Autant avec le plastique c'est certain, autant avec le métal c'est peut-être autre chose. Je ne suis pas en expert en métallurgie, mais il semble que la manière de travailler le métal influe beaucoup sur ses capacités de résistances. Avec une imprimante 3D, pas sûr que ces mêmes propriétés puissent être conservées.
Tout a fait ! ça correspondrait plus à de la soudure via imprimante 3D. La structure métallograhique dépend d'énormément des paramètres physico-chimiques. La structure (l'agencement des grains lors du refroidissement ainsi que tout ce qui est dilution dans le métal fondu, santé interne etc..) joue énormément sur la tenue mécanique de l'assemblage soudé final.
Clairement non, pour tout un tas de raison, la forge ne disparaitra pas. Je ne dis pas que l'impression ne viendra pas en complément mais vu le temps que ça prend de forger un vilebrequin (la première pièce de la vidéo, et je parle juste du façonnage) je ne vois pas ce qui pourrai détrôner ce mode de fabrication
En grande série, la forge a encore de l'avenir, c'est sûr. Mais ça fait déjà longtemps que les pièces "bonne matière" en frittage laser on des caractéristiques supérieurs aux fonderies. Et la vitesse, ce n'est pas tout. La forge c'est de l'industrie lourde qui prend une place et une énergie de dingue et qui immobilise un capital très important. Pour le même capital, la même énergie, la même surface on peut aligner combien d'imprimantes MIG qui vont travailler toutes seules en 3*8 sans trop de surveillance? Et il faut mobiliser combien d'ingénieurs pour changer de prod en forge? En impression 3D il suffit d'un gus qui sait modeler et qui comprend qu'il faut éviter les surplombs.
Moi je suis dan la métallurgie, et je ne suis pas si serin que ça.
Je pense que les imprimantes 3D sont surtout portées par l’intérêt récent des journalistes ( et du coup du grand publique. Ou l'inverse ? ).
Pour moi l'imprimante 3D est un mirage que l'ont nous fait miroiter : " bientôt vous pourrez télécharger tout ce que vous souhaitez, chez vous, d'un clique".
C'est comme les voitures volantes de l'an 2000; je les vois pas encore voler...
(quand on voit les gens conduire en 2D, j'ose pas imaginer le commun des gens en avion....)
Je pense, personnellement que les techniques industrielles actuelles ne vont pas être remplacées de sitôt.
Voici quelques éléments que les imprimantes 3D ne pourront faire : https://fr.wiki...C3%A9tallurgie)
De plus, l'imprimante juxtapose des filets de matériaux, qui fusionnent partiellement.
Alors qu'une injection créer un bloc unique dont la résistance mécanique ne peux être que supérieure.
(cf petit schéma)
Je ne suis pas du domaine donc, si je me trompe / omet des choses, fouettez moi vertement ! corrigez moi ! apprenez moi !!
1° C'est pas de l'usinage ça, c'est du forgeage / estampage.
2° L’intérêt des ces techniques par rapport à l'impression 3D c'est que c'est la pièce est beaucoup plus résistante au final de par la structure interne du métal et de ses "fibres" qui sont préservées.
bon, vu que je suis un peu spécialisé dans la métallurgie et dans les imprimantes 3D (j'en construit une genre, là maintenant en fait) je peux répondre vis à vis des questions posées par :
Necropaf, Black et Elsay mais également éclaircir un peu entre Yoshimi et Cyclomore.
quand on dit "imprimante 3D", généralement on pense au procédé FDM qu'on voit sur toutes les imprimantes classiques du commerce (dont le prix est assez abusé quand je vois que je m'en fais une pour une résolution du 1/100mm une fois que j'aurais les vis à billes sur les deux axes x/y, et pour un coût d'environ 700-800€ contre 2000 minimum dans le commerce pour les mêmes dimensions)
bref, en impression 3D on a plusieurs techniques, mais les deux plus grandes catégories sont :
Le dépot de matière.
Le frittage / polymérisation sélective.
pour la non nécessité d'usiner les pièces, clairement c'est pas pour tout de suite, les états de surface obtenus en impression 3D avoisinent souvent les 5µm max , ce qui est très insuffisant pour l'étanchéité dynamique (Ra 0.8µm) ou pour la résistance au matage (Ra 0.4µm).
Par contre, le procédé par frittage de poudres métalliques peut atteindre des précisions très intéressantes (en gros un faisceau laser ou d'électrons balaye une surface de poudre, et fusionne la poudre au contact)
c'est très utilisé pour faire des implants médicaux (où la pièce est complexe, sur mesure et en titane de grade TA6V, chiant à usiner, à forger ou à mouler).
La méthode de fusion par faisceau d'électrons est très intéressante car la fusion des particules se fait dans un vide poussé (vide secondaire), donc il y a une très faible présence d'inclusions gazeuses.
L'impression 3D en général est très intéressante pour obtenir des pièces dont la géométrie est impossible à réaliser avec des procédés classiques en monobloc (et c'est super intéressant dans le spatial ou dans le secteur de la recherche)
là où pour le moment ça merde pas mal avec l'impression 3D, c'est le temps de production d'une pièce qui est monstrueux (souvent plus de 10h d'impression, pendant lesquelles la machine est immobilisée).
En gros pour faire du 1000 pièces/jour il faut 1000 machines et un bon service de maintenance sur site.
les probabilités d'avoir des pannes étant plus grand, de manière exponentielle au nombre de machines (c'est d'ailleurs pour ça que la fusée russe N-1 a explosé: 30 réacteurs, chances très élevées d'avoir une défaillance)
le côté cristallographie métallurgique est aussi assez mauvais en impression 3D, mais des procédés comme la méthode de la zone fondue pourraient permettre l'obtention de matériaux monocristallins faits entièrement en impression 3D (mais on en est loiiin pour l'instant)
En forge / fonderie / injection plastique , les pièces prennent très peu de temps à réaliser, et le nombre de machine est limité. Des maintenances planifiées sont en place, justement pour éviter le coup du "merde, le marteau de la presse 75 000T est en panne, et il n'y a qu'un constructeur au monde qui met 24 mois à la produire"
mais justement, l'impression 3D est en train de prendre de l'élan, il y a de plus en plus d'entreprises et de makers qui font des trucs innovants, cette technologie est dans ses débuts mais permet déjà de faire pas mal de choses.
là je bosse sur un prototype pour faire de la fonderie par cire perdue, le moule sort complet de l'imprimante et il n'y a plus qu'à chauffer et verser du metal en fusion pour obtenir une pièce fonctionnelle, qui nécessitera peut-être quelques usinages pour ses surfaces fonctionnelles.
Quand j'étais gosse, je voulais travailler le métal. puis j'ai vu dans un bouquin la liste des maladies professionnelles associées à la sidérurgie, là mon cerveau a fait "NOPE NOPE NOPE", j'ai fait un 360 et je me suis barré.
AlrX02 Vermisseau
Necropaf LoMBriK addict !
Elsay En réponse à Necropaf Vermisseau
R3faz En réponse à Elsay Vermisseau
Yoshimi En réponse à Necropaf LoMBriK addict !
Cyclomore En réponse à Yoshimi Vermisseau
Moi je suis dan la métallurgie, et je ne suis pas si serin que ça.
Black En réponse à Necropaf Lombric
Pour moi l'imprimante 3D est un mirage que l'ont nous fait miroiter : " bientôt vous pourrez télécharger tout ce que vous souhaitez, chez vous, d'un clique".
C'est comme les voitures volantes de l'an 2000; je les vois pas encore voler...
(quand on voit les gens conduire en 2D, j'ose pas imaginer le commun des gens en avion....)
Je pense, personnellement que les techniques industrielles actuelles ne vont pas être remplacées de sitôt.
Voici quelques éléments que les imprimantes 3D ne pourront faire :
https://fr.wiki...C3%A9tallurgie)
https://fr.wiki...C3%89crouissage
https://fr.wiki...%C3%A9mentation
De plus, l'imprimante juxtapose des filets de matériaux, qui fusionnent partiellement.
Alors qu'une injection créer un bloc unique dont la résistance mécanique ne peux être que supérieure.
(cf petit schéma)
Je ne suis pas du domaine donc, si je me trompe / omet des choses, fouettez moi vertement ! corrigez moi ! apprenez moi !!
Bob29 En réponse à Necropaf Vermisseau
2° L’intérêt des ces techniques par rapport à l'impression 3D c'est que c'est la pièce est beaucoup plus résistante au final de par la structure interne du métal et de ses "fibres" qui sont préservées.
Nap En réponse à Necropaf Vermisseau
Necropaf, Black et Elsay mais également éclaircir un peu entre Yoshimi et Cyclomore.
quand on dit "imprimante 3D", généralement on pense au procédé FDM qu'on voit sur toutes les imprimantes classiques du commerce (dont le prix est assez abusé quand je vois que je m'en fais une pour une résolution du 1/100mm une fois que j'aurais les vis à billes sur les deux axes x/y, et pour un coût d'environ 700-800€ contre 2000 minimum dans le commerce pour les mêmes dimensions)
bref, en impression 3D on a plusieurs techniques, mais les deux plus grandes catégories sont :
Le dépot de matière.
Le frittage / polymérisation sélective.
pour la non nécessité d'usiner les pièces, clairement c'est pas pour tout de suite, les états de surface obtenus en impression 3D avoisinent souvent les 5µm max , ce qui est très insuffisant pour l'étanchéité dynamique (Ra 0.8µm) ou pour la résistance au matage (Ra 0.4µm).
Par contre, le procédé par frittage de poudres métalliques peut atteindre des précisions très intéressantes (en gros un faisceau laser ou d'électrons balaye une surface de poudre, et fusionne la poudre au contact)
c'est très utilisé pour faire des implants médicaux (où la pièce est complexe, sur mesure et en titane de grade TA6V, chiant à usiner, à forger ou à mouler).
La méthode de fusion par faisceau d'électrons est très intéressante car la fusion des particules se fait dans un vide poussé (vide secondaire), donc il y a une très faible présence d'inclusions gazeuses.
L'impression 3D en général est très intéressante pour obtenir des pièces dont la géométrie est impossible à réaliser avec des procédés classiques en monobloc (et c'est super intéressant dans le spatial ou dans le secteur de la recherche)
là où pour le moment ça merde pas mal avec l'impression 3D, c'est le temps de production d'une pièce qui est monstrueux (souvent plus de 10h d'impression, pendant lesquelles la machine est immobilisée).
En gros pour faire du 1000 pièces/jour il faut 1000 machines et un bon service de maintenance sur site.
les probabilités d'avoir des pannes étant plus grand, de manière exponentielle au nombre de machines (c'est d'ailleurs pour ça que la fusée russe N-1 a explosé: 30 réacteurs, chances très élevées d'avoir une défaillance)
le côté cristallographie métallurgique est aussi assez mauvais en impression 3D, mais des procédés comme la méthode de la zone fondue pourraient permettre l'obtention de matériaux monocristallins faits entièrement en impression 3D (mais on en est loiiin pour l'instant)
En forge / fonderie / injection plastique , les pièces prennent très peu de temps à réaliser, et le nombre de machine est limité. Des maintenances planifiées sont en place, justement pour éviter le coup du "merde, le marteau de la presse 75 000T est en panne, et il n'y a qu'un constructeur au monde qui met 24 mois à la produire"
mais justement, l'impression 3D est en train de prendre de l'élan, il y a de plus en plus d'entreprises et de makers qui font des trucs innovants, cette technologie est dans ses débuts mais permet déjà de faire pas mal de choses.
là je bosse sur un prototype pour faire de la fonderie par cire perdue, le moule sort complet de l'imprimante et il n'y a plus qu'à chauffer et verser du metal en fusion pour obtenir une pièce fonctionnelle, qui nécessitera peut-être quelques usinages pour ses surfaces fonctionnelles.
Nodiem Vermisseau
Bobbybat Vermisseau
Chinois11 Ténia koué
nevaram Jeune asticot
Zebulon Man Faye Gang Bang Addict
(Surtout l'arbre à cames et les pignons...)
le_freeman
antho865 En réponse à le_freeman Vermisseau
https://youtu.be/Op4lWRG6EVw?t=17
le_freeman En réponse à antho865