À la fin des années 60, la photo couleur existait déjà , mais elle était encore rarement utilisée. Elle s'est généralisée durant les années 70. La photo noir et blanc a disparu dans les années 80, tandis que la photo couleur se démocratisait avec des matériels de plus en plus abordables. La photo numérique a commencé à s'imposer au milieu des années 2000.
Par exemple, dans ma famille toutes les photos prises ces 40 dernières années étaient en couleurs. Les plus anciennes ont même une qualité exceptionnelle, notamment grâce aux matériels utilisés (car à l'époque on n'achetait pas chinois et les appareils en plastique n'existaient pas encore).
Par conséquent, si Marie-Bérangère avait 18 ans en 1968 (âge où l'on reçoit normalement le bac), elle pourrait par exemple n'avoir que 40 ans sur cette photo si celle-ci date de 1990.
Sinon, il est très improbable qu'on ait pu donner le baccalauréat à une personne aussi mauvaise en orthographe en 1968, puisqu'à l'époque, pour faire partie des privilégiés qui atteignaient ce niveau d'étude (moins de 20% de la classe d'âge), il fallait déjà parfaitement maîtriser le français à l'écrit et à l'oral. À l'évidence, Marie-Bérangère aurait déjà été recalée au brevet et n'aurait pas non plus réussi le certificat d'études primaires.
En revanche, sans tomber dans cet excès, on sait qu'aujourd'hui une grande part des nouveaux bacheliers ont un faible niveau en orthographe et en grammaire.
Ce que je voulais simplement rappeler, c'est qu'après les événements de Mai-Juin 68, les mouvements de grève (dont ceux des profs et des lycéens) furent parfois fort longs. Pour se donner bonne conscience (et parce que les programmes étaient loin d'être bouclés) tous les pédagos-gauchos furent très-très-très-très généreux lors des épreuves et que le précieux diplôme fut attribué fort généreusement à des bandes de petits branleurs qui n'avaient pas foutu une rame depuis des semaines et des semaines... D'où la mauvaise réputation de la cuvée 1968.
Mais j'étais au courant. C'est pour ça que le fichier m'a fait rigolé et que je lui ai mis +1.
La réputation de nombre de bacheliers de 1968 était certainement méritée... à l'époque. Néanmoins, compte tenu de la forte sélection qui s'opérait alors dans les études, l'orthographe de Marie-Bérangère paraît totalement irréaliste (rater sa dernière année de lycée ne rend pas quasi-illettré), bien plus que celle de Kevin qui aujourd'hui n'a pas encore passé le bac.
J"avais bien compris mais, tu sais, mon outrance est à peine exagérée. Je suis effaré de l'orthographe de mes contemporains, et pas seulement des jeunes générations. Il ne nous reste plus que ça : la langue. Sans doute seront-ils contents lorsqu'on parlera (et qu'on écrira) une sorte de sabir anglo-américano-slanguesque.
Mais l'orthographe, c'est la science des ânes. C'est bien connu. Ca a été sciemment complexifié pour servir d'outil de sélection à une époque où on avait besoin d'ânes qui ne posent pas trop de questions pour porter des trucs lourds. Tu t'es déjà demandé pourquoi on dit de la soupe et pas de le sel ?
Le problème, c'est que le niveau d'étude moyen augmente bien plus vite que le niveau d'éducation nécessaire pour remplir son rôle dans la société. Du coup il y à un long moment d'adaptation à la fin de l'école.
La soi-disant « science des ânes » permet tout d'abord, par son apprentissage, de former l'esprit, et par son application, de lire et de comprendre rapidement les idées exprimées sans devoir perdre son temps à déchiffrer et à tenter de reconnaître les mots.
L'orthographe n'a jamais été complexifiée, bien au contraire. Au commencement, la graphie retranscrivait une phonétique variée. Elle a surtout été influencée par les profits qu'en tiraient ceux dont l'écriture était le métier. Elle n'a réellement commencé à être homogénéisée que sous François 1er, du fait des besoins de normalisation requis par la généralisation du français comme langue officielle, dans le but de fédérer et de centraliser le royaume. Richelieu a fondé l'Académie française avec le même objectif, afin que soit rédigé un ouvrage de référence fixant l'orthographe d'État. Le dictionnaire, basé sur des principes étymologiques, a ensuite continué d'évoluer sous l'influence des usages. Depuis le XVIIIe siècle, les réformes successives de l'orthographe ont eu pour objectif de la simplifier, avec plus ou moins de succès (les dernières en date n'ayant pratiquement pas été suivies d'effet).
L'orthographe a tout autant servi de moyen de sélection sociale que la philosophie, les mathématiques ou les sciences. Mais l'argent et l'entre-soi restent quoi qu'il en soit bien plus efficaces.
Si le niveau d'éducation moyen augmente, c'est parce que les connaissances progressent et que la durée moyenne des études s'allonge. Mais la durée des études s'allonge plus vite que le niveau d'éducation correspondant, lequel aurait plutôt tendance à baisser.
Enfin, il est normal de devoir s'adapter quand on entre dans la vie active, parce que recevoir un enseignement et travailler dans une entreprise sont des activités radicalement différentes, et parce que le monde de l'éducation et celui du travail n'attendent pas la même chose des individus.
On dit sensiblement la même chose, en fait. On trouve juste ça bien, ou pas. Améliorable, où pas à des endroits différents. Moi, perso, ça m'embête de ne pas savoir expliquer pourquoi "de la" c'est bon et pas "de le". Parce-que c'est un cas concret pour moi et que j'ai un peu honte d'avoir une langue maternelle si inutilement compliquée.
Là on est sur un problème de langue plutôt que d'orthographe.
La question concerne plus particulièrement la langue parlée. Influencé par l'usage oral, « de le » (en latin) a subi des contractions successives au fil des époques, pour donner « del » puis « deu » et enfin « du ». « Des » et « d' » (devant une voyelle) résultent du même processus de contraction, tandis que « de la » n'a pas varié.
La richesse de notre langue est une bonne chose en soi, parce qu'elle permet de discriminer, d'appréhender et d'échanger une grande variété de sens et de nuances, et qu'elle donne ainsi accès à des concepts et à des raisonnement complexes. En contrepartie, son apprentissage est long et difficile, mais il participe grandement au développement de notre cerveau et de notre intelligence. Les langues plus simples ont tendance à rendre la communication plus difficile et moins précise, et interdisent l'accès à certaines notions. À l'inverse, des langues plus riches que la nôtre dans certains domaines portent des significations qui nous restent étrangères. Globalement, nous sommes loin d'être les plus mal lotis, avec une langue très développée (je ne parle pas de l'organe buccal) et une orthographe relativement pertinente et accessible (comparée au chinois, par exemple).
Le Chinois, je ne connais pas trop. Mais je crois que comme dans d'autres langues asiatiques, ill n'y a pas trop de conjugaisons par exemple. Et effectivement, peut-être une moins grande précision que le Français. Je t'accorde que le Français est précis. L'est-il moins que l'Anglais par exemple? Moi je crois que la conjonction précision + complexité inutile nous rend plus attentif au message qu'au messager. De fait les asiatiques, qui ont souvent, a certains égards, une langue moins précise que la nôtre sont du coup plus attentifs à leur interlocuteurs. Je prétend que leur politesse légendaire est le fruit de cette différence. Je suis un peu tout seul à penser ça. Même ma femme n'est pas tout à fait d'accord avec ça. Elle pense juste que je suis un peu rustre :).
Je pige pas ta polémique : qui en a quelque chose à foutre du bac en 2020 ?
Ça fait longtemps qu'il n'est plus qu'une étape administrative, personne d'autre que les écoles n'y fait attention.
Et ça retient même pas les crétins, je l'ai eu avec mention.
Pour ma culture perso (je suis belge), qu'apporte le bac?
Le droit au chômage, le droit d'inscription aux études supérieures (si oui à toutes ou des options déterminent également l'entrée?
Le bac permet en effet de continuer ses études.
A part ça ... Je ne sais pas.
Malheureusement en France, les diplômes priment sur les compétences ( je connais par exemple le cas d'un dentiste, dûment diplômé de sa faculté dans les années 70, qui continue d'exercer alors qu'il travaille vraiment comme un goret (tout doit être repris par un de ses confrères) ... Mais il a son diplôme, son matériel jamais lavé depuis les années 70, et il peut te prendre dans rendez vous n'importe quand !).
Ok. En Belgique, les élèves passent des examens chaque année pour passer en classe supérieur de 12 à 18 ans.
Ensuite on obtient le CESS qui te permet de t'inscrire à l'unif (études sup type long) ou haute école (études sup type court). On est libre de s'inscrire où on veut. À titre perso, étant en option sciences fortes, je suis aujourd'hui assistant social. Parfois, des personnes sans CESS arrivent à s'inscrire en haute école après avoir passé un examen d'entrée mais c'est assez anecdotique.
Le CESS ne permet plus d'obtenir les allocs de chômage. Le diplôme bac (type court) ou le master (type long) te le permet après un an de stage d'attente.
Les diplômes et les capacités, c'est encore un autre débat. Il n'y a effectivement pas de corrélation entre la capacité d'étudier et la capacité d'agir comme un être humain ou d'agir intelligemment.
Les diplômes sont censés garantir le niveau d'instruction et de compétences acquises.
Le premier problème c'est que, de plus en plus souvent, les diplômes sont obtenus trop facilement. Concernant le bac, le fait est qu'on vise depuis 40 ans à délivrer ce diplôme à 80% de chaque classe d'âge (ce taux a été approché mais n'a pas été atteint). Les concessions réalisées dans les études et les épreuves pour y parvenir ont assurément nui au niveau global des diplômés.
Le second problème, c'est que dans le monde néolibéral actuel, on pense à tort que les diplômes n'ont pour but que de permettre aux patrons de sélectionner leurs employés pour réaliser les tâches dont ils ont besoin. En d'autres termes, certains souhaiterait juste y voir des indicateurs d'« employabilité ». En fait, de nombreux diplômes servent avant tout à sanctionner un niveau d'instruction des citoyens et à opérer des sélections dans leur cursus. L'exercice correct d'un métier requiert quant à lui le plus souvent une expérience en entreprise qui ne se limite pas à quelques mois de stage. Mais dans bien des cas, les patrons embauchent de jeunes diplômés pour exploiter d'emblée leurs compétences, alors qu'ils devraient plutôt tirer partie de leur instruction pour parfaire leur formation pratique. Bien évidemment, cela est peu compatible avec la tendance actuelle des entreprises à jeter leurs employés dès qu'elles ont fini de s'en servir. C'est la raison pour laquelle, abandonnant les avantages d'une scolarité inutilement longue, on commence à réorienter l'éducation vers des formations qualifiantes courtes de plus en plus précoces (... si l'on continue dans cette direction, on finira peut-être par délivrer des diplômes de mineur de fond à la fin de la maternelle).
C'est le premier diplôme universitaire en France et il est le premier diplôme à être reconnu internationalement. Comme le A-level dans le Commonwealth ou le Leaving Cert en Irlande.
En France les diplômes ne valent plus vraiment grand chose.
Avant si tu n'avais pas le brevet des collèges (fin 3ème) tu ne pouvais pas aller au lycée et donc avoir ton bac à la fin du lycée. Ce n'est plus le cas.
Idem pour le bac, avant il était indispensable pour entrer à l'université, maintenant il reste un plus pour ne pas être en bas de liste, mais si tu postule dans une petite université t'en as pas forcément besoin.
Les BTS (Brevet de Technicien Supérieur) sautent à tour de rôle quand ils sont modifiés. Donc pour peu que la modification soit mal faite et hop ton diplôme n'est plus reconnu par l'état.
Après les formations en alternance genre CAP, BEP, je ne sais pas comment ça se passe.
Pour certains tafs on va te demander d'avoir fait une formation "non-diplomante" ou alors "auto-diplomante" pour être pris (et assuré) alors que tu as un niveau bien supérieur via tes études. J'ai eût ce cas via mon BTS d'animation (2 ans d'études) mais je n'avais pas fait la formation BAFA (quelques mois de formation) du coup être moniteur en centre aéré ou même garde d'enfant pendant les vacances d'été après mon BTS ne m'était pas possible.
Et dans certain taf avoir un diplôme n'est même pas une garantie suivant l'organisme qui te l'a délivré. Dans mon taf de soigneur animalier, quelqu'un qui a obtenu son diplôme via les organismes de formation à distance va bien galérer pour trouver du taf (déjà que c'est pas simple) puisque dans le milieu on juge ce genre de formation très incomplète.
Bref comme d'habitude en France on essaye de faire bonne figure.
Les fameux cours à distance. Beaucoup d'arnaques là-dedans. En Belgique, il y a une liste d'organismes reconnus par la Fédération Wallonie-Bruxelles dont les diplômes et certificats valent quelque chose. Ils sont peu nombreux...
BarneyGumbles Lombric Shaolin
_pepe_ En réponse à BarneyGumbles
Par exemple, dans ma famille toutes les photos prises ces 40 dernières années étaient en couleurs. Les plus anciennes ont même une qualité exceptionnelle, notamment grâce aux matériels utilisés (car à l'époque on n'achetait pas chinois et les appareils en plastique n'existaient pas encore).
Par conséquent, si Marie-Bérangère avait 18 ans en 1968 (âge où l'on reçoit normalement le bac), elle pourrait par exemple n'avoir que 40 ans sur cette photo si celle-ci date de 1990.
Sinon, il est très improbable qu'on ait pu donner le baccalauréat à une personne aussi mauvaise en orthographe en 1968, puisqu'à l'époque, pour faire partie des privilégiés qui atteignaient ce niveau d'étude (moins de 20% de la classe d'âge), il fallait déjà parfaitement maîtriser le français à l'écrit et à l'oral. À l'évidence, Marie-Bérangère aurait déjà été recalée au brevet et n'aurait pas non plus réussi le certificat d'études primaires.
En revanche, sans tomber dans cet excès, on sait qu'aujourd'hui une grande part des nouveaux bacheliers ont un faible niveau en orthographe et en grammaire.
Maurice En réponse à _pepe_ Versus
A ui, 2000 sa sékri 2 1000 et pas 2000, kel boloss !
le-long-brick En réponse à _pepe_ Longbric
_pepe_ En réponse à le-long-brick
La réputation de nombre de bacheliers de 1968 était certainement méritée... à l'époque. Néanmoins, compte tenu de la forte sélection qui s'opérait alors dans les études, l'orthographe de Marie-Bérangère paraît totalement irréaliste (rater sa dernière année de lycée ne rend pas quasi-illettré), bien plus que celle de Kevin qui aujourd'hui n'a pas encore passé le bac.
le-long-brick En réponse à _pepe_ Longbric
Cyclomore En réponse à le-long-brick Vermisseau
Le problème, c'est que le niveau d'étude moyen augmente bien plus vite que le niveau d'éducation nécessaire pour remplir son rôle dans la société. Du coup il y à un long moment d'adaptation à la fin de l'école.
_pepe_ En réponse à Cyclomore
L'orthographe n'a jamais été complexifiée, bien au contraire. Au commencement, la graphie retranscrivait une phonétique variée. Elle a surtout été influencée par les profits qu'en tiraient ceux dont l'écriture était le métier. Elle n'a réellement commencé à être homogénéisée que sous François 1er, du fait des besoins de normalisation requis par la généralisation du français comme langue officielle, dans le but de fédérer et de centraliser le royaume. Richelieu a fondé l'Académie française avec le même objectif, afin que soit rédigé un ouvrage de référence fixant l'orthographe d'État. Le dictionnaire, basé sur des principes étymologiques, a ensuite continué d'évoluer sous l'influence des usages. Depuis le XVIIIe siècle, les réformes successives de l'orthographe ont eu pour objectif de la simplifier, avec plus ou moins de succès (les dernières en date n'ayant pratiquement pas été suivies d'effet).
L'orthographe a tout autant servi de moyen de sélection sociale que la philosophie, les mathématiques ou les sciences. Mais l'argent et l'entre-soi restent quoi qu'il en soit bien plus efficaces.
Si le niveau d'éducation moyen augmente, c'est parce que les connaissances progressent et que la durée moyenne des études s'allonge. Mais la durée des études s'allonge plus vite que le niveau d'éducation correspondant, lequel aurait plutôt tendance à baisser.
Enfin, il est normal de devoir s'adapter quand on entre dans la vie active, parce que recevoir un enseignement et travailler dans une entreprise sont des activités radicalement différentes, et parce que le monde de l'éducation et celui du travail n'attendent pas la même chose des individus.
Cyclomore En réponse à _pepe_ Vermisseau
_pepe_ En réponse à Cyclomore
La question concerne plus particulièrement la langue parlée. Influencé par l'usage oral, « de le » (en latin) a subi des contractions successives au fil des époques, pour donner « del » puis « deu » et enfin « du ». « Des » et « d' » (devant une voyelle) résultent du même processus de contraction, tandis que « de la » n'a pas varié.
La richesse de notre langue est une bonne chose en soi, parce qu'elle permet de discriminer, d'appréhender et d'échanger une grande variété de sens et de nuances, et qu'elle donne ainsi accès à des concepts et à des raisonnement complexes. En contrepartie, son apprentissage est long et difficile, mais il participe grandement au développement de notre cerveau et de notre intelligence. Les langues plus simples ont tendance à rendre la communication plus difficile et moins précise, et interdisent l'accès à certaines notions. À l'inverse, des langues plus riches que la nôtre dans certains domaines portent des significations qui nous restent étrangères. Globalement, nous sommes loin d'être les plus mal lotis, avec une langue très développée (je ne parle pas de l'organe buccal) et une orthographe relativement pertinente et accessible (comparée au chinois, par exemple).
Cyclomore En réponse à _pepe_ Vermisseau
Rodrigo Jeune asticot
Ça fait longtemps qu'il n'est plus qu'une étape administrative, personne d'autre que les écoles n'y fait attention.
Et ça retient même pas les crétins, je l'ai eu avec mention.
_pepe_
Astre_radieux Ver luisant
Le droit au chômage, le droit d'inscription aux études supérieures (si oui à toutes ou des options déterminent également l'entrée?
Petitprout En réponse à Astre_radieux Vermisseau
A part ça ... Je ne sais pas.
Malheureusement en France, les diplômes priment sur les compétences ( je connais par exemple le cas d'un dentiste, dûment diplômé de sa faculté dans les années 70, qui continue d'exercer alors qu'il travaille vraiment comme un goret (tout doit être repris par un de ses confrères) ... Mais il a son diplôme, son matériel jamais lavé depuis les années 70, et il peut te prendre dans rendez vous n'importe quand !).
Astre_radieux En réponse à Petitprout Ver luisant
Ensuite on obtient le CESS qui te permet de t'inscrire à l'unif (études sup type long) ou haute école (études sup type court). On est libre de s'inscrire où on veut. À titre perso, étant en option sciences fortes, je suis aujourd'hui assistant social. Parfois, des personnes sans CESS arrivent à s'inscrire en haute école après avoir passé un examen d'entrée mais c'est assez anecdotique.
Le CESS ne permet plus d'obtenir les allocs de chômage. Le diplôme bac (type court) ou le master (type long) te le permet après un an de stage d'attente.
Les diplômes et les capacités, c'est encore un autre débat. Il n'y a effectivement pas de corrélation entre la capacité d'étudier et la capacité d'agir comme un être humain ou d'agir intelligemment.
SpyMeBastards En réponse à Astre_radieux Vermisseau
_pepe_ En réponse à Petitprout
Le premier problème c'est que, de plus en plus souvent, les diplômes sont obtenus trop facilement. Concernant le bac, le fait est qu'on vise depuis 40 ans à délivrer ce diplôme à 80% de chaque classe d'âge (ce taux a été approché mais n'a pas été atteint). Les concessions réalisées dans les études et les épreuves pour y parvenir ont assurément nui au niveau global des diplômés.
Le second problème, c'est que dans le monde néolibéral actuel, on pense à tort que les diplômes n'ont pour but que de permettre aux patrons de sélectionner leurs employés pour réaliser les tâches dont ils ont besoin. En d'autres termes, certains souhaiterait juste y voir des indicateurs d'« employabilité ». En fait, de nombreux diplômes servent avant tout à sanctionner un niveau d'instruction des citoyens et à opérer des sélections dans leur cursus. L'exercice correct d'un métier requiert quant à lui le plus souvent une expérience en entreprise qui ne se limite pas à quelques mois de stage. Mais dans bien des cas, les patrons embauchent de jeunes diplômés pour exploiter d'emblée leurs compétences, alors qu'ils devraient plutôt tirer partie de leur instruction pour parfaire leur formation pratique. Bien évidemment, cela est peu compatible avec la tendance actuelle des entreprises à jeter leurs employés dès qu'elles ont fini de s'en servir. C'est la raison pour laquelle, abandonnant les avantages d'une scolarité inutilement longue, on commence à réorienter l'éducation vers des formations qualifiantes courtes de plus en plus précoces (... si l'on continue dans cette direction, on finira peut-être par délivrer des diplômes de mineur de fond à la fin de la maternelle).
Ced En réponse à Astre_radieux Lombrik
Guaruda En réponse à Astre_radieux Asticot
Avant si tu n'avais pas le brevet des collèges (fin 3ème) tu ne pouvais pas aller au lycée et donc avoir ton bac à la fin du lycée. Ce n'est plus le cas.
Idem pour le bac, avant il était indispensable pour entrer à l'université, maintenant il reste un plus pour ne pas être en bas de liste, mais si tu postule dans une petite université t'en as pas forcément besoin.
Les BTS (Brevet de Technicien Supérieur) sautent à tour de rôle quand ils sont modifiés. Donc pour peu que la modification soit mal faite et hop ton diplôme n'est plus reconnu par l'état.
Après les formations en alternance genre CAP, BEP, je ne sais pas comment ça se passe.
Pour certains tafs on va te demander d'avoir fait une formation "non-diplomante" ou alors "auto-diplomante" pour être pris (et assuré) alors que tu as un niveau bien supérieur via tes études. J'ai eût ce cas via mon BTS d'animation (2 ans d'études) mais je n'avais pas fait la formation BAFA (quelques mois de formation) du coup être moniteur en centre aéré ou même garde d'enfant pendant les vacances d'été après mon BTS ne m'était pas possible.
Et dans certain taf avoir un diplôme n'est même pas une garantie suivant l'organisme qui te l'a délivré. Dans mon taf de soigneur animalier, quelqu'un qui a obtenu son diplôme via les organismes de formation à distance va bien galérer pour trouver du taf (déjà que c'est pas simple) puisque dans le milieu on juge ce genre de formation très incomplète.
Bref comme d'habitude en France on essaye de faire bonne figure.
Astre_radieux En réponse à Guaruda Ver luisant
SpyMeBastards Vermisseau