Comme vous le savez tous, le vélo de la mère à Ced a servi à consolider je ne sais quel mur dans je ne sais quelle forteresse bretonne du Moyen-Âge. Heureusement pour nous, ce modèle a été tiré en de multiples exemplaires et, chance, j'en ai un...

Je l'ai récupéré de quelqu'un qui avait plus de considération pour les bicyclettes que le père de Ced, mais qui n'était pas soigneux soigneux...

une selle à la va que je te pousse, des poignées en chatterton, poussiéreux et plein de vieille graisse...( et je vous parle pas du feu arrière, taillé a la serpe)

Vous vous rappelez la recette : WD40, Bulgom et polish, laine d'acier..

J'ai changé la selle ( pour une jolie Brokks), cousu des poignées en cuir et remplacé avantageusement les vieux bouchons de guidon par le modèle en liège qu'on trouve à tous les coins de rue par chez moi....

Ce modèle à une particularité (la mère de Ced aussi me direz vous : elle est la mère de Ced), si vous regardez attentivement les basses arrières, au niveau de la roue, on aperçoit les 2 petits trous où aurait du être fixé le dérailleur, et pourtant, même en cherchant, je ne trouvais pas de trace du "chemin" qu'aurait du emprunter le câble de ce dit dérailleur...

Et pourquoi ? Ben, parce que y'en avait pas! Il y avait ce qu'on appelle un moyeu Archer Sturmey, un miracle de technologie du siècle dernier où les vitesses sont DANS le moyeux, pas de déraillage; simplicité de fonctionnement (mais pas de démontage)