2020 veut vraiment notre mort - 2

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Les criquets pèlerins avaient déjà fait des ravages en février.
D'après les spécialistes, la reproduction printanière entraînera une ultérieure augmentation des infestations acridiennes en Afrique de l’est, dans l’est du Yémen et dans le sud de l’Iran au cours des prochains mois.
(je vous met le lien cliquable en commentaire)

Envoyé par Pepette le 3 mai 2020 à 21h56

+ 1 -

Pepette Lombrikette

plus d'infos ici :
http://www.fao....info/index.html

il y a sur cette page un lien vers un pdf qui montre la situation en février, et un autre qui explique les prévisions pour mi mai.
+ 5 -

Nap Vermisseau

d'accord...

et c'est quand qu'il pleut des grenouilles?
+ 30 -

Vostok Vermisseau

Image de Vostok
+ 1 -

lebaud07 En réponse à Vostok

ils crèvent de faim, et ils laissent la bouffe s'échapper... c'est malheureux !
+ 1 -

Pepette En réponse à lebaud07 Lombrikette

Voici quelques recettes en provenance des pays touchés par les criquets :

Tinjiya (recette tswana): retirer les ailes et les pattes postérieures des criquets, faire bouillir dans un peu d’eau jusqu’à ce que les criquets ramollissent. Saler si nécessaire et faire brunir dans un peu de graisse. Servir avec du maïs.

Sikonyane (recette swazi): préparer des braises et faire rôtir les criquets entiers dessus. Oter la tête, les ailes et les pattes ; seul le corps se mange. Les habitants du Lesotho utilisent surtout les criquets comme nourriture de voyage. La tête et les derniers segments des pattes postérieures sont retirées, le reste est laissé à rôtir au-dessus des braises. Les criquets rôtis sont alors écrasés avec un pilon jusqu’à obtention d’une poudre fine. Celle-ci peut être conservée longtemps et transportée lors des voyages. On prépare également des criquets séchés pour l’hiver. Les pattes séchées sont appréciées pour leur goût.

Cambodge : prendre plusieurs douzaines de criquets, de préférence des femelles, inciser l’abdomen sur toute sa longueur et y placer une arachide. Faire légèrement griller dans un wok ou une poêle très chaude, ajouter un peu d’huile et de sel (si nécessaire). Ne pas faire trop cuire ou brûler.

Grillé : préparer les braises ou le charbon de bois. Embrocher une douzaine de criquets sur une pique par le milieu de l’abdomen. Pour ne manger que l’abdomen, retirer les pattes et les ailes avant ou après cuisson. Prévoir plusieurs brochettes par personne. Placer les brochettes au-dessus des braises brûlantes et faire griller les criquets en les retournant régulièrement pour éviter de les faire brûler et jusqu’à ce qu’ils prennent une coloration brun-doré.

Aux Philippines, les criquets sont considérés à San Fernando, Pampanga, comme un plat spécial agréable au goût, cuisiné selon le mode ‘adobo’. Adobo est un plat populaire habituel des Philippines, et donc un plat national chez les philippins. Habituellement préparé à partir du porc, de poulet ou des deux, il est lentement cuit dans une sauce au soja, du vinaigre, de l’ail écrasé, des feuilles de laurier et des grains de poivre noir, et souvent doré au four ou sauté à la poêle par la suite pour obtenir les bords croustillants désirés. Ce plat est originaire de la région nord des Philippines. Généralement emporté par les montagnards et voyageurs philippins, la durée de conservation assez longue de ce plat, obtenue grâce à un de ses ingrédients de base, en particulier le vinaigre qui empêche la croissance des bactéries, est bien connue.
Conseil : Remplacer le poulet ou le porc par les criquets.
+ 1 -

lebaud07 En réponse à Pepette

Au pire, tu fais des raviolis ou une bolognaise... Voire de simples boulettes aux herbes.
+ 4 -

jose_cahuette Vermisseau

Image de jose_cahuette
+ 7 -

Orme Dresseuse de lombriks

Famine : check
Pestilence : check
Guerre : check

... 'Manque plus que Mort et on y est.
Image de Orme
+ -1 -

nagafen Vermisseau

« [...] Elles couvrirent la surface de toute la terre, et la terre fut dans l’obscurité ; elles dévorèrent toute l’herbe de la terre et tout le fruit des arbres, tout ce que la grêle avait laissé ; et il ne resta aucune verdure aux arbres ni à l’herbe des champs, dans tout le pays d’Égypte. [...] »

— Exode 10,13-14,19
+ 0 -

Acide Doublombrik

J'ai jamais compris pourquoi contre les nuages d'insectes on n'y va pas au lance flamme, en direction du ciel afin de ne pas détruire le peu de végétation qu'il reste
+ 0 -

Pepette En réponse à Acide Lombrikette

(extrait du site mis en lien au dessus)

Y a t-il des alternatives aux pesticides chimiques conventionnels pour tuer les criquets ?

D’importants efforts de recherche sont en cours sur la lutte biologique et les alternatives aux pesticides chimiques conventionnels pour la lutte contre le Criquet pèlerin. Les recherches concernent en premier lieu les organismes pathogènes et les régulateurs de croissance des insectes. Jusqu’à maintenant, la lutte utilisant prédateurs et parasites est restée limitée du fait de la capacité des locustes à migrer rapidement loin de leurs ennemis naturels. Bien que des filets ou des aspirateurs géants, des lance-flammes et des lasers aient été proposés comme alternatives dans le passé, ils ne furent pas retenus. Les hommes et les oiseaux consomment souvent les criquets mais dans une proportion qui ne permet pas de diminuer significativement les effectifs acridiens sur de grandes surfaces.


Pourquoi la lutte contre le Criquet pèlerin est-elle si difficile ?

Il y a plusieurs raisons à la difficulté de combattre avec succès le Criquet pèlerin. Entre autres
1) l’immensité de l’aire dans laquelle peut se rencontrer le Criquet pèlerin (16 à 30 millions de km2)
2) l’isolement et la difficulté d’accès de certaines zones
3) l’insécurité et la dangerosité de certaines zones (présence de mines, par exemple)
4) les ressources limitées pour le suivi et la lutte antiacridienne dans certains des pays affectés
5) le manque d’infrastructures de base (routes, moyens de communication, approvisionnement en eau et nourriture) dans beaucoup de pays
6) la difficulté de maintenir des effectifs suffisants de personnel bien formé et d’assurer les frais de fonctionnement durant les longues périodes de rémission pendant lesquelles il y a peu ou pas d’activité acridienne
7) les situations politiques au sein des pays affectés,
8) la difficulté d’organiser et de mettre en œuvre des opérations de lutte durant lesquelles les pesticides doivent être appliqués directement sur les criquets
9) la difficulté de prévoir les résurgences compte tenu de l’irrégularité de tels événements et des précipitations dans les biotopes acridiens.
+ 0 -

Orme En réponse à Pepette Dresseuse de lombriks

On s'y prends mal: il suffirait d'insérer un gène mutant qui rends les criquets carnivores, et hop! Plus de problème de famine en Afrique! :D
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