C'est à vous de décider si ce fichier doit être mis en avant.
Fin du vote dans .
Oui !
Non
Résultat du vote :
Fin du vote dans . Il doit y avoir un minimum de 70% de votes positifs pour passer en sélection.
Une fois n'est pas coutume, je participe. Parce que j'ai toujours eu un problème avec l'art contemporain mais c'est la première fois que j'en vois une critique basée sur un angle historico-culturel plutôt que purement philosophique. Après Franck Lepage on aime ou pas. « Haters gonna hate »
Sinon, sur le site de l'INA il y a une bonne interview de David Rockefeller : L'art aux Etats-Unis : David Rockefeller et Marcel Duchamp
(le site est en maintenance là par-contre) https://www.goo...le&ie=UTF-8
C'était super intéressant ! Après je ne suis pas méga d'accord, et pourtant pas un énorme amateur d'art contemporain. Et encore moins un grand expert, donc mon avis ne vaut sans doute pas grand chose. Là où ça m'a fait tiquer, dans le désordre :
- L'art contemporain ne renie pas le beau, mais questionne la notion d'esthétique. En gros on peut trouver de l'intérêt, être touché par quelque chose qui n'est pas beau, mais qui interpelle.
- Le fait que la CIA l'ait financé, que ça se soit ultra libéralisé, tout ce que vous voulez, soit on le voit dans le sens CIA + Riches --> Art Contemporain, soit on le voit comme une forme d'art particulièrement adaptée à sa monétisation et sa réappropriation par des instances de pouvoir. La seconde version me parait moins gourmande en hypothèses, un opportunisme face à une forme d'art émergente ça sonne mieux à mes oreilles qu'un complot mondial.
- L'art contemporain n'est pas que transgressif, ou ce serait carrément réducteur de dire que TOUS les artistes contemporains se contentent de chier des toiles. Il y en a qui s'attaquent au libéralismes (Cf "C'est une critique acerbe et irrévérencieuse de la société de consommation"), à la guerre, à notre rapport à la religion, au sacré, au dégout, à la peur, à la maladie, à plein de chose que l'art classique traite aussi.
- "Cette forme d'art est creuse de toute forme de propos", c'est tout l'inverse, elle est souvent vierge de technique, et c'est généralement le propos qui est intéressant. Le problème c'est que là où le beau faisait consensus sur le lien entre l'artiste et l'observateur, bah là on est bloqué avec notre interprétation, sans trop être guidé par la beauté de l’œuvre. Mais ce n'est pas neuf ce problème qu'a l'art avec ses interprétations, que tout ceux qui ont fait du français au lycée se replongent dans leur mémoire, et repassent les moments où on faisait dire des trucs à un texte, des trucs tellement perchés que l'auteur même camé aurait jamais imaginé. Bref des artistes d'art contemporain qui chient sur des toiles, ça existe, peut être trop, mais ça n'occulte pas ceux qui ont vraiment une réflexion, un message, qu'il soit évident ou non à saisir.
Après j'y connais pas grand chose non plus, donc si des gens ont un argumentaire plus documenté que moi sur le sujet je suis preneur. Mais là j'avais plutôt l'impression d'une liste non exhaustive des dérives d'une forme d'art. On ne sait pas si elle passera à la postérité, c'est évident, mais je ne sais pas si ce sont les exemples qu'il a donné qu'on utilisera dans un siècle pour trancher la question.
Sinon, au lieu de faire mon chieur, j'adore ce mec, et j'ai que trop peu conscience de la situation des artistes de la main. Et son analyse historique est intéressante. Donc merci pour le fichier.
emerson Archi-ver
Sinon, sur le site de l'INA il y a une bonne interview de David Rockefeller : L'art aux Etats-Unis : David Rockefeller et Marcel Duchamp
(le site est en maintenance là par-contre)
https://www.goo...le&ie=UTF-8
magnussoren Ver (re-)cyclable
Ced En réponse à magnussoren Lombrik
AlTi5 Lombrik pédale
Bob_Bob En réponse à AlTi5 Vermisseau
Cham En réponse à Bob_Bob Lombric
Clansman irkblmo
GentilYeti Pheretima aspergillum
- L'art contemporain ne renie pas le beau, mais questionne la notion d'esthétique. En gros on peut trouver de l'intérêt, être touché par quelque chose qui n'est pas beau, mais qui interpelle.
- Le fait que la CIA l'ait financé, que ça se soit ultra libéralisé, tout ce que vous voulez, soit on le voit dans le sens CIA + Riches --> Art Contemporain, soit on le voit comme une forme d'art particulièrement adaptée à sa monétisation et sa réappropriation par des instances de pouvoir. La seconde version me parait moins gourmande en hypothèses, un opportunisme face à une forme d'art émergente ça sonne mieux à mes oreilles qu'un complot mondial.
- L'art contemporain n'est pas que transgressif, ou ce serait carrément réducteur de dire que TOUS les artistes contemporains se contentent de chier des toiles. Il y en a qui s'attaquent au libéralismes (Cf "C'est une critique acerbe et irrévérencieuse de la société de consommation"), à la guerre, à notre rapport à la religion, au sacré, au dégout, à la peur, à la maladie, à plein de chose que l'art classique traite aussi.
- "Cette forme d'art est creuse de toute forme de propos", c'est tout l'inverse, elle est souvent vierge de technique, et c'est généralement le propos qui est intéressant. Le problème c'est que là où le beau faisait consensus sur le lien entre l'artiste et l'observateur, bah là on est bloqué avec notre interprétation, sans trop être guidé par la beauté de l’œuvre. Mais ce n'est pas neuf ce problème qu'a l'art avec ses interprétations, que tout ceux qui ont fait du français au lycée se replongent dans leur mémoire, et repassent les moments où on faisait dire des trucs à un texte, des trucs tellement perchés que l'auteur même camé aurait jamais imaginé. Bref des artistes d'art contemporain qui chient sur des toiles, ça existe, peut être trop, mais ça n'occulte pas ceux qui ont vraiment une réflexion, un message, qu'il soit évident ou non à saisir.
Après j'y connais pas grand chose non plus, donc si des gens ont un argumentaire plus documenté que moi sur le sujet je suis preneur. Mais là j'avais plutôt l'impression d'une liste non exhaustive des dérives d'une forme d'art. On ne sait pas si elle passera à la postérité, c'est évident, mais je ne sais pas si ce sont les exemples qu'il a donné qu'on utilisera dans un siècle pour trancher la question.
Sinon, au lieu de faire mon chieur, j'adore ce mec, et j'ai que trop peu conscience de la situation des artistes de la main. Et son analyse historique est intéressante. Donc merci pour le fichier.