Quand la sécurité du président Trump est plus à risque

Lors de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre 2025, Emmanuel Macron et Recep Tayyip Erdogan ont tous deux été contraints de poursuivre leur chemin à pied dans les rues de New York. Après avoir assisté à leurs réunions au siège des Nations unies, ils ne se rendaient pas à l’Assemblée générale à ce moment-là : Macron quittait la zone de l’ONU pour rejoindre l’ambassade de France, et Erdogan se dirigeait vers un autre lieu de rencontre officiel. Ce sont les mesures de sécurité imposées pour le déplacement du président Trump, l’hôte américain, qui ont paralysé la circulation et obligé ces dirigeants à finir leur parcours à pied, encadrés par leur protection rapprochée.

Cette situation met en lumière une réalité du protocole diplomatique à New York : même lorsqu’un président accueille ses homologues du monde entier, les dispositifs de sécurité ne garantissent pas aux autres chefs d’État la priorité ni un accès fluide. Les déplacements de l’hôte et de son cortège sont gérés comme prioritaires et ultra-sécurisés par les forces de police locales, quitte à immobiliser ou retarder les voitures officielles des autres délégations, provoquant des scènes insolites où des présidents de premier plan doivent marcher en pleine rue, au risque d’occasionner d’autres imprévus. Cela révèle que l’organisation locale privilégie avant tout la sécurité du chef d’État recevante, sans offrir automatiquement le même traitement sécurisé et prioritaire aux invités, même prestigieux, lors de ce sommet international crucial.

Envoyé par Flaneur Hier à 16h32