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En France, cela aurait été soigneusement effacé
http://www.lemonde.fr/arts/article/2016/03/01/du-street-art-aux-musees-ces-uvres-detruites-par-erreur_4874619_1655012.html
http://www.20minutes.fr/marseille/1795871-20160228-marseille-trentaine-graffitis-panier-effaces-mairie
Je trouve qu'il y a une certaine ironie dans ces affaires d'œuvres "effacées"...
« En février 2014, dans une galerie de Bari, dans le sud du pays : une femme de ménage avait pris pour des déchets deux œuvres de l’artiste new-yorkais Paul Branca composées de carton, de journal froissé et de morceaux de cookies, qu’elle avait logiquement évacués. C’est à l’assurance de la société de nettoyage que la facture a été envoyée : 11 000 euros. »
« en 1986 à l’Académie des beaux-arts de Düsseldorf, une de ses œuvres en graisse estimée à 400 000 euros avait été nettoyée. »
« en 2011 à Dortmund, en Allemagne, une femme de ménage avait nettoyé ce qu’elle pensait être un bac sale dans une installation de l’artiste Martin Kippenberger, retirant la patine créée par l’artiste. Ce prêt d’un collectionneur privé était estimé à 800 000 euros »
Au final ça souligne bien que la distinction entre dégradation ou saleté et art est parfois une simple question de signature et d'argent... mais surtout d'argent.
y a aussi un artiste qui avait eu une réflexion sur : "l'encadrement des œuvres d'art est-il une œuvre d'art?"
Il avait donc placé un encadrement ornemental sans toile dans une galerie. Là aussi l’œuvre avait été retiré par une femme de ménage.
Dans les commentaires de l'article du Monde :
"si un être humain ne reconnait pas une oeuvre d'Art c'est que s'en est surement pas une..."
Et là j'me rappelle d'une discussion concernant l'art contemporain sur Llb...
J'attends toujours, des farouches défenseur du "beau", du "correct", de "l'art non-dégénéré", de savoir ce qui défini objectivement une oeuvre d'art.
Rien ne définit vraiment 100% objectivement l'art. Et ce n'est pas un problème. Au contraire. C'est en essayant de le définir objectivement que sa notion disparait. D'un autre coté, je comprends parfaitement qu'une femme de ménage découvrant une pièce dégueulasse comme certaines présentées plus haut décide de faire son travail, surtout si elle a pas été averti de l'existence de l'oeuvre en question.
C'est aussi parce qu'on vit à une époque à la fois où l'esthétique est omniprésente et à la fois dans laquelle pour la première fois on entrevoit des limites objectives à la connaissance, où l'information est si facilement accessible et instantanée que les nouvelles problématiques, les nouvelles idées deviennent de plus en plus difficile à trouver/créer. Or, l'art est en quelque sorte le point de convergence entre idées et techniques. Il est donc compréhensible que la surabondance croissante des deux soit vouée à aboutir à une crise ontologique sur la nature de l'Art.
Comme dit DanoLeFourbe, l'absence de critères objectifs pour définir l'Art est effectivement (et paradoxalement) sa caractéristique la plus fertile, mais c'est aussi en pratique ce qui autorise si sournoisement les hommes à en exploiter la nature intangible à des fins vénales et/ou malhonnêtes.
ShakaSama LoMBriK addict !
nasnagol En réponse à ShakaSama v3r fondu
john5
« En février 2014, dans une galerie de Bari, dans le sud du pays : une femme de ménage avait pris pour des déchets deux œuvres de l’artiste new-yorkais Paul Branca composées de carton, de journal froissé et de morceaux de cookies, qu’elle avait logiquement évacués. C’est à l’assurance de la société de nettoyage que la facture a été envoyée : 11 000 euros. »
« en 1986 à l’Académie des beaux-arts de Düsseldorf, une de ses œuvres en graisse estimée à 400 000 euros avait été nettoyée. »
« en 2011 à Dortmund, en Allemagne, une femme de ménage avait nettoyé ce qu’elle pensait être un bac sale dans une installation de l’artiste Martin Kippenberger, retirant la patine créée par l’artiste. Ce prêt d’un collectionneur privé était estimé à 800 000 euros »
Au final ça souligne bien que la distinction entre dégradation ou saleté et art est parfois une simple question de signature et d'argent... mais surtout d'argent.
nasnagol En réponse à john5 v3r fondu
Il avait donc placé un encadrement ornemental sans toile dans une galerie. Là aussi l’œuvre avait été retiré par une femme de ménage.
Chinois11 En réponse à john5 Ténia koué
Zgru La voix de son ver
"si un être humain ne reconnait pas une oeuvre d'Art c'est que s'en est surement pas une..."
Et là j'me rappelle d'une discussion concernant l'art contemporain sur Llb...
J'attends toujours, des farouches défenseur du "beau", du "correct", de "l'art non-dégénéré", de savoir ce qui défini objectivement une oeuvre d'art.
nasnagol En réponse à Zgru v3r fondu
Henry_Hill En réponse à Zgru Ver macht addikkkt
DanoLefourbe En réponse à Zgru Vermisseau
Racaillou En réponse à DanoLefourbe Lombric
john5 En réponse à Racaillou
Comme dit DanoLeFourbe, l'absence de critères objectifs pour définir l'Art est effectivement (et paradoxalement) sa caractéristique la plus fertile, mais c'est aussi en pratique ce qui autorise si sournoisement les hommes à en exploiter la nature intangible à des fins vénales et/ou malhonnêtes.
Chiwawa LoMBriK addict !
Clansman En réponse à Chiwawa irkblmo
Kurty35 Vermisseau
lauric Vermisseau