L’allulose est interdite comme additif alimentaire dans l’Union européenne (UE), principalement parce qu’elle est classée comme un **"nouvel aliment" (Novel Food)**. Cela signifie qu’elle n’a pas été consommée en quantités significatives avant mai 1997. En vertu des règles européennes, une évaluation approfondie de sécurité doit être menée par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (**EFSA**) avant son approbation. Cependant, ce processus semble **anormalement long** comparé à d’autres régions, comme les États-Unis ou le Japon, où l’allulose est autorisée depuis plusieurs années.
Bien qu’aucune preuve officielle ne confirme un retard dû au lobbying, certains experts et observateurs soupçonnent que **les industries traditionnelles du sucre et d’autres édulcorants** jouent un rôle dans le ralentissement de l’approbation. En effet, l’allulose pourrait représenter une **menace commerciale majeure** en raison de ses nombreux avantages : elle est peu calorique, a un faible indice glycémique, et offre un goût proche du sucre, sans les arrière-goûts caractéristiques d’autres édulcorants comme la stevia.
En termes de qualité, l’allulose pourrait être considérée comme **meilleure que les alternatives actuellement disponibles dans l’UE**, comme la stevia, le xylitol ou l’aspartame. Contrairement à la stevia, elle n’a pas d’arrière-goût amer. Par rapport aux polyols (comme le xylitol ou l’érythritol), elle est moins susceptible de causer des inconforts digestifs lorsqu’elle est consommée en quantités modérées. Enfin, elle ne présente pas les controverses liées à l’aspartame, dont les effets à long terme continuent de soulever des inquiétudes.
Cependant, l’UE applique un **principe de précaution très strict**, qui, combiné à des données scientifiques jugées insuffisantes sur les effets à long terme de l’allulose, freine son autorisation. Les industriels et chercheurs travaillent actuellement pour fournir davantage d’études pour accélérer son approbation. En attendant, l’allulose reste **un produit concurrentiel et prometteur**, mais réservé à des marchés comme les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud, où les réglementations sont plus souples.
Envoyé par Flaneur le 29 décembre 2024 à 14h22
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