Peinture à l’huile de John Everest Millais exposée pour la première fois en 1851 à la Royal Academy de Londres.
Elle fait référence à un poème de Tennyson de 1830, lui-même faisant référence à Mariana de Shakespeare dans Mesure pour Mesure.
Lors de sa présentation il semblerait que le tableau a été étrillé par des critiques professionnels et le public. Seul Ruskin (Mécène de Millais ) défendit le tableau en arguant que rien n’était comparable, dans toute l’Academy, au travail de Millais à propos des drapés et notamment la nappe blanche.
Envoyé par feyfey le 13 janvier 2021 à 23h54
Libel Vermisseau
norbertdeterre Vermisseau
LIndien Lombric Shaolin
fwan6 En réponse à LIndien cabwL
LIndien En réponse à fwan6 Lombric Shaolin
fwan6 En réponse à LIndien cabwL
(Sache que je tuerais ma propre mère pour une vanne ou une petite phrase. N'y vois donc pas une attaque personnelle)
jose_cahuette Vermisseau
Guaruda Asticot
Les textures sont superbes au point qu'on pourrait imaginer le ressentie des différents types de tissus.
La posture n'est pas vulgaire et le tableau en lui-même non plus. Après je ne connais pas l’œuvre de Shakespeare...
Hyper-canard En réponse à Guaruda Vermisseau
Ced En réponse à Guaruda Lombrik
Exactement au même moment était publié le conte "le Joueur de flûte de Hamelin" (Der Rattenfänger von Hameln) par les frères Grimm (première publication en 1816), dépeignant la ville de Hamelin mourant de faim et envahie par les rats mangeant les maigres réserves restantes. Le joueur de flûte parvient à libérer la ville des rats en les noyant dans la Weser à l'aide de sa flûte, mais les habitants refusent de le payer. Il se venge en kidnappant les enfants grâce aux charmes de sa flûte.
Du coup, représenter un rat vivant mais, en plus qui ne s'échappe pas, et ce alors que le rat était considéré comme la plus grande des damnations apportant son lot de maladies, et bien ça fait tâche et présage du mauvais augure. Lorsque se rat semble s'accoquiner d'une jeune et jolie femme, un peu lascive et qui semble se foutre du messages des vitraux devant elle comme de l'An 40, c'est encore pire. En plus, l'hiver semble arriver (les feuilles qui tombent) si bien que les gens tapent dans les réserves déjà. Et je ne parle même pas des fioles sur la malle derrière.
Tout ça pour dire que le message est clair : tout le monde doit travailler et ne pas profiter des autres.
Bon, en fait, j'en sais strictement rien.
feyfey En réponse à Guaruda Lombrique girafe cougar chienne poule y dort
Pour le style Millais était un des fondateurs du mouvement préraphaelite ( sortir du conformisme anglais des tableaux sombres de l'époque pour revenir à des toiles avec des couleurs éclatantes, chaudes, vivantes, comme les toiles des maîtres italiens avant Raphaël. ) donc ses toiles étaient hors cadre académique.
Pour le fond Mariana est représentée dans une position dite lascive ( Pour l'époque hein ) en se lamentant de ne point revoir son amoureux alors qu'elle se tient devant une image médiévale de la vierge.
Guaruda En réponse à feyfey Asticot
Comme quoi bien que les temps change et les mentalité aussi, finalement on reviens et tourne toujours un peu autour des mêmes sujets.
Melloctopus Hiiîîîiiihuuuha sticot
comptesupprime60054 Lombrik
emerson En réponse à comptesupprime60054 Archi-ver