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Envoyé par Mini-Cube le 13 mai 2024 à 18h55

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fy-06 Vermisseau

On ne doit plus dire le trou de la secu mais la vaginoplastie de la secu...
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gloupi Lombric Shaolin

Vu la gueule du résultat, c'est cher quand même
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glurp LoMBriK addict !

Et après on viendra dire qu'on manque de moyens pour les soins de santé et les hôpitaux...
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Ptitequequette Vermisseau

J'aimerai bien faire une transformation, euh une transition en hélicoptère. C'est remboursé aussi ?
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vilainchat En réponse à Ptitequequette Vermisseau

Mais un apache hein pas un pd de dauphin
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NainPorteQui Vermisseau

En fin de compte, le coût est relativement bas comparé aux traitements du cancer chez un fumeur, du diabète, d'un accouchement, ou même des soins dentaires pour des réfugiés. À titre d'information, environ 3 % de la population se revendique comme transgenre. Parmi ces personnes, un pourcentage inférieur à 2 chiffres souhaite subir une chirurgie de réassignation ; environ 600 opérations sont réalisées en France chaque année, avec des temps d'attente moyens de 2 à 3 ans.
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gloupi En réponse à NainPorteQui Lombric Shaolin

Imagine si en plus en elle était noire...
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NainPorteQui En réponse à gloupi Vermisseau

Troll on : l’opération coûte plus cher
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Bidon85 En réponse à NainPorteQui Vermisseau

Le problème, ce n'est pas le coût, c'est la cohérence.

L'assurance maladie est là pour financer les soins des malades, des accidentés et éventuellement faire de la prévention (vaccination, suivi des grossesses ...).

Ces gens se revendiquent comme "sain de corps et d'esprit" donc ils n'ont pas à bénéficier de remboursement de la part de la "sécu".
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IPZ En réponse à Bidon85 Vermisseau

Tu sais bien que dans les faits, ils sont un peu malade
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NainPorteQui En réponse à Bidon85 Vermisseau

Attention, ce que tu racontes est incorrect. Il y a un grand mal-être associé à ne pas être dans le "bon" corps, avec de graves conséquences telles que la dépression, l'arrêt de travail, l'automutilation, la diminution de la participation à la société, et une augmentation de la consommation de drogue.
En réalité, le suivi du processus et le paiement des opérations coûtent moins cher à la société que de laisser la situation perdurer.
Par exemple, la personne ici, qui s'appelle Nina, a déjà expliqué son parcours de vie, entre petits boulots, emplois cachés et licenciements avec chômage. Même en ayant changé de lieu de vie, elle est encore embêtée. Elle souhaite travailler dans une boutique de maquillage, mais essuie des refus. Elle a ensuite travaillé dans un restaurant en tant que serveuse, mais en quelques jours, elle a été rétrogradée à la plonge. Une fois les opérations réalisées, surtout au niveau de son visage, elle a décidé de changer de lieu de vie, de partir loin et de devenir caissière. Là encore, elle a subi des brimades de la part de collègues et de clients avant d'être licenciée. Personnellement, la seule chose que j'attends d'une caissière, c'est la politesse, le professionnalisme et la propreté, et on ne devrait pas en demander plus. Je t'invite à voir les réponses aux questions qu'elle pose sur TikTok et Instagram. Il y aucun prosélytismes de ça parts.
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Bidon85 En réponse à NainPorteQui Vermisseau

Ce que je comprend dans ton récit, c'est que cette opération n'a rien changé à son malaise et que cela semble même avoir aggravé sa situation. Pas vraiment glorieux ...

Il n'y a pas besoin d'être "trans-quelques chose" pour avoir des problèmes d'acceptation de soi et je trouve que la chirurgie est l'une des pires méthodes pour résoudre ce type de problème.

Et comment veux-tu te faire accepter des autres si tu ne t'acceptes pas toi-même ?
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NainPorteQui En réponse à Bidon85 Vermisseau

Non, au contraire, elle se sent bien dans son corps maintenant. Elle est en couple depuis 4 ans et mène une vie épanouie. Aujourd'hui, elle parle de son parcours car elle est plus forte et ne se laisse plus faire ; elle a pris confiance en elle. Pour information, ce ne sont pas toutes les personnes dans cette situation qui vont jusqu'à l'opération. Et beaucoup de personnes ont recours à des opérations esthétiques, opérations du nez, des lèvres etc…
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Punkachien En réponse à Bidon85 Vermisseau

Il faut, il me semble, constituer un dossier médical argumenté pour entreprendre une transition de sexe et avoir l'accord de la CPAM. Seul un médecin psychiatre peut corroborer et attester du bien fondé de cette demande.
Et puis tu as l'air d'inverser les rôles, pour certains intolérants, ces personnes sont des invertis, des dégénérés, des malades...
Le choix des personnes trans est un choix en conscience et mûrement réfléchi.
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Bidon85 En réponse à Punkachien Vermisseau

Si je choisi de changer de lunette parce que la couleur n'est plus assorti à ma garde robe ou que je veuille prendre une paire de lunette "de marque" pour frimer, dois-je faire supporter le coût à la communauté ou dois-je les payer moi-même ?

Ici, tu dis que c'est un choix d'une personne "saine et bien portante". Pour quelles raisons devrait-on alors faire reposer ces coûts sur la CPAM dont le but est de soutenir les personnes atteintes de maladie, victimes d'accident, victimes d'agression et de faire de la prévention (vaccination, suivi des grossesses pour éviter des complications...) ?

Nous sommes loin d'une chirurgie réparatrice qui aurait pour but d’atténuer ou supprimer une cicatrice ou une brûlure sur le visage d'une personne qui à été victime d'un accident de la route, d'une agression à l'acide ou autre.
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jose_cahuette Vermisseau

+ 6 -

Peevee LoMBriK addict !

Pour ce prix là, je faisais un tuning d'enfer sur ma 316i avec les jantes.
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yosegaman Jeune lombric

c'est tellement honteux de savoir que l'argent du contribuable va à ce "genre" de personne sans que l'on ait envie de l'aider alors qu'il y a tellement de gens réellement dans le besoin...
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NainPorteQui En réponse à yosegaman Vermisseau

Ben elle aussi était en détresse avant.
Pour info elle partage et répond à toutes les questions sur insta sous le nom Nina femme transgenre.
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Bidon85 En réponse à NainPorteQui Vermisseau

Ces gens là se disent "sain de corps et d'esprit" donc non, ils ne sont pas malade.

Et si tu admets qu'il sont malade, tu ne résout pas un problème psychologique par de la chirurgie.

Il y a sûrement des milliers de personnes qui sont "en détresse" à cause d'un défaut physique et ce n'est pas pour autant qu'on va leurs prescrire de la chirurgie esthétique...
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Punkachien En réponse à Bidon85 Vermisseau

Tu pars d'un mauvais postulat: il faut pas obligatoirement être "malade" pour une prise en charge de la CPAM. Les chirurgies constructives et réparatrices par exemples sont prises en charge par la CPAM.
Il y a une grande confusion dans les commentaires...
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Bidon85 En réponse à Punkachien Vermisseau

Le but de la CPAM est de prendre en charge les victimes de maladies (parasites, virale, bactérienne, congénitale, ...), pour tenter de réparer les conséquences d'un accident, d'une agression ou d'une maladie (ta fameuse chirurgie réparatrice) ou pour faire de la prévention afin d'éviter ce type de dégât (vaccination, suivi des grossesse ...)

Si ces gens sont "sains de corps et d'esprit", ils n'ont pas besoin de la CPAM.
S'ils admettent qu'ils ont une maladie mentale, soigner ça par de la chirurgie, c'est du même ordre que soigner les schizophrènes avec une lobotomie.
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Mini-Cube En réponse à yosegaman Lombric surgelé

Peut être qu'il rembourseront les transitions pour devenir un félin un jour
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timotheo Vermisseau

L'ALD est une prise en charge pour une "affection de longue durée".
Je trouve ça bizarre que ça puisse servir à une "transition" corporelle.
Les personnes ayant des troubles psychiques (bipolarité, dépression..) peuvent prétendre à l'ALD.. C'est peut-être ce que cette personne a fait.
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NainPorteQui En réponse à timotheo Vermisseau

Les soins sont remboursés à 100% dans la limite du plafond de remboursement de l'Assurance Maladie. Depuis 2009, la transidentité n'est plus considérée comme une pathologie, mais les personnes transgenre peuvent continuer à en bénéficier. L'ALD Trans est une ALD dite hors-liste, ou ALD 31. "Pour que les soins soient acceptés en ALD hors liste, la prise en charge doit comprendre obligatoirement un traitement médicamenteux ou un appareillage", précise l'Assurance Maladie. 2 critères parmi les 4 suivants sont aussi requis :

des actes biologiques répétée,
des soins paramédicaux réguliers,
des actes techniques médicaux répétés,
une hospitalisation à venir.
Qui a le droit à une ALD Trans ?
Pour que la demande d'ALD Trans soit acceptée, il faut que les soins soient considérés comme suffisamment coûteux. Plus précisément, que la partie intitulée "actes et prestations concernant la maladie" contienne au moins trois actes considérés comme coûteux.

Elle est offerte dans d’autre cas aussi… pour d’autre pathologie…
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john5 En réponse à NainPorteQui

La transexualité, seule "non-maladie" au monde qui nécessite de la chirurgie et un traitement à vie...
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MarcusKhaine

Bah le résultat est bien à chier... mais bon, si ça lui plaît....
Image de MarcusKhaine
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Flaneur Ver TikToké

C’est vrai que ça fait tilter quand on voit comment son mal ou pas du tout remboursé des choses basiques et essentielles comme les dents ou autre . Mais c’est le choix de notre société, on a choisi d’être ouvert sur les sexualités d’être libre de choisir son genre ; donc il est logique que notre société aide à ces transition et puis comme il a été dit ça ne concerne que peu de personne , si ce n’est pas possible en France ça ne serait pas possible nulle part ailleurs , la liberté c’est la grandeur de la France , au fond on prefere tous comment c’est géré chez nous plutôt que comment les lgbtq sont traités ailleurs . Après oui gaffe à l’excès de dogme .
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yosegaman En réponse à Flaneur Jeune lombric

je préfère que cette personne fasse une campagne de don pour sa transition plutôt que de piocher dans la sécu !
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NainPorteQui En réponse à yosegaman Vermisseau

Ça serait également intéressant que les non vaccinés prennent en charge leurs soins de santé, que les fumeurs assument les coûts de leur cancer, et que les personnes non cotisantes ne soient pas remboursées. Cela ressemble à un système de santé à l'américaine, selon ton souhait.
Et si tu n'es pas multimillionnaire, tu seras perdant, crois-moi.
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Bidon85 En réponse à NainPorteQui Vermisseau

Pour les fumeurs, les chiffres semblent contradictoire et personne n'est d'accord sur la méthodologie à adopter ce qui rend les conclusions aléatoire.
Il semble que le tabagisme coûtent 12 milliards d'euros à l'assurance maladie totalement couvert par les taxes qui sont dessus (plus de 15 milliards avec la TVA).
Sans compter que comme ils meurent prématurément, il y a des milliards économisé sur les caisses de retraites.

Pour les non vaccinés, si tu le fait, il faut aussi que les éventuelles effet secondaire de la vaccination ne soit pas non plus pris en charge, question de réciprocité.
Après tout, s'il y a des conséquences grave à cause du vaccin, ce n'est pas au non vacciné de payer pour ça.

Ca risque de vite devenir l'usine à gaz idéologique.
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NainPorteQui En réponse à Bidon85 Vermisseau

Dans tes calculs, tu oublies également le manque à gagner dû à la contrebande de cigarettes, les cotisations non versées, la réduction des heures de travail, etc.

En ce qui concerne la vaccination, je parle de tous les vaccins. De plus, on pourrait argumenter qu'on ne devrait pas rembourser les victimes d'accidents de la route, après tout, je n'ai pas de voiture, etc.

Mon point est que la sécurité sociale devrait prendre en charge à 100 % les soins de santé des Français sans porter de jugement, et que les assurances ne devraient pas exister.

Il y a beaucoup de réformes à entreprendre dans les systèmes de santé, mais dans cette lutte, cela ne doit pas être les uns contre les autres, mais tous ensemble pour ne pas perdre nos droits.
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Bidon85 En réponse à NainPorteQui Vermisseau

Je te parle de sommes réellement récoltées et réellement versées. Pas d'hypothétique valeur sur les gain ou pertes supposées parce que ça donne du travail aux buralistes et leurs fournisseurs ou que cela fait perdre de la productivité aux entreprises.

Pour les vaccins, je retournais simplement l'argumentaire car après tout, si tu n'es pas pris en charge pour les trucs où tu aurais due te vacciner, tu ne doit pas être pris en charge en cas d'effet secondaire du vaccin. Simple question de réciprocité mais qui met en porte à faux un certain nombre de personne qui veulent le beurre et l'argent du beurre.

Pour les victimes d'accident de la route, ce sont des victimes. Donc elles doivent être prise en charge, sachant que la loi Française prévoir que la CPAM puisse se retourner financièrement contre l'auteur de l'accident.
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NainPorteQui En réponse à Bidon85 Vermisseau

Tu me réalisera une liste de ce qui devrait être considéré comme normal et remboursé par la sécurité sociale :

1. **Problème de croissance nécessitant des injections** :
- **Oui** / non

2. **Accidents de moto nécessitant des greffes de peau** :
- **Oui** / non


Dans le contexte actuel, il est essentiel de préserver une véritable sécurité sociale qui assure la prise en charge des soins nécessaires pour tous, sans discrimination. La santé à la carte, comme pratiquée dans certains endroits, peut être une catastrophe, car elle restreint l'accès aux soins en fonction des moyens financiers, ce qui est injuste et inéquitable. Il est crucial de se battre pour maintenir un système de sécurité sociale qui garantit à chacun un accès aux soins de santé nécessaires.
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Astre_radieux En réponse à Bidon85 Ver luisant

Les taxes sur les cigarettes ne permettent pas de rattraper les coûts médicaux engendrés par cette drogue. Ca limite juste un peu la casse.
Il y a une quinzaine d'années, on disait qu'un paquet de clopes devait coûter 26€ pour que ce soit une opération nulle point de vue coût des soins de santé. Si un pays augmente ses taxes, sa population achète ailleurs... Par contre elle continue à se soigner chez elle...
Je ne peux que te conseiller le reportage "Tabac: retenez votre souffle".
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Bidon85 En réponse à Astre_radieux Vermisseau

Le problème est que l'estimation du "coût" dépend de ce que tu met dedans :
" le coût des soins associés aux pathologies attribuables au tabac a ainsi été estimé à environ 12 milliards d’euros par an (CNAM). À ceci s’ajoutent aussi des coûts indirects (perte de production, perte de la qualité de vie, etc.), et au sens large ce « coût social » s’élèverait à près de 120 milliards d’euros selon une analyse de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT)."

Ce qui est réellement payé par la CPAM, ce serait 12 milliards et ça, les taxes sur le tabac les couvrent largement.

Mais comme il ne faut pas dire qu'on laisse perdurer le tabac et l'alcool parce qu'il rapporte de l'argent on va utiliser le "coût social".
Dans le "cout social", il y a aussi des trucs du genre les impôts non collecté sur les personnes décédé mais dans ce cas, il faut mettre en contre-partie les retraites qui ne seront pas payées du fait des décès prématurées ce qui n'est pas forcément fait.
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yosegaman En réponse à NainPorteQui Jeune lombric

rien à voir car un virus ou même un cancer c'est de l’ordre de l'aléatoire (il y a des fumeurs centenaires et des gens qui ont des cancers alors qu'ils ont vécus sainement toute leur vie et les virus c'est un peu la loterie)
là, la personne a voulu changer physiquement alors que sont corps était certainement sain.
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NainPorteQui En réponse à yosegaman Vermisseau

Mais on peut tenir le même argument, là personne avec un cancer peut être un fragile des gènes… Le système de santé est là pour répondre convenablement à tout le monde.
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Bidon85 En réponse à NainPorteQui Vermisseau

Et celui qui se sent vache, tigre, mouton ... extra-terrestre, on l'opère aussi ?

La première chose serait que ces gens admettent ce qu'ils sont au lieu de dire qu'ils sont né dans le mauvais corps.
Toutes les personnes ayant un handicap physique ne demandent pas pour autant une opération au frais de la communauté. D'ailleurs, j'en connais à qui l'on a posé la question avec des amis, ils répondent en gros "il y a des gens qui en ont bien plus besoin que moi" ou encore "ce n'est que de l'esthétique, ça ne change pas ce que je suis".
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NainPorteQui En réponse à Bidon85 Vermisseau

Il y a toujours eu, dans l'histoire et peu importe le continent, des personnes revendiquant un genre différent de celui assigné à la naissance, ainsi que diverses orientations sexuelles. D'ailleurs, selon l'époque, il y a eu plus ou moins de tolérance envers ces personnes.

Sais-tu comment est faite l'analyse psychologique ? Sais-tu qu'il existe des tests sanguins et des traitements pour essayer d'aider les personnes à s'accepter avant de continuer le processus ?

Dans la plupart des cas que tu cites (vache, extraterrestre, Napoléon, Jésus, etc.), il s'agit de maladies mentales qui se gèrent plutôt par des traitements médicamenteux.

Pour revenir aux personnes que tu as questionnées, c'est bien, mais il ne faut pas oublier que chacun est libre de son opinion et de ses choix.
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Bidon85 En réponse à NainPorteQui Vermisseau

Si tu admets qu'une personne qui se prend pour une personne ou un être qu'il n'est pas a pour origine une maladie mentale et qu'on les traites par médication et non pas avec de la chirurgie pour les faire ressembler à leur délire (Napoléon ou autre), pourquoi faire différemment avec des gens qui se prennent pour des individus de l'autre sexe ?
Pourquoi entrer dans le délire d'une personne malade et pas dans celle d'une autre ? Par pure idéologie ? Par appât du gain ? Pour ne pas admettre que la médecine ne peut pas tout soigner ? Par peur d'être accusé de discrimination ?

Pour moi, ce genre de chirurgie de "transition", c'est un peu comme les lobotomies qui se pratiquaient à une époque et qui ont même eu droit à un Nobel de médecine avant d'être totalement discrédité une fois que des médicaments bien plus efficace ont été découvert ?
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NainPorteQui En réponse à Bidon85 Vermisseau

Sincèrement, quel âge as-tu ?
Je ne pense pas que tu côtoies beaucoup de personnes ayant des problèmes psychiatriques.

Les personnes transgenres sont conscientes de la réalité. Les opérations et les efforts pour se féminiser ou se masculiniser sont des moyens de se sentir mieux dans leur peau.

Certes, il y a des personnes transgenre qui peuvent avoir des troubles mentaux, mais en général, elles sont lucides sur leur état et cherchent simplement à vivre en accord avec leur identité.

Il y a bien sûr un désordre mental au début, derrière le fait de ne pas se sentir en accord avec son sexe de naissance, mais les personnes qui ne sont pas influencées par des mouvements militants sont très cohérentes et constantes dans leur discours, ce qui est rarement le cas pour ceux atteints de troubles mentaux. même si elle peuvent souvent être déprimée et désespérée.
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snaga666 En réponse à NainPorteQui Lombric

Je ne vois pas ce qu'il y a vraiment à défendre. Autant il est facile de comprendre qu'il y a un mal à soigner, autant il est aussi facile de comprendre que la solution par la mutilation et l'obligation de suivre un traitement hormonale qui va raccourcir ton espérance de vie d'environ 50% n'est pas viable. Sans parler de ceux qui regrettent une fois la ligne rouge franchie.

C'est pas vraiment un débat, c'est juste qu'il faut bien voir que la solution médicale aujourd'hui n'est pas une vrai solution. Payer pour sauver des gens oui, mais payer pour les tuer à petit feu ... Je ne trouve pas ça viable.
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NainPorteQui En réponse à snaga666 Vermisseau

Waouh, impressionnant. Je te donne un autre chiffre : c’est même 75 %. Trêve de plaisanterie, si tu avances des chiffres, donne au moins tes sources, car c’est faux. Il est vrai que la population transsexuelle a souvent été marginalisée et confrontée à des problèmes (meurtres, prostitution, VIH, etc.).

Mais la prise d’hormone n’ai pas à l’origine des statistiques.

Cependant, ce n’est plus autant d’actualité grâce à la dé-diabolisation de ces personnes, et les statistiques le démontrent. Ne pas aider ces personnes, c’est les renvoyer dans la précarité.

Ton commentaire révèle des préjugés, voire des propos discriminatoires. Si tu voulais être plus percutant, tu aurais dû parler des problèmes éthiques liés aux transitions chez les enfants, mais là encore, c’est une question de suivi médical et psychologique.
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Bidon85 En réponse à NainPorteQui Vermisseau

Je constate que tu es tombé à cours d'argument vu que en arrive à répondre à une question par une autre question et à faire des attaques personnelles.

Pour répondre à la suite, s'ils n'étaient pas "conscient" et "lucide" sur leurs états d'esprit et leurs corps, il ne pourraient pas demander une opération.

Celui qui se prend pour Napoléon et qui voudrait se faire opérer pour lui ressembler est bel et bien conscient qu'il n'est pas dans le corps de Napoléon et parfaitement lucide que pour être cohérent, il doit se faire opérer pour avoir son apparence.
Mais est-ce pour autant qu'il faut céder à cette facilité ?
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NainPorteQui En réponse à Bidon85 Vermisseau

C'est faux ! Les personnes souffrant de délires d'identification, bien que rares, sont présentes chez la plupart des schizophrènes. Il est très facile de distinguer la différence, notamment à travers leur agressivité lorsqu'on les critique ou qu'on leur reproche leur non-ressemblance.
Alors qu'une personne transgenre n'a pas du tout le même comportement, je trouve plutôt discriminatoire ton attitude, surtout envers des personnes que tu ne comprends pas.
la transidentité n'est pas considérée comme une maladie mentale car elle ne répond pas aux critères des troubles mentaux, elle fait partie de la diversité humaine et son acceptation est essentielle pour promouvoir le bien-être et les droits des personnes.

tiens un peux de lecture.
https://prevent...edu/transhealth

Personnellement, je m'intéresse à ce sujet car la diversité de l'identité de genre est une réalité humaine incontestable. Certaines personnes ne s'identifient pas strictement comme étant du genre qui leur est assigné à la naissance, et cette variabilité existe dans de nombreuses cultures à travers l'histoire. Explorer et comprendre cette diversité nous permet non seulement d'apprécier la richesse de la diversité humaine, mais aussi de reconnaître et de respecter les expériences individuelles de chacun. En célébrant cette diversité et en la reconnaissant pleinement, nous pouvons contribuer à créer des environnements plus bienveillants où chacun se sent libre sans craindre la stigmatisation ou la discrimination.

Encore une fois, il est important de ne pas confondre la reconnaissance de la diversité de l'identité de genre avec le militantisme / wokisme opportuniste ou les mouvements extrêmes à l’américaine. Les personnes qui cherchent simplement à vivre leur identité de genre authentique ne devraient pas être associées à des agendas politiques ou des discours qui pourraient nuire à leur bien-être. Ces individus aspirent simplement à vivre en paix, sans perturber la vie des autres.
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Mini-Cube En réponse à NainPorteQui Lombric surgelé

j'ai lu quelques uns de tes pavés. c'était sympa maintenant, rejoins les autres sur le bucher.
Non je déconne, je pense pouvoir comprendre et accepter une partie ce que tu dis. Mais en parlant des gens "saint d'esprits", né dans un mauvais corps, j'ai l'intime conviction que tu parles d'une minorité de la communauté trans. Si je peux admettre que centaines personnes sont bien dans ce cas, qu'en est il des autres ? effets de mode ? folie ?
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NainPorteQui En réponse à Mini-Cube Vermisseau

Les identités de genre et les orientations sexuelles se chevauchent et interagissent. Par exemple, une personne transgenre peut être hétérosexuelle, lesbienne, gay ou bisexuelle. Inclure à la fois les orientations sexuelles et les identités de genre dans la communauté 2SLGBTQIA+ reconnaît cette diversité et cette intersectionnalité. De plus, l'histoire et les luttes communes ont forgé des liens solides au sein de la communauté 2SLGBTQIA+. Historiquement, les personnes 2SLGBTQIA+ ont été marginalisées et opprimées en raison de leur identité de genre ou de leur orientation sexuelle, ce qui a contribué à leur unification dans leur lutte pour l'égalité et les droits. Cette histoire commune de lutte contre la discrimination et la stigmatisation a renforcé le soutien mutuel et la solidarité. En regroupant différentes identités de genre et orientations sexuelles, les individus trouvent un espace pour partager leurs expériences similaires de marginalisation, de discrimination et de quête pour l'égalité des droits, renforçant ainsi leur solidarité et leur soutien mutuel.
Comme dans tout groupe, il peut y avoir des extrémistes, et cela, sans compter l'influence du wokisme financier à la Disney.
Disney affiche un soutien de façade compilant les représentations comme une to do list mais en réalité, l'entreprise ne traite pas correctement les problèmes auxquels font face ses employés issus de minorités.
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Bidon85 En réponse à NainPorteQui Vermisseau

C'est n'est pas une maladie ou un désordre mental = pas de remboursement. C'est simple non ?
Si elles veulent des opérations qu'ils payent de leurs poches.

"Les personnes qui cherchent simplement à vivre leur identité de genre authentique ..."
Mais justement, en faisant de la chirurgie, il ne cherchent pas à vivre leurs "genre authentique" mais à modifier celui-ci en fonction d'une représentation qu'ils ont idéalisé.
Et si on rembourse ça, on peut rembourser plein de chose du genre la personne qui veut devenir le sosie de telle ou telle célébrité car elles ont une faible estime d'elles.

Au lieu de se créer une personnalité, une identité voir une contre-culture dans laquelle elles pourraient s'épanouir, ces personnes semblent chercher à se conformer artificiellement à une segmentation existante en reprenant les codes de l'autre sexe.

La construction d'une identité n'est jamais une chose facile, il suffit de voir comment se passe l'adolescence de certaines personnes qui vont se rebeller ou aller vers de la provocation. Pour moi, ces opérations sont plus un moyen de fuir ce qu'ils sont parce qu'ils n'en acceptent pas les éventuelles responsabilité.
+ -3 -

NainPorteQui En réponse à Bidon85 Vermisseau

Ton argumentation tourne en rond, démontrant simplement de l'intolérance et une incompréhension du système de santé tel que la Sécurité sociale. Tu es vraiment doué, continue comme ça... De plus, bien que l'opération soit couverte en France, son accès y est compliqué. Les spécialistes sont regroupés dans la Société française d'études et de prise en charge de la transidentité (SoFECT) présente dans neuf villes comme Montpellier, Nancy ou Paris. Cette association est importante en France, car le seul protocole reconnu par la Sécurité sociale est celui de ce groupe de médecins, comme l'explique Arnaud Alessandrin.

Avant de recevoir ce certificat, plusieurs étapes sont nécessaires : le premier contact se fait avec un psychiatre. Pourquoi un psychiatre, alors que la personne pourrait souhaiter rencontrer directement un endocrinologue ou un chirurgien ? Environ 10 % des personnes consultées sont en situation de perturbation mentale évidente et ne sont donc pas éligibles à ce parcours de transition. Ensuite, la personne trans est suivie pendant deux ans avant de pouvoir obtenir le certificat. Cette période de vingt-quatre mois est une exigence de la Sécurité sociale. Pendant cette période, la personne peut commencer un traitement hormonal.

En outre, il lui sera demandé de vivre pendant un an une "expérience de vie réelle", c'est-à-dire de vivre comme le genre avec lequel elle s'identifie. Cette expérience est critiquée par les associations en raison des risques qu'elle comporte pour les personnes trans. Cependant, elle est recommandée par l'association professionnelle mondiale des personnes transgenres. À la fin de ces deux ans, si le certificat est validé, la personne trans peut accéder à la chirurgie. Cependant, certaines opérations considérées comme "esthétiques" ne sont pas prises en charge, comme l'épilation du visage au laser ou le rabotage de la pomme d'Adam.

Selon une enquête de l'Inserm, un tiers des personnes opérées l'ont été en France. Les autres choisissent de se faire opérer à l'étranger, notamment en Belgique, en Thaïlande ou aux États-Unis. Il est important de souligner que les demandes de changement de sexe n'ont pas un impact significatif sur le budget de la Sécurité sociale. Le véritable combat devrait être que la Sécurité sociale prenne en charge l'intégralité des soins des Français. Encore une fois, tu te focalises sur un faux problème.
+ 2 -

snaga666 En réponse à NainPorteQui Lombric

J'aime bien les gens qui disent qu'on ne comprend pas (sous entendu, toi, tu comprend très bien) sans savoir comment ces gens en sont arrivés à ces conclusions. Vrai / faux, c'est un débat d'idée, donc chacun verra midi à sa porte.
Par contre ce qui est factuel c'est qu'un traitement prolongé aux hormones n'est pas bon pour ton corps et que fatalement tu réduit ton espérance de vie (plus de risque cardiaque et/ou de caillot sanguin entre autre). J'ai une amie qui est devenu un ami, le médecin lui à bien expliqué le problème.
Aujourd'hui il est encore jeune, dans 20 ans on verra s'il sera toujours enchanté de son choix de ne pas avoir pu mener une vie bien remplie type (enfants/ devenir grand parent / avoir sa retraite) C'est une balance bénéfice/risque que je trouve douteuse.
Ce n'est pas être étroit d'esprit de douter d'une pratique. Ce qui l'est en revanche c'est de ne pas voir le problème quand il est démontré. Car oui, pour ou contre, cela ne change pas les soucis que ce soit en ne faisant rien ou en intervenant.
C'est loin d'être une solution miracle. J'ai bien plus l'impression que c'est un artifice qui ne fait illusion qu'un temps ,et je parle de l'opéré bien entendu, le commun des mortelles n'attachera pas d'importance à s'adresser à il ou elle tant qu'on reste sur une relation d'un instant bien entendu.
+ -2 -

NainPorteQui En réponse à snaga666 Vermisseau

Bon, encore une preuve d’intolérance et de négation inacceptable.
Moi aussi, j’ai un ami noir, euh… trans.
Bon, trêve de plaisanterie, on sait tous les deux que ton ami n’existe pas.
Dans tous les cas, la réduction de l’espérance de vie chez les personnes trans est principalement due à des facteurs autres que l’hormonothérapie, notamment à cause de leur marginalisation. Tu savais que l’on commençait à avoir les premiers patients en maison de retraite ?
Si jamais ton ami existe, dis-lui de se rapprocher d’un médecin spécialisé. Si ces informations viennent de lui, sa gestion n’est pas optimale et son approche n’a pas l’air adéquate. Il existe des ressources pour cela. Voici une adresse utile :
https://chrysalide-asso.fr/
Voici la phrase corrigée :
Je t’invite à me donner les informations sur tes études.
+ 0 -

Mini-Cube En réponse à NainPorteQui Lombric surgelé

Pour parler d'espérance de vie, j'ai rencontré miss trans nouvelle caledonie en 2011. Il me disait avoir eu d'énormes compliquations à cause des implants mammaire. Je sais plus s'il s'agissait d'Avc ou d'arrêt cardiaque.(à 3 reprises )
J'ai aussi rencontré le père d'un fils trans qui s'était suicidé peu de temps après son opération.
Quand j'ai présenté mes condoléances, celui ci m'a avoué que c'était courant après l'opération. Qu'envions 30% des trans opéré se suicidaient. C'était en 2021 .
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NainPorteQui En réponse à Mini-Cube Vermisseau

*elle

D'abord, il est important de noter que le taux d'insatisfaction après une opération de réassignation de sexe est extrêmement faible, autour de 0,4%. Cela signifie que la vaste majorité des personnes qui subissent cette opération en sont satisfaites et voient une amélioration significative de leur qualité de vie.

Ensuite, en ce qui concerne les taux de suicide, il est vrai que les personnes trans ont un taux de suicide d'environ 70 pour 100 000, ce qui est beaucoup plus élevé que les 25 pour 100 000 dans la population générale. Cependant, cela ne reflète pas un échec des opérations ou des traitements hormonaux, mais plutôt les effets dévastateurs de la stigmatisation, de la discrimination et du manque de soutien social.

Quant aux complications médicales que tu mentionnes, il est malheureusement vrai que des complications peuvent survenir. Cependant, ton expérience avec ta Miss Trans Nouvelle-Calédonie 201 n'est pas représentative de la majorité des personnes trans. Les complications chirurgicales, bien que graves, sont souvent liées à des facteurs individuels et à des pratiques médicales spécifiques, pas à la procédure elle-même dans son ensemble. De plus, un arrêt des traitements hormonaux est normalement effectué plusieurs mois avant toute opération ; cela a-t-il été respecté dans ce cas ?

Enfin, l’affirmation selon laquelle 30% des personnes trans opérées se suicident est incorrecte et extrêmement exagérée. Les études et les statistiques montrent que le soutien adéquat et les soins médicaux appropriés réduisent considérablement les risques de suicide post-opératoire. Il est donc crucial de fournir un environnement de soutien et de compréhension, plutôt que de propager des idées fausses et alarmistes.

Il est extrêmement important de regarder les faits et les statistiques avec objectivité et de comprendre que les expériences individuelles, bien que valides, ne représentent pas la réalité générale.
Attention également au fait que les personnes concernées ne sont pas forcément informées des véritables statistiques ou des bonnes informations.
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snaga666 En réponse à NainPorteQui Lombric

Tu es bien sur de toi pour quelqu'un d'ignare. J'ai effectivement un ami trans, ne t'en déplaise, j'irai dire à son médecin de prendre des cours chez toi, car apparemment tu es bien plus renseigné que lui de toute évidence. Après les hormones, si tu maitrise un peu le sujet, ça influe sur ton comportement et tes humeurs, ce qui peut en partie expliquer ta notions de "autres" pour les morts par suicide par exemple.
https://www.pou...cadiovasculaire
Et pour ton information des fumeurs aussi sont en maison de retraite.

Pour finir, vu que tu n'as pas l'air de savoir lire correctement quand on est pas en phase avec toi. Le soucis principal c'est que malgré tous les efforts de ces gens, ils ne sont pas ce qu'ils veulent être et que ce n'est qu'artificiel.
Si je suis bien ton raisonnement, c'est naturel d'être mal dans sa peau donc il faut faire une opération artificiel pour y remédier ...

Et le seul intolérant ici c'est toi.
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NainPorteQui En réponse à snaga666 Vermisseau

Ton commentaire illustre bien le problème , et tu tourne en rond dans le débat. Tu affirmes que je suis ignorant alors que tu sembles toi-même manquer de compréhension sur plusieurs points.

Premièrement, avoir un ami trans ne signifie pas que tu comprends toutes les nuances de la vie et des défis auxquels les personnes trans sont confrontées. Ce n’est pas parce que ton ami a un médecin que cela invalide les connaissances supplémentaires et les nouvelles recherches qui peuvent être apportées. Les professionnels de la santé eux-mêmes continuent d'apprendre et d'évoluer avec les nouvelles découvertes.

Deuxièmement, les hormones peuvent effectivement influencer l'humeur, mais les problèmes de santé mentale chez les personnes trans sont largement dus à la stigmatisation, à la discrimination et au manque de soutien, et non simplement à l’hormonothérapie. La marginalisation sociale joue un rôle majeur dans les taux de suicide et autre maladie cardiaque, bien plus que les effets secondaires des hormones si correctement prise en charge. Il est crucial de considérer ces facteurs sociétaux plutôt que de réduire le problème à un aspect purement médical.

Ton argument sur la nature et l’artificialité des interventions médicales manque de nuance. De nombreuses interventions médicales, qu’il s’agisse de chirurgie, de médicaments ou de thérapies, sont « artificielles » dans le sens où elles modifient l'état naturel du corps pour améliorer la qualité de vie. Dire que les efforts des personnes trans sont « artificiels » et donc non valides est une vision réductrice et méprisante de ce que signifie vivre en accord avec son identité de genre.

En somme, ton comportement et tes propos montrent une certaine intolérance et un manque de compréhension des enjeux complexes qui entourent la question trans. Accuser quelqu’un d'intolérance alors que tes propos mêmes en témoignent est révélateur. Une discussion constructive demande ouverture d’esprit et respect des expériences et connaissances des autres.
L'étude médicale dont tu parles est encore en cours de relecture. Bien qu'elle apporte des points intéressants, elle est remplie de biais comparatifs. Par exemple, pour les maladies cardiaques, il n'y a aucune comparaison avec des femmes sous contraceptifs ou sous thérapie hormonale post-ménopause. Je t'invite à lire l'étude complète ici : (https://www.ncb...s/PMC8907681/).
L'étude met peut-être en lumière certains risques liés au cocktail hormonal choisi, mais malheureusement, certains facteurs comme le tabac, l'alcool et la drogue en sont exclus, donc à prendre avec des pincettes.
Au passage, cela ne démontre pas une hécatombe comme tu cherches à le montrer.
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snaga666 En réponse à NainPorteQui Lombric

J'ai bien peur que tu essaies de lire uniquement ce que tu veux bien lire. Je n'ai jamais dit être un pro du sujet, encore moins que j'étais contre la démarche. Je t'ai traité d'ignare en rapport à mon ami, pas sur autre chose. A la rigueur tu peux m'en vouloir de te dire que tu es intolérant mais tu ne fais que de le montrer par ta condescendance.

La seule chose que je met en avant c'est que cette pratique n'est pas LA solution, qu'elle engendre des risques non négligeables et que son artificialité ne conviendra pas à tout le monde. Se sentir homme/femme et subir une transformation ne rend pas plus homme/femme biologiquement. C'est tout le problème et ce n'est malheureusement pas moi qui dicte les règles. Du coup avoir un traitement à vie, et en cas de transformation de l'organe génital, une vie sexuelle compliquée et diminuée, c'est un gros package à prendre et il ne faut pas minimiser les effets indésirables.
Bref, viens pas juger et penser savoir sans avoir lu convenablement un texte. Ma rédaction n'est peut être pas la meilleure mais à aucun moment je n'ai dénigré la cause, j'alerte simplement que ce n'est pas si simple et encore moins une solution efficace. C'est simplement un outil qui permet de prendre une apparence de manière plus convaincante mais avec son lot de désagrément plus ou moins dangereux. L'artificialité de la chose est réelle et ce n'est pas discriminant, c'est la nature qui est comme ça et la science bien qu'évoluant ne permet pas de changer la donne aujourd'hui.
Il faut redescendre un peu et essayer de se montrer un peu plus ouvert d'esprit surtout quand on le demande aux autres.

Quand à l'hécatombe présumé, la chose étant encore jeune, aucune étude n'a suffisamment de recule pour ratisser tout le spectre. Après le nombre de mort par suicide et tout ce qui s'en suit, c'est malheureux mais ça manque de perspective aussi. Il y a des gens sis qui se suicident aussi. La société est complexe et large, se concentrer sur une branche nous éloigne du tronc.

Bref, j'espère avoir était suffisamment clair
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NainPorteQui En réponse à snaga666 Vermisseau

Il semble que tu essaies de réduire cette discussion à une simple opposition de points de vue, sans réellement considérer la complexité du sujet. Tu mentionnes que tu n'es pas un expert, mais ton ton condescendant et tes affirmations péremptoires ne laissent guère de place à une véritable discussion.

Premièrement, affirmer que cette pratique "n'est pas LA solution" et qu'elle "engendre des risques non négligeables" sans reconnaître les bénéfices significatifs qu'elle apporte à de nombreuses personnes est une vision unilatérale. De nombreuses études et témoignages montrent que la transition de genre peut considérablement améliorer la qualité de vie et le bien-être mental des personnes transgenres. Ce n'est pas une solution universelle, mais elle est vitale pour ceux qui en bénéficient.

Deuxièmement, l'idée que se sentir homme ou femme et subir une transformation ne rend pas plus homme ou femme biologiquement manque de compréhension des enjeux. Le genre est une construction sociale et personnelle, distincte du sexe biologique. Les personnes transgenres ne cherchent pas seulement à "prendre une apparence" mais à aligner leur identité de genre avec leur corps. Cette démarche est soutenue par des professionnels de santé et des psychologues qui reconnaissent son importance pour le bien-être des individus concernés.

Troisièmement, les risques associés aux traitements hormonaux et chirurgicaux existent, mais ils sont généralement bien gérés par les professionnels de santé. Comparer ces risques aux bénéfices d'une transition réussie, qui inclut souvent une réduction significative des taux de dépression et de suicide, est essentiel pour une évaluation équilibrée. La vie sexuelle peut effectivement être différente après certaines interventions, mais beaucoup de personnes transgenres considèrent ces changements comme un prix acceptable pour une vie en adéquation avec leur identité de genre.

De plus, ton discours semble minimiser la souffrance que vivent de nombreuses personnes trans en raison de la stigmatisation et de la discrimination. Les taux élevés de suicide chez les personnes transgenres sont largement attribuables à ces facteurs sociaux. Améliorer l'acceptation sociale et réduire la stigmatisation sont des moyens cruciaux de soutenir la santé mentale des personnes transgenres.

Enfin, ton appel à "redescendre un peu et essayer de se montrer un peu plus ouvert d'esprit" semble paradoxal, vu le ton passif-agressif de ton message. Être ouvert d'esprit signifie aussi accepter que les expériences et les besoins des autres peuvent différer des nôtres. Au lieu de te concentrer sur ce que tu perçois comme des "désagréments", essaie de comprendre pourquoi tant de personnes trouvent la transition essentielle à leur bien-être.

J'espère que ces points t'aideront à voir la situation sous un angle plus nuancé et à comprendre pourquoi il est important d'aborder ce sujet avec plus de compassion et de respect pour les expériences vécues des personnes transgenres.
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Bidon85 En réponse à NainPorteQui Vermisseau

Mon argumentation repose sur la définition de la caisse primaire d'assurance maladie tel qu'exprimé dans la loi :
"Les caisses primaires d'assurance maladie assurent la prise en charge des frais de santé et le service des prestations d'assurance maladie, maternité, paternité, invalidité, décès et d'accidents du travail et maladies professionnelles et l'attribution de la protection complémentaire en matière de santé ..."

Pour le remboursement, il n'y a donc que 3 hypothèse :
- La personne n'est pas malade donc pas de remboursement.
- La personne n'est pas malade mais il y a un besoin de prévention donc remboursement
- La personne est malade, accidentés ... ou subit les conséquences d'une de ces causes et elle sera remboursée.

Le premier cas, c'est un choix de vie comme celui qui veut faire de la chirurgie pour convenance personnel ou professionnels (acteurs, chanteurs ...) et donc ils payent eux-même.

Le second cas, ce serait limité à la surveillance psychologique lié au risque de dépression mais on ne peut rien faire de "spécifique" à cette population sans tomber dans la discrimination des "normaux" qui ont eux aussi se risque pour des raisons diverses et variées.

Le troisième cas est d'admettre que ces personnes sont malades. Hypothèse que tu sembles réfuter tout en demandant en même temps un traitement médical alors que le terme médical signifie justement "soigner/guérir" en latin.

Quant à l'existence d'un "parcours reconnu" par des instances officielle, cela n'enlève en rien au fait que ce soit une mauvaise méthode de "soin".
Je te rappelle que la lobotomie avait été reconnue comme une avancé sociale importante jusqu’à obtenir un Nobel de médecine avant d'être vu en quelques décennies comme une technique barbare qui n'aurait jamais due exister.

Enfin, le parcours tel que tu le décris semble avoir de gros problème de cohérence. Faire une période d'observation de deux ans mais commencer un traitement hormonal qui va transformer le corps et changer le comportement, ce n'est plus de l'observation.
Faire une immersion dans la vie de l'autre sexe alors que nos sociétés sont moins genré qu'il y a un siècle puisque l'on trouve des hommes au foyer et des femmes conductrice de poids-lourd n'a pas non plus de sens.
Quant aux statistiques, les quelques unes que j'ai pu trouver ont souvent des réserves méthodologiques.

Le seul point où nous sommes d'accord, c'est sur la nécessité de soigner les gens. Mais il ne faut pas le faire n'importe comment;
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NainPorteQui En réponse à Bidon85 Vermisseau

Il semble y avoir quelques malentendus sur la prise en charge par la sécurité sociale dans le cas de la chirurgie reconstructive.
La chirurgie reconstructive n'est pas seulement une question de choix de vie, mais souvent une nécessité médicale. Elle vise à restaurer la fonctionnalité et l'apparence suite à des traumatismes (inclus psychologique). La sécurité sociale peut couvrir ces procédures lorsque des critères médicaux sont remplis.

Les personnes qui subissent une chirurgie reconstructive ne sont pas nécessairement "malades" au sens traditionnel, mais elles peuvent avoir des besoins de soins médicaux pour améliorer leur qualité de vie et leur bien-être psychologique. La sécurité sociale peut prendre en charge ces aspects.

Comparer la chirurgie reconstructive à des pratiques médicales discréditées comme la lobotomie est inapproprié.
La lobotomie a été largement critiquée dès les années 1950, malgré le Prix Nobel de médecine qui lui avait été attribué principalement en raison de son aspect technique novateur à l'époque. Cette opération, utilisée pour traiter divers troubles psychiatriques, a été associée à des effets dévastateurs sur les patients, souvent effectuée sans leur consentement et sans amélioration de leur qualité de vie. Au contraire, la lobotomie a souvent conduit à des conséquences graves, compromettant la santé mentale et le fonctionnement cognitif des individus. Son utilisation excessive et ses effets néfastes ont contribué à sa désuétude très rapidement et à sa condamnation par la communauté médicale et la société dans son ensemble.
Malgré sont usage intensif a des fin de contrôle sur des populations marginalisées par différents états ( femmes, homosexuelles, noir, etc..)

La chirurgie reconstructive est basée sur des avancées médicales et des protocoles éthiques stricts, et elle est reconnue comme un traitement légitime par les instances médicales compétentes depuis 40 ans au moins.

Le parcours de transition de genre doit impliqué un suivi médical et psychologique rigoureux pour garantir le bien-être des personnes concernées. Les traitements hormonaux et les interventions chirurgicales peuvent être nécessaires pour aligner le corps avec l'identité de genre ressentie, et la sécurité sociale peut soutenir ces aspects de transition dans le cadre d'un plan de soins complet.
Un bref document intéressant sur les étapes : https://www.rai...H_March2021.pdf
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Bidon85 En réponse à NainPorteQui Vermisseau

Relis-moi bien car je n'ai pas limité la chirurgie reconstructive aux malades. J'avais mis tous ceux qui subissent les conséquences d'une maladie (par exemple mastectomie dans le cas d'un cancer du sein, malformation congénitale, conséquence d'une maladie génétique...), d'un accident ou d'une agression (Ex : une brûlure au visage) .

"Reconstructive", cela signifie "construire à nouveau" afin de mettre l'organe dans un état fonctionnel dans lequel il devrait être. D'ailleurs, tu parles toi-même de "restaurer la fonctionnalité et l'apparence".
Or, dans le cas des "transitions chirurgicales", il ne s'agit pas de reconstruire, réparer ou restaurer mais de détruire des organes sains et d'en créer artificiellement des nouveaux.

"Avoir besoin de soins médicaux" comme tu le dis n'implique pas d'avoir besoin de modifier le corps mais de faire accepter à la personne celui-ci sans quoi on retombe dans ma démonstration par l'absurde du gars qui voudrait que l'on change son apparence car il soutient "être l'esprit de Napoléon qui serait réincarné dans le mauvais corps".

Si je compare cette pratique de modification à la lobotomie, c'est qu'il y a des raisons : le même aspect "novateur" et "progressisme social" mis en avant, on utilise la chirurgie pour traiter des problèmes qui relèvent de la psychologie ou de la psychiatrie, il y a des effets irréversibles sur le patient.
Et je suis sur qu'il y avait là aussi des "protocole rigoureux" et des contrôles "éthique" selon les norme de l'époque.
Et aussi, l'utilisation sur des populations marginalisée, ça marche aussi. Je n'ai pas encore vu de thèse complotiste construite autour de ça mais les arguments semblent facile à trouver.

Quant aux impacts psychologiques, il semble qu'ils restent à évaluer mais vu les quelques cas de dé-transition qui sont apparus et le taux de suicide bien supérieur (quel la cause soit externe ou pas), ce n'est pas glorieux pour des pratiques soit-disant très bien encadrées.
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NainPorteQui En réponse à Bidon85 Vermisseau

Il semble que tu souhaites établir une distinction stricte entre la chirurgie reconstructive et les interventions de transition de genre, mais cette vision est trop simpliste et ne prend pas en compte la réalité des besoins des personnes transgenres.

Premièrement, la notion de "reconstructive" peut être interprétée de manière plus large. Oui, elle signifie "construire à nouveau", mais dans le contexte des personnes transgenres, il s'agit de reconstruire un corps qui correspond à leur identité de genre. Pour ces individus, la transition chirurgicale est tout aussi essentielle pour atteindre un état fonctionnel et confortable dans lequel ils peuvent vivre pleinement. Le fait que leurs organes soient sains selon des critères biologiques ne change rien au besoin profond de ces interventions pour leur bien-être psychologique et social.

Ta comparaison entre la transition chirurgicale et la lobotomie est problématique. La lobotomie était une procédure cruelle et inefficace, souvent effectuée sans consentement éclairé et sans bénéfices réels pour les patients. En revanche, la transition chirurgicale est une démarche soutenue par des décennies de recherche et de témoignages qui montrent qu'elle peut grandement améliorer la qualité de vie des personnes transgenres. Les protocoles actuels incluent des évaluations psychologiques approfondies, un consentement éclairé et un suivi médical rigoureux. Comparer ces deux pratiques ignore les nombreuses réussites et les vies transformées positivement par les interventions de transition.

Aussi tu évoques le besoin d'accepter son corps tel qu'il est. Cependant, cela ignore le fait que, pour de nombreuses personnes transgenres, l'incongruence entre leur identité de genre et leur corps est source d'une souffrance profonde et durable. L'argument selon lequel ils devraient simplement accepter leur corps tel qu'il est revient à minimiser leur expérience et leurs besoins. Le soutien psychologique est crucial, mais il n'est souvent efficace qu'en complément de la transition médicale, pas comme un substitut.

sincèrement mentionner les cas de détransition et les taux de suicide sans contexte est trompeur. Les détransitions sont relativement rares et surviennent souvent en raison de pressions sociales et familiales plutôt que d'un regret intrinsèque. En ce qui concerne les taux de suicide, de nombreuses études montrent que la stigmatisation, la discrimination et le manque de soutien social sont les principales causes de la détresse psychologique des personnes transgenres. La transition médicale, lorsqu'elle est bien encadrée et soutenue, tend à améliorer significativement la santé mentale et le bien-être des personnes transgenres.

Je pense qu'il est crucial de reconnaître que les interventions de transition de genre ne sont pas simplement des modifications corporelles arbitraires. Elles répondent à des besoins réels et profonds des personnes transgenres pour vivre en accord avec leur identité de genre. Plutôt que de les comparer à des pratiques médicales obsolètes et inhumaines, nous devrions chercher à comprendre et à soutenir ces démarches pour le bien-être des individus concernés.
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Bidon85 En réponse à NainPorteQui Vermisseau

La distinction stricte ne vient pas de moi mais de l’étymologie et donc du sens du mots. Par définition, tu ne peux pas reconstruire quelques chose qui n'existait pas au préalable.
Ce n'est pas ma faute si tu essayes d'en tordre le sens pour y faire entrer quelques choses qui n'a rien à y voir.
Dans le "contexte des transgenres", il ne s'agit pas "reconstruire un corps qui correspond à leur identité de genre" mais de "modifier l'apparence d'un corps pour qu'il corresponde à la représentation qu'ils ont d'eux-même" ce qui est plus de l'ordre de la chirurgie esthétique que de la chirurgie reconstructive.

Non seulement, tu ne reconstruit pas les organes mais tu ne reconstruit pas non plus le corps car tu n'agit que sur l'apparence.
Le corps restera du genre attribué par la génétique et c'est d'ailleurs pour cela qu'il faut un traitement hormonal à vie et que cela entraîne la stérilité.

Si c'était dans le domaine domaine commercial, pas mal de choses pourraient subodorer une escroquerie ou une arnaque
Le terme "chirurgie esthétique" ne permet pas de se victimiser, elle ne sera pas utilisé par ceux cherchant à manipuler l'opinion que ce soit pour des motifs idéologique ou financière. Or, tordre le vocabulaire afin de tordre la réalité et une des méthodes utilisées par les escrocs.
Promettre des solutions miracles mais coûteuse pour soigner un mal est aussi une méthode courante pour des escroqueries.
Les vocables du genre "né dans le mauvais corps" relève soit de troubles mentaux, soit de croyances du genre réincarnation, croyance dans les âmes, ésotérisme.
Or, ce dernier point est aussi exploité par escrocs et "gourou" en tout genre.

Tu parles d'un "consentement éclairé" de la part des gens qui subissent ces opérations mais si un traitement psychologique et social efficace existait, feraient-ils ces opérations ? Il semble évident que non.
Ce traitement n'est donc plus un "consentement éclairé" mais un "consentement contraint" par le désespoir.
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NainPorteQui En réponse à Bidon85 Vermisseau

Ton argumentation est confuse et semble plus s'apparenter à un troll sans ligne directrice.

Premièrement, ton insistance sur l'étymologie du terme "reconstruire" est erronée. En médecine, la chirurgie reconstructive englobe une variété de procédures, y compris celles visant à restaurer ou modifier l'apparence corporelle pour améliorer la qualité de vie des patients. Les personnes transgenres cherchent souvent à aligner leur apparence physique avec leur identité de genre, ce qui s'inscrit pleinement dans cette définition.

Ensuite, tu prétends que la chirurgie transgenre ne concerne que l'apparence et n'affecte pas le corps en profondeur. C'est incorrect. La chirurgie de réassignation de sexe, par exemple, est une intervention complexe qui modifie les structures corporelles de manière significative. Bien que les traitements hormonaux soient nécessaires, cela ne diminue en rien la validité et l'importance des procédures chirurgicales.

Ton analogie avec des escroqueries commerciales est non seulement insultante mais aussi sans fondement. La médecine transgenre est basée sur des décennies de recherche et de pratique clinique. Les professionnels de la santé qui pratiquent ces interventions suivent des protocoles stricts pour assurer le bien-être de leurs patients.

Enfin, l'idée que les personnes transgenres sont manipulées ou désespérées est une généralisation abusive et infondée. Le concept de "consentement éclairé" signifie que les patients sont informés des risques et des bénéfices des procédures. De nombreux témoignages de personnes trans montrent qu'après leurs transitions, leur bien-être mental et physique s'améliore considérablement.

En résumé, ton argumentation manque de cohérence, de rigueur et repose sur des préjugés plutôt que sur des faits.
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Bidon85 En réponse à NainPorteQui Vermisseau

C'est toi qui manque de cohérence car tu ne peux pas faire la distinction entre chirurgie esthétique et reconstructive sur l'argument "améliorer la qualité de vie du patient". Ces deux types de chirurgie plastique partage cet objectif.

Le niveau de complexité de la tâche ne permet pas non plus de distinguer l'une de l'autre. En quoi la modification des seins "sain" serait-elle plus complexe en chirurgie reconstructive qu'en chirurgie esthétique ?
Supprimer les traces de brûlure liés à un accident étant moins complexe que certains acte de chirurgie esthétique ferait que ce ne sont plus des actes de chirurgie reconstructive ?

Quand au changements de structures, leurs nombres n'est pas aussi important que tu ne le pense par rapport à certaines personnes qui font de la chirurgie esthétique à la chaîne.
Tu ne touches pas à la génétique, tu ne touche pas à l'ossature (les anthropologues reconnaissent le sexe de l'individu grâce à ça), tu ne touche pas à la régulation hormonale du cerveau ... et je ne parle même pas de la partie fonctionnelle qui est grandement incomplète et l'obligation du traitement hormonal à vie et la stérilité en sont deux preuves évidente.

La justification par l'existence de "protocoles strict" n'est pas une justification recevable. Les croyances aussi ont des "protocoles strict" sous le nom de "rituel".
Quant aux "décennies de recherches", la science à déjà démontrée que cela pouvait être balayé par une découverte ou une invention inattendue.
Si demain, la psychologie ou la psychiatrie découvre une méthode qui permet à ces personnes de s'accepter telles qu'elles sont, comment crois-tu que ces opérations seront perçues ?

Pour le consentement, la formule consacrée est "consentement libre et éclairé" mais c'est un pléonasme pour ceux qui ne comprennent pas qu'un consentement ne peut exister que si tu es informé de tout les aspects du problème (éclairé) et que tu n'as aucune contrainte de choix (liberté).

Or, lorsque tu dis à une personne que tel ou tel traitement est son seul choix, ce n'est pas plus un choix que pour celui qui accepte de faire une chose pour éviter la souffrance que lui inflige un bourreau. Le bourreau ici étant le "trouble mental" que tu refuses de voir comme tel.
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NainPorteQui En réponse à Bidon85 Vermisseau

Je comprends que tu estime que l'abandon pur et simple de la transidentité est la solution, mais permet-moi de répondre.
Tout d'abord, affirmer qu'il n'y a pas de distinction entre chirurgie esthétique et chirurgie reconstructive sur la base de l'objectif "d'améliorer la qualité de vie du patient" est simpliste. Bien que ces deux types de chirurgie partagent cet objectif, leurs contextes et implications diffèrent. La chirurgie reconstructive vise souvent à restaurer des fonctions ou apparences perdues à cause de traumatismes, maladies ou malformations congénitales. En revanche, la chirurgie esthétique se concentre principalement sur l'amélioration de l'apparence selon les souhaits personnels du patient.

Ensuite, la complexité d'une intervention n'est pas nécessairement liée à sa classification en esthétique ou reconstructive. La modification des seins, qu'elle soit effectuée pour des raisons esthétiques ou reconstructives (comme après une mastectomie), peut être tout aussi complexe. La difficulté technique ne change pas la nature de l'intervention.

Sur le sujet des changements structurels et de la chirurgie esthétique en chaîne, il est crucial de noter que la chirurgie de réassignation sexuelle ne se limite pas à des modifications superficielles. Elle vise à aligner le corps physique avec l'identité de genre du patient, ce qui va au-delà des considérations purement esthétiques. La comparaison avec la chirurgie esthétique multiple est donc inadéquate car les motivations et les impacts psychologiques diffèrent considérablement.

Concernant les aspects biologiques et génétiques, il est vrai que la chirurgie de réassignation sexuelle ne change pas le sexe chromosomique ou l'ossature. Cependant, cela ne signifie pas que ces interventions ne sont pas valides ou nécessaires pour améliorer la qualité de vie des personnes transgenres. Les traitements hormonaux et chirurgicaux permettent à ces individus de vivre plus confortablement dans leur identité de genre, ce qui peut être crucial pour leur bien-être mental et émotionnel.

Quant à l'argument des "protocoles stricts" et des "décennies de recherches", il est important de reconnaître que la médecine et la science évoluent en fonction des connaissances disponibles. Les protocoles en vigueur sont basés sur des recherches rigoureuses et visent à assurer la sécurité et le bien-être des patients. Bien sûr, les découvertes futures peuvent modifier notre compréhension, mais cela n'invalide pas les approches actuelles basées sur des preuves solides.

Enfin, sur la question du consentement libre et éclairé, il est essentiel de souligner que les personnes transgenres passent par des évaluations psychologiques et médicales approfondies avant de pouvoir accéder à des traitements hormonaux ou chirurgicaux. Ces évaluations visent précisément à s'assurer que le consentement est pleinement informé et libre. Comparer cette situation à celle d'une personne subissant des tortures pour échapper à la souffrance est inapproprié et réducteur. Les professionnels de la santé mentale travaillent avec les patients pour explorer toutes les options disponibles et s'assurer que les décisions prises sont bien comprises et volontairement choisies.

le rejet total de la transidentité et des traitements associés ne prend pas en compte la complexité des besoins et des expériences des personnes transgenres. Il est important de considérer les preuves scientifiques, les protocoles médicaux et le droit des individus à prendre des décisions éclairées concernant leur propre corps et bien-être.
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ouchdinw Vermisseau

Et en attendant des lunettes ou une fausse dent c'est pas rembourser :(
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Novacreat En réponse à ouchdinw Lombric

Si d'un côté je comprends qu'on puisse avoir une ALD pour depression ( même si je suis surpris sur la façon de traiter le problème, ca reste un "problème" suffisant pour avoir de l'aide. )
Je comprends pas trop pour les lunettes.. le nombre de personne qui ne peuvent PAS vivre sans, et n'ont litteralement pas le choix ..
Je connais plein de personne qui, s'il casse leur lunette, ne peuvent plus rentrer chez eux.
Ce n'est pas un "confort" d'opérer ces gens là.
+ -1 -

Sto En réponse à ouchdinw Vermisseau

Je me permet une précision concernant les lunettes. On peut avoir des lunettes sans avoir à débourser plus que nos cotisations :)

"Les lunettes de vue (monture et verres) sont prises en charge par l'Assurance Maladie sur prescription médicale. Depuis le 1er janvier 2020, les opticiens proposent une gamme « 100 % Santé », composée d’une sélection de lunettes de vue de qualité (monture et verres), intégralement prises en charge par l’Assurance Maladie et la complémentaire santé (mutuelle)."

Source : https://www.ame...ettes-lentilles
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snaga666 En réponse à Sto Lombric

En sachant que la transition n'est pas prise en charge à 100%. Tout dépend ce que l'on fait. L'ablation de la poitrine par exemple n'est pas prise en charge comme limer la pomme d'adam.
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Novacreat En réponse à Sto Lombric

Faux. Y'a toujours des petits détails avec les lunettes. Genre, l'amincicement, obligatoire quand t'es complètement miro, et ce sera jamais remboursé. ( et quand je dis amincicement, c'est entre 150 et 300 euro par verre )

L'anti reflet, quand t'as des verres très rond est obligatoire aussi .. le filtre pour lumière bleu, parce que, bon, quitte a ce que tu te fasse enculé, autant y rajouter un billet , et compagnie.
Pis, la monture. Les montures gratuite, c'est dans un p'tit coin, en général ca représente... 5 à 10% d'un magasin. Tout le reste, tu le paye. la monture ne faisant pas partie du remboursement médicale, etc, etc, etc etc ...


tu le dit toi même, le 100% c'est une selection de lunette. Cette selection, y'a rien dedans.
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Bidon85 En réponse à Novacreat Vermisseau

Surtout que le filtre anti-lumière bleu, c'est juste une belle arnaque marketing.

Si la lumière bleue provenant d'une source était trop intense, l'équilibre des couleurs ne seraient pas respecté et tout paraîtrait bleu et "blafard".
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Novacreat En réponse à Bidon85 Lombric

Mais complètement ! C'est totalement inutile.
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Sto En réponse à Novacreat Vermisseau

Qu'est-ce qui est faux dans ce que j'ai dit ? C'est plutôt factuel ce que je raconte.

Concernant ton argumentaire, d'où tiens-tu ces informations ? Certaines semblent en contradiction avec les sites ameli (cité précédemment) et santé.gouv (https://sante.g...sante-optique).

Extrait :

"Classe A, équipements « panier 100% Santé »

Chaque opticien doit présenter :
– Des montures respectant les normes européennes, avec un prix inférieur ou égal à 30 €.
– Au minimum 17 modèles différents de montures adultes en 2 coloris différents et 10 modèles de montures enfants en 2 coloris également.
– Des verres (amincis, anti-reflet et anti-rayures) et traitant l’ensemble des troubles visuels.
– Leurs prix sont plafonnés.
– Des bases de remboursement de la Sécurité sociale revalorisées et recentrées sur cette classe pour assurer la qualité des équipements proposés.
– Les contrats responsables doivent intégralement les couvrir à compter de 2020."

Après, bien sûr qu'il y a des limitations. Niveau d'amincissement, choix réduit à son minimum dans pas mal d'enseignes (pas toutes) etc... Mais ça existe et c'est mieux que si ça n'existait pas.
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