions sont plus difficiles encore : les températures à la surface lunaire oscillent en effet entre -160°C et +120°C.

Une série de tests rigoureux fut donc développé pour déterminer quelle montre était la plus apte à répondre aux défis extrêmes de l’espace. Le 29 septembre 1964, la NASA commanda deux Speedmasters ainsi que 2 exemplaires de cinq autres chronographes chez l'horloger-bijoutier Corrigan's (à l'insu des marques concernées) à des fins de test et évaluation, au prix de 82,50 $ chacun (taux de change du jour). Ils se sont vendus au détail pour CHF 415 en Suisse. La NASA stipula que les montres leur devait être livrées avant le 21 Octobre 1964.

Les procédures de tests de qualification :
Lorsque la NASA reçu les montres, elles furent soumis à une série de tests rigoureux et des processus de pré-sélection appelés "procédures de tests de qualification". On peut les résumer brièvement :

A) Les montres sont remontées juste avant chaque phase de tests.

B) La fonction chronographe doit être active durant chaque test et durant les périodes entre deux tests. Le chronographe doit être enclenché (ou réenclenché) immédiatement avant et après chaque test et, en cas de délai, à des intervalles de deux à six heures entre les tests.

C) Le contrôle de précision horaire de la montre doit être effectué avant et après chaque test à des intervalles d’une heure durant les tests (lorsque cela est possible) et à des intervalles de deux à six heures entre les tests en cas de délai. Au début de chaque période de contrôle de précision horaire, le chronographe doit être enclenché et les données suivantes consignées :

- Identification de la montre
- Temps réel (heures, minutes, secondes)
- Temps indiqué par la montre testée (heures, minutes, secondes)

Lorsque des contrôles de précision sont effectués pendant une période d'essai, la fonction chronographe ne doit pas être arrêtée, et les informations suivantes doivent être consignées:
- Identification de la montre
- Temps réel (heures, minutes, secondes)
- Temps indiqué par la montre testée (heures, minutes, secondes)
- Temps écoulé tel qu'indiqué par le chronographe (heures, minutes, secondes)

D) Lors de chaque contrôle de précision, les montres doivent être inspectées pour repérer d'éventuel dommage au boitier, le verre, le cadran, le bracelet, les poussoirs ainsi que l’éventuelle présence d’humidité sous le verre.
Tout dommage doit être consigné.

E) Une montre doit être retirée du test suivant si l’un des problèmes est notifié :
- Défaut total de fonctionnement de la montre avec incapacité de remise en route.
- Défaut total de fonctionnement du chronographe avec incapacité de remise en route.
- Deux défauts de fonctionnement de la montre quelque en soit la nature, même si la capacité de remise en route est constatée.
- Verre fendu ou brisé.
- Tige du remontoir ou poussoirs du chronographe cassés.

Et puis il y en eu trois...
Seuls trois des six montres chronographes ont survécues à cette pré-phase de sélection ardue. Les finalistes furent ensuite soumises à 11 tests différents, des épreuves les plus rigoureuses endurées dans l'histoire de l'horlogerie.

Des essais les plus rigoureux

1) Hautes températures :
- 48 heures à la température de 71°C (160°F) suivies de 30 minutes à 93°C (200°F), ceci à une pressure de 5,5 psia (0,35 atm) et à une humidité relative ne dépassant pas 15%.

2) Basses températures :
- 4 heures à la température de -18°C (0°F).

3) Température et pression :
- Pression maximale en chambre de pression de 1.47 x 10-5 psia (10-6 atm) et température élevée à 71°C (160°F). La température doit être ensuite descendue à -18°C (0°F) en 45 minutes puis élevée à nouveau à 71°C (160°F) en 45 minutes. 15 autres cycles doivent être accomplis.

4) Humidité relative :
- Une durée totale de 240 heures à des températures variant entre 20°C et 71°C (68°F et 160°F) avec une humidité relative minimale de 95%. La vapeur utilisée doit avoir un pH compris entre 6,5 et 7,5.

5) Atmosphère saturée en oxygène :
- L’objet à tester doit être placé dans une atmosphère constituée à 100% d’oxygène à une pression de 5,5 psia (0,35 atm) pendant 48 heures. Toute performance en dehors des spécifications ou des tolérances, des traces visibles de brûlures, la création de gaz toxiques, des mauvaises odeurs ou la détérioration des joints ou des lubrifiants constituent un échec au test. La température ambiante doit être maintenue à 71°C (160°F).

6) Chocs :
- 6 chocs de 40 G dans six directions différentes. Durée de chaque choc : 11 millisecondes.

7) Accélération :
- L’équipement doit subir une accélération linéaire de 1 G à 7,25 G en 333 secondes le long d’un axe parallèle à l’axe longitudinal du vaisseau spatial.

8) Décompression :
- 90 minutes dans un vide poussé à 1,47 x 10-5 (10-6 atm) et à une température de 71°C (160°F) et 30 minutes à 93°C (200°F).

9) Hautes pressions :
- L’équipement doit être soumis à une pression de 23,5 psia (1,6 atm) durant une période minimale d’une heure.

10) Vibrations :
- 3 cycles (latéral, horizontal, vertical) de 30 minutes, la fréquence variant de 5 à 2000 cps puis retour à 5 cps en 15 minutes. L’accélération moyenne par impulsion doit être au minimun de 8,8 G.

11) Nuisances acoustiques :
- 130 db sur une échelle de fréquences de 40 à 10 000 Hz. Durée : 30 minutes.

Les résultats

Les tests furent complétés le 1er mars 1965. Trois chronographes de marques différentes étaient alors encore dans la course. Parmis eux, une marque (Rolex Daytona) avait échoué à deux reprises au test portant sur l’humidité relative puis cessa de fonctionner pour de bon lors du test de résistance à la chaleur : la trotteuse des secondes s’était emballée et plaquée contre les autres aiguilles.

Le verre du chronographe de la deuxième marque (Longine Wittnauer) s’était déformé et détaché de son boîtier durant le test à la chaleur. Ce même malheureux incident survint avec le deuxième modèle de cette marque pendant le test de décompression.

Seule l’Omega Speedmaster passa presque tous les tests avec succès (elle gagna 21 minutes pendant les essais de décompression et perdue 15 minutes au cours de l'essai d'accélération, la luminescence du cadran fut perdu pendant l'essai).
A l’époque, les testeurs de la NASA écrivirent : "Les tests opérationnels et environnementaux portant sur les trois chronographes sélectionnés sont terminés. Suite à ces tests, les chronographes OMEGA furent calibrés et distribués aux deux membres de l’équipage GT-3 (Gemini Titan III)".

Seul marque horlogère à porté le prestigieux Snoopy :
la NASA, à la recherche d’un moyen de récompenser les techniciens, les fournisseurs et le personnel de soutien dont le travail était primordial dans le succès de ses missions, a eu l’idée du Silver Snoopy Award.
Cela nous amène à l’année 1970 et a l’un des chronométrages les plus connus de l’histoire de l’horlogerie et de la conquête spatiale. La mission Apollo 13, marquant l’un des plus grands succès de la collaboration entre Omega et la NASA (depuis Apollo 11, la Speedmaster est devenue la « Moonwatch » et la montre officielle des astronautes des missions Apollo).

Durant la mission Apollo 13, le 13 Avril 1970, soit deux jours après le décollage, l’un des deux réservoirs d’oxygène du module de service explose au cours d’une procédure d’entretien de routine. – un “cryo-malaxage” de l’intérieur des réservoirs, destiné à empêcher le contenu de se déposer – endommage gravement le vaisseau spatial.

« Houston, we’ve had a problem. »

Les mots de Jack Swigert résonnent au centre technique de la NASA. La mission est avortée et le trio d’astronautes doit se réfugier dans le module lunaire pour survivre. À bord, l’équipage perdu à plus de 300 000 kilomètres de la Terre doit réduire la consommation d’énergie au minimum pour avoir une chance de revenir vivant. Tous les les instruments non essentiels sont coupés. Au sol les ingénieurs de la NASA cherchent tous les moyens possibles pour ramener les astronautes sains et saufs. Ils vont ainsi demander à l’équipage d’allumer le moteur-fusée de l’étage de descente du module lunaire durant des durées très précises afin de de réaliser une série de corrections de trajectoire. Sans aucun équipement digital en état de marche pour les mesurer, c’est avec sa Speedmaster que Jack Swigert aurait déclenché les moteurs tandis que James Lovell guidait l’appareil à partir de l’horizon de la terre visible à travers le hublot.

Les mises à feux du moteur ont été chronométrées avec une telle précision que le module de d’Apollo 13 et son équipage ont réussi à s’écraser à seulement un mile du point de récupération prévu et à seulement trois miles et demi du navire de récupération Iwo Jima.
En reconnaissance de la contribution de la Speedmaster et d’Omega à la réussite de la mission, l’équipage a remis un Silver Snoopy Award à Omega en Octobre 1970.

pour rappel les montres quartz n’existai pas à cette époque.
et il suffit de prendre la première montre venue d'une manufacture russe pour être fonctionnel dans l'espace du coté soviétique.

petite video pour voir le calibre 321.
https://www.youtube.com/watch?v=zmjUSfVdsxE&t=753s

tarif : environ 6800E

pour les petites bourses :
Swatch à sortie un hommage cette année, Omega appartient au groupe Swatch
https://www.swatch.com/en-ca/bioceramic-moonswatch.html

Envoyé par NainPorteQui le 20 juillet 2022 à 14h10

+ 2 -

Mini-Cube Lombric surgelé

C'est exactment la montre qu'il me faudrait si je voulais en porter une au poignet droit !
+ -5 -

MuletPower En réponse à Mini-Cube Vermisseau

Toi, t'auras une Flik-Flak,
Elles sont bien plus adaptées à ton âge mental
+ 2 -

sandrine65100 En réponse à MuletPower

ça existe encore ? ( sinon...y'a celle là)
Image de sandrine65100
+ 0 -

NainPorteQui En réponse à sandrine65100 Vermisseau

Flik Flak existe encore, une autre marque du swatch groupe
+ 6 -

Mini-Cube En réponse à MuletPower Lombric surgelé

Elle est de quel niveau ta blague ?
+ 22 -

daPookie Lombric Exclu

Gpalu
Image de daPookie
+ 0 -

Brorian En réponse à daPookie Vermisseau

C'est normal d'en arriver là.
+ 0 -

Lequercus Vermisseau

Hier soir j'ai regardé Captivity.
C'est un film russe avec un cosmonaute (spacio ou astro) seul sur Mars.
Et il n'a pas de montre...

Hormis ce parallèles, le scénario est flippant de réalisme sur la.maniere russe de pensée surtout a propos de l'Ukraine aujourd'hui, et de la désinformation...
Bref.
+ 2 -

le-long-brick En réponse à Lequercus Longbric

Même chose, j'ai relu "On a marché sur la lune" et Tintin n'avait pas de tocante.
+ 0 -

BonPublic En réponse à le-long-brick Vermisseau

Quant à Cyrano….
+ 6 -

Flaneur Ver TikToké

Je salue ta passion pour l’horlogerie, moi même qui ne suis pas un passionné je trouve les montres travaillées magnifiques. Juste que ton texte m’a fait sourire , c’est une belle tranche d’histoire de l’horlogerie mais en le lisant on a l’impression que la NASA avait pour objectif principal d’envoyer une belle montre sur la lune XD.
+ 3 -

NainPorteQui En réponse à Flaneur Vermisseau

à l'époque les belles montres d'aujourd'hui n’étaient que des tools watchs, certes un peux plus chère que la moyenne mais pas non plus fou comme ajourd'hui.
pour exemple beaucoup de plongeur avais des Rolex sub seulement car c’était des rares montres étanches et très fiable.
+ 1 -

GruikMan Vermisseau

Les premières paroles sur la Lune :
"Mais où sont les chiottes bordel !!!"
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