Des scientifiques ont obtenu l’image d'atomes à la plus haute résolution jamais observée.

Grâce à des algorithmes sophistiqués et à la ptychographie électronique, des chercheurs ont pu extraire une image incroyablement précise des atomes au sein d'un échantillon. Un record qui frôle les limites de ce qui est physiquement observable.

Cela pourrait ressembler à un amas d'étoiles. Cette image montre en fait un échantillon de cristal d'orthoscandate de praséodyme (PrScO3), agrandi 100 millions de fois. Une prouesse qui représente un doublement de la résolution précédemment obtenue par la même équipe et qui leur avait valu une inscription au Guinness Book des records en 2018. « Cela n'établit pas seulement un nouveau record. Nous avons atteint la limite ultime de résolution possible, se félicite David Muller, professeur d'ingénierie à l'université Cornell aux États-Unis et principal auteur de l'étude publiée dans Science. Nous sommes maintenant en mesure de localiser un atome dans une structure en 3 dimensions avec une précision inférieure au nanomètre. »

Un peu comme un jeu du ballon prisonnier dans le noir
Pour arriver à une telle résolution, David Muller et son équipe ont utilisé une technique appelée ptychographie électronique. Cette dernière consiste à bombarder un échantillon avec un faisceau d'électrons qui se déplace très lentement. Les électrons « rebondissent » alors à la surface lorsqu'ils rencontrent un atome, et produisent un schéma de diffraction qui est ensuite analysé par un algorithme pour produire une image. « C'est un peu comme un jeu du ballon prisonnier dans le noir, illustre David Muller, sur le site du Scientific American. Vous ne "voyez" pas la cible, mais en regardant où finit le ballon [les électrons], on peut en déduire son trajet. »

Des énormes capacités de calcul pour déchiffrer l’image

Cette approche présente plusieurs avantages par rapport à un microscope électronique classique : ce dernier doit augmenter l'énergie de son faisceau d'électrons pour améliorer sa résolution, de telle sorte qu'au-delà d'un certain seuil, l'échantillon risque d'être endommagé. Mais jusqu'ici, la ptychographie électronique ne fonctionnait qu'avec des échantillons de quelques atomes d’épaisseur, car la dispersion des électrons dans des échantillons plus épais produisait des motifs bien trop complexes à décrypter. Mais grâce aux progrès de l’intelligence artificielle et des énormes capacités de calcul des superordinateurs, les chercheurs sont parvenus à développer un algorithme encore plus sophistiqué. « Avec ces nouveaux algorithmes, nous sommes maintenant en mesure de corriger tout le flou de l'image, au point que le seul flou restant est celui lié à la vibration naturelle des atomes [inévitable pour tout atome au-dessus du zéro absolu] », explique David Muller.


Source: https://www.google.fr/amp/s/www.futura-sciences.com/alternative/amp/actualite/38361/

Grâce à des algorithmes sophistiqués et à la ptychographie électronique, des chercheurs ont pu extraire une image incroyablement précise des atomes au sein d'un échantillon. Un record qui frôle les limites de ce qui est physiquement observable.

Cela pourrait ressembler à un amas d'étoiles. Cette image montre en fait un échantillon de cristal d'orthoscandate de praséodyme (PrScO3), agrandi 100 millions de fois. Une prouesse qui représente un doublement de la résolution précédemment obtenue par la même équipe et qui leur avait valu une inscription au Guinness Book des records en 2018. « Cela n'établit pas seulement un nouveau record. Nous avons atteint la limite ultime de résolution possible, se félicite David Muller, professeur d'ingénierie à l'université Cornell aux États-Unis et principal auteur de l'étude publiée dans Science. Nous sommes maintenant en mesure de localiser un atome dans une structure en 3 dimensions avec une précision inférieure au nanomètre. »

Un peu comme un jeu du ballon prisonnier dans le noir
Pour arriver à une telle résolution, David Muller et son équipe ont utilisé une technique appelée ptychographie électronique. Cette dernière consiste à bombarder un échantillon avec un faisceau d'électrons qui se déplace très lentement. Les électrons « rebondissent » alors à la surface lorsqu'ils rencontrent un atome, et produisent un schéma de diffraction qui est ensuite analysé par un algorithme pour produire une image. « C'est un peu comme un jeu du ballon prisonnier dans le noir, illustre David Muller, sur le site du Scientific American. Vous ne "voyez" pas la cible, mais en regardant où finit le ballon [les électrons], on peut en déduire son trajet. »

Des énormes capacités de calcul pour déchiffrer l’image

Cette approche présente plusieurs avantages par rapport à un microscope électronique classique : ce dernier doit augmenter l'énergie de son faisceau d'électrons pour améliorer sa résolution, de telle sorte qu'au-delà d'un certain seuil, l'échantillon risque d'être endommagé. Mais jusqu'ici, la ptychographie électronique ne fonctionnait qu'avec des échantillons de quelques atomes d’épaisseur, car la dispersion des électrons dans des échantillons plus épais produisait des motifs bien trop complexes à décrypter. Mais grâce aux progrès de l’intelligence artificielle et des énormes capacités de calcul des superordinateurs, les chercheurs sont parvenus à développer un algorithme encore plus sophistiqué. « Avec ces nouveaux algorithmes, nous sommes maintenant en mesure de corriger tout le flou de l'image, au point que le seul flou restant est celui lié à la vibration naturelle des atomes [inévitable pour tout atome au-dessus du zéro absolu] », explique David Muller.


Source: https://www.google.fr/amp/s/www.futura-sciences.com/alternative/amp/actualite/38361/




Envoyé par Flaneur le 5 juillet 2021 à 11h10

+ 9 -

Mini-Cube Lombric surgelé

Si les atomes semble ne pas être constitué d'une matière uniforme. Est ce que je peux en déduire qu'il sont eux même constituer par une brique élémentaire que nos technologies ne sont pas encore capable de détecter ?
+ 5 -

nimajneB En réponse à Elyniel LoMBriK addict !

du coup, ça change selon comment on se place à chaque fois ?! c'est pas fiable
+ 10 -

Oblivionis En réponse à nimajneB Taret

Les atomes, j'ai l'impression qu'ils nous utilisent bon gré malgré pour arriver sur la fin.
+ 5 -

Nioa En réponse à Oblivionis Vermisseau

Sur une échelle de 7 !
+ 7 -

steevyy En réponse à Mini-Cube Vermisseau

On sait déjà depuis un certain nombre d'année que les atomes sont composé d'electrons qui gravite autours du noyau atomique, comme une multitude de lune qui graviterais autour de la terre pour simplifier (en fonction de l'atome, pour l'hydrogene il n'y aurais qu'une seule lune par exemple).
Le noyau atomique pour sa par est composé de protons et neutrons (aussi appeler hadrons) qui eux meme sont composé de quarks (up and down quarks).

Les quarks sont, pour le moment, la brique élémentaire la plus petite observé (les up quarks ont été observé en 1995, théorisé en 1964). Mon explication est assez simplifier au final et d'autre types de quarks existent (12 au total) qui sont peut être eux meme composé dune brique encore plus petite mais ca na pas encore été découvert ou hypothétiser a ma connaissance...
+ 0 -

krondor En réponse à steevyy Vermisseau

comment les voir ? puisque la lumière ne tape pas dedans...
+ 0 -

steevyy En réponse à krondor Vermisseau

Je ne suis pas expert en physique quantique (seulement chimiste), donc a prendre avec des pincettes, mais ils explosent complètement les noyaux des atomes en milliers morceaux (dans les accelerateurs de particules, en attaquant un noyau avec un autre noyau) et regarde les morceaux génére lors de cette collision avec des détecteurs spécialisé, et plus particulierement les charges de ces morceaux.

les électrons sont de charge -1, les neutrons charge 0 et protons +1.
C'est quand ils ont commencer a détecter des morceaux qui ne pouvais pas exister avec ces charges (des entiers positifs ou négatif en imaginant +1,0 et-1) que l'on a imaginé des briques élémentaire plus petites que les electrons, neutrons et protons.

Les quarks ayant des charges pouvant êtres +2/3 ou -1/3.
+ 12 -

Oblivionis En réponse à steevyy Taret

C'est pas tout a fait ça en réalité :

C'est facile a comprendre,

On peut comprendre avec soit des protons, soit des quarks.

Le premier qui annonce la mise dit, mettons, 'lance de 16' ou 'lance de 32", ou une 'quadruplé' qu'on appelle, c'est une lance de 64, parce qu'on avance de 16 en 16 sauf pour les demi coups. Là celui qui est à sa gauche soit il augmente d'au moins de 4 soit il passe et il dit 'passe gros lot' soit il parit qu'il va monter d'au moins de 6 ou de 7, il peut tenter la grelotine. A c'compte là il bouge pas, il attend le tour d'après et si le total des mises des 2 autres ne suffit pas de combien d'écart , il gagne sa grelotine et on commence le tour avec des mises de 17 en 17. Mettons là que le suivant annonce une quadruplé, là elle vaut 68, il peut contrer ou il se lève et il tape sur ses protons en criant 'grelote ça piquote' et il tente la relance jusqu'au tour d'après.
+ 2 -

lebaud07 En réponse à krondor

Un peu comme ta mère !
... Ok, je sors...
+ 2 -

Ezellar En réponse à krondor Lombric Shaolin

En fait, si, ça peut arriver que la lumière interagisse avec les particules élémentaires car la lumière est elle-même une particule élémentaire (photon).
Ici, ils ont utilise des électrons qui rebondissent et en voyant où ils arrivent tout en sachant où et quand ils sont partis, ils peuvent savoir où était l'atome.
+ 4 -

Flaneur En réponse à Ezellar Ver TikToké

Agrandissement de la photographie prise par le physicien David Nadlinger. Entre les deux aiguilles (électrodes) distantes de seulement 2 mm et constituant le piège à ion, l’atome de strontium (surnommé le point bleu pâle par le chercheur) est maintenu en place grâce à un champ électrique. Un laser bleu-violet bombarde l’atome afin de provoquer l’émission de photons nécessaires à la prise de vue. Crédits : David Nadlinger/University of Oxford

Cette photographie d’un atome s’est imposée comme la grande gagnante du prix britannique de la photographie scientifique 2018, décerné par le Conseil de Recherche en Ingénierie et Sciences Physique britannique.
Image de Flaneur
+ 0 -

Mini-Cube En réponse à steevyy Lombric surgelé

Merci
+ 1 -

Exhaar En réponse à Mini-Cube Vermisseau

C'est à Higgs qu'il faut demander.
+ 1 -

afturgugluck En réponse à Mini-Cube Vermisseau

Les atomes sont constitués de protons, électron ons, neutrons. Possible que ce que l'on voit est l'hybridation électronique des liaisons atomiques.
+ 2 -

GruikMan En réponse à afturgugluck Vermisseau

Et les atomes crochus ?
On en parle ?
+ 5 -

BonPublic En réponse à GruikMan Vermisseau

À ranger avec l’atome de Savoie.
+ 3 -

GruikMan En réponse à BonPublic Vermisseau

Ahh les interactions fortes dans la tartiflette entre les patates le fromage et le jambon !!
+ 0 -

Methrelda En réponse à Mini-Cube Vermisseau

Nous avons la technologie pour détecter pas mal de constituant d'atomes, certains échappent à nos méthodes de détection, d'autres sont théorisés mais pas encore isolés.
On utilise des accélérateurs de particule pour faire ça.

il y a un petit tableau sur cette page pour ceux qui veulent un récap : https://www.tec...ition/7333.html
+ 0 -

Ivy En réponse à Mini-Cube LoMBriK addict !

A un certains moment de toute manière on passe a un niveau quantique et aucun appareil n'aura la capacité de pouvoir y montrer, on devra de toute façon en revenir ou rester a des visuel artistique ou des representation physique d'une chose qui depasse celle ci. Parce que je pense pas qu'on pourra "voir" ou même "representer facilement" le champ de Higgs et la manière dont celui ci agit sur la masse des particules... Mais en tout cas c'est un bel exploit que cette image.
+ 0 -

Flaneur Ver TikToké

Question subatomique : est ce qu’on peut réellement diviser la matière à l’infini ? Et si oui est ce qu’il y a un lien avec l’infini de l’univers ? Merci de me répondre sans prendre de drogue.
+ 16 -

Hypernova En réponse à Flaneur Vermisseau

Normalement on aura la réponse dans la V3
+ 2 -

Kourath En réponse à Flaneur

Question subaquatique : Est-ce que le sentiment qu'éprouve une goutte d'eau dans un cumulus est plutôt de la solitude, ou plutôt de l'euphorie liée à l'effet de groupe à densité raisonnable ?
+ 1 -

Flaneur En réponse à Kourath Ver TikToké

Oui mais à quel moment cette eau a t’elle conscience qu’elle n’est qu’une goutte ?
+ 1 -

Kourath En réponse à Flaneur

Au moment où un quarks sera considéré comme un superamas
+ 1 -

Oblivionis En réponse à Flaneur Taret

Scientifiquement non, philosophiquement oui.
+ 2 -

AAAAAAAAAAAAAA En réponse à Flaneur Vermisseau

On se sait même pas si l'univers est infini ou pas. Par contre on peut vérifier la théorie selon laquelle l'univers visible serait plus grand que l'univers réel. La matière n'est pas continue.
+ 0 -

Flaneur En réponse à AAAAAAAAAAAAAA Ver TikToké

Réponse à toi et à oblivionis: Comment peut tu affirmer que la matière n’est pas « continue »? Quand on regarde la photo du post qui est zoomé 100 millions de fois on a encore l’impression d’observer des galaxies lointaines .Tu sous entends qu’arriver à un moment on aura un bout indivisible mais c’est peut être qu’on arrive pas à le diviser car trop petit , mais Si on divise la matière et qu’on rapetisse au même rythme que chaque morceau j’ai l’impression que ça ne s’arrêtera jamais.
+ 2 -

Oblivionis En réponse à Flaneur Taret

Ta réponse est le "oui philosophique "

Le "non scientifique", c'est ( en vraiment très simplifié ) : ca n'existe pas tant qu'on a pas prouvé qu'il existe. Exemple : Dans les livres, à une époque, officiellement, il n'y avait rien de plus petit qu'un atome.
Puis, rien de plus petit qu'un neutron, quarks, etc Actuellement, il me semble qu'on en est au gluon

Après, il faudrait un pro de la physique quantique pour vraiment en parler, je ne fait que simplifié ce que j'ai retenu d'une version déja simplifié.
+ 1 -

moustif En réponse à Flaneur Vermisseau

Ca me fait penser au mot Atome qui vient du Grec et qui désigne précisément quelque chose qu'on aurait essayer de couper jusqu’à l'infini

« a- » , préfixe qui a un sens privatif, « temnein », verbe qui signifie couper
« qui ne peut pas être coupé »
Et pour l'infini de l'univers, heu, sans patate.
+ 2 -

Oncledams Vermisseau

Prendre la photo avec le flash de chats la nuit, copier/coller en vrac dans paint...
+ 1 -

Peevee LoMBriK addict !

Heureusement que l'on arrive à prendre de belle photos d'OVNI de nos jours.
+ 4 -

Gu0sur20 Vermisseau

J'ai le même à la maison. 34,80 € le rouleau.

https://pixers....ts-autocollants
Image de Gu0sur20
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