Au matin de la victoire de Trump, c'était assez tordant: on n'entendait plus le terme "expert", qui était remplacé par "professeur à l'unversité un tel", "spécialiste de ceci ou cela", "sociologue", "politogue", etc... Or, il s'agissait des mêmes intervenants que la veille, qui continuaient à tenir le même discours pétri de certitude, en parlant au nom du fameux "peuple", tout en prenant bien soin de s'en exclure...
Aujourd'hui, on entend le "c'est pas nous, c'est eux". Les médias s'autocritiquent un temps, et le cirque continue.
Pourtant, à force de taper sur Trump, de sortir des sondages donnant tous (sauf 1) Clinton vainqueur (vainqueuse?), il était prévisible qu'une partie des électeurs, assurés de la victoire de Clinton, ne se déplaceraient pas puisque, c'était du tout cuit, ils le disent à la télé, dans les journaux, à la radio, sur le net,... Par contre, les soutiens de Trump se sont mobilisés en masse, galvanisés par la campagne de lynchage dont leur candidat était victime depuis un bail et surtout, convaincus qu'il faudrait un miracle pour qu'il soit élu...
Et paf, c'est comme ça qu'on obtient un truc incroyable et prévisible à la fois.
Auto-critique ? Bah en tout cas slate n'as rien a se reprocher, ils sont une reference, regarde, c'est même marqué en description. Le jour ou au lieux de vermisseau tu aura "réference en politique", la je t’écouterais.
Moi j'étais le premier à arborer le titre "The insane" sur mon serveur, bah je peux te dire que je méprisais les autres comme il se doit. À un moment faut les remettre à leur place les gens, sinon ça part en couille.
Si c'est ce qu'ils disent sur le net, alors c'est que ça doit être vrai.
(Vous trouverez une autre application de ce concept dans mon analyse politico-sociétale disponible à l'adresse suivante: http://lelombrik.net/93662#c1238748 )
C'est une des raisons, mais pas la seule. C'est quand même plus complexe que ça à mon avis.
En juillet, j'avais lu cette tribune de Michael Moore. Visionnaire. http://www.huff...b_11192430.html
Ouais ouais mais j'ai pas dit que c'était la seule raison hein. C'est sûr et certain qu'on ne peut pas résumer le résultat à un comportement médiatique, il y a tellement de paramètres à prendre en compte qu'on ne pourrait pas se risquer à en faire une liste exhaustive sans en oublier... Une élection est évidemment complexe, d'autant plus quand elle se déroule dans un pays aussi bigarré que les States. Mais ce comportement des médias n'est pas non plus négligeable, c'est ça que je veux dire.
Plus le temps passe et plus Slate est un torchon. Il y a une époque où c'était un mauvais site d'actualité mais depuis leur refonte notamment on est beaucoup plus proche du magazine putaclic. Et encore, il y a encore quelque mois on pouvait poster des commentaires donc on pouvait encore dénoncer leurs conneries mais ça a pas du leur plaire : ils ont purement et simplement supprimé les commentaires, maintenant ils peuvent étaler leurs conneries de façon totalement décomplexée.
Personnellement une des raisons qui me fait apprécier Slate, c'est justement qu'il n'y a pas de commentaires. Il y a une dizaine d'années j'aimais commenter, discuter, argumenter, échanger sur les forums...Aujourd'hui les rubriques commentaires sont phagocytées par les trolls, payés ou non, et ne valent pas mieux que celles de l'Equipe. Les arguments sont remplacées par les insultes, les échanges par les messages haineux, quand ce ne sont pas des menaces. Alors, qu'il n'y ait pas de commentaires sur Slate est une très bonne chose. A chacun de se faire son opinion sur ce qu'il a lu.
Moi personnellement, j'ai découvert Slate récemment, et je trouve qu'en comparaison de magazines du même genre comme le Nouvel Observateur ou Le Point, les articles sont plutôt de qualité... Par exemples, les articles de Claude Askolovitch valent le détour.
Après, le côté putaclic n'est pas plus pénible que sur Rue 89 ou même Le Monde...
tgx Vermisseau
Au matin de la victoire de Trump, c'était assez tordant: on n'entendait plus le terme "expert", qui était remplacé par "professeur à l'unversité un tel", "spécialiste de ceci ou cela", "sociologue", "politogue", etc... Or, il s'agissait des mêmes intervenants que la veille, qui continuaient à tenir le même discours pétri de certitude, en parlant au nom du fameux "peuple", tout en prenant bien soin de s'en exclure...
Aujourd'hui, on entend le "c'est pas nous, c'est eux". Les médias s'autocritiquent un temps, et le cirque continue.
Pourtant, à force de taper sur Trump, de sortir des sondages donnant tous (sauf 1) Clinton vainqueur (vainqueuse?), il était prévisible qu'une partie des électeurs, assurés de la victoire de Clinton, ne se déplaceraient pas puisque, c'était du tout cuit, ils le disent à la télé, dans les journaux, à la radio, sur le net,... Par contre, les soutiens de Trump se sont mobilisés en masse, galvanisés par la campagne de lynchage dont leur candidat était victime depuis un bail et surtout, convaincus qu'il faudrait un miracle pour qu'il soit élu...
Et paf, c'est comme ça qu'on obtient un truc incroyable et prévisible à la fois.
On parie qu'on en reparle en mai 2017.
Bob_Bob En réponse à tgx Vermisseau
Kraouch En réponse à Bob_Bob Jeune lombric
Creugneugleu En réponse à tgx Vermisseau
JeanGuyLeClassieux En réponse à tgx Ver-sace
e0x En réponse à JeanGuyLeClassieux Vermisseau
tgx En réponse à JeanGuyLeClassieux Vermisseau
(Vous trouverez une autre application de ce concept dans mon analyse politico-sociétale disponible à l'adresse suivante: http://lelombrik.net/93662#c1238748 )
Whismerhil En réponse à tgx Vermisseau
En juillet, j'avais lu cette tribune de Michael Moore. Visionnaire.
http://www.huff...b_11192430.html
tgx En réponse à Whismerhil Vermisseau
john5
g012 En réponse à john5 Asticot
Whismerhil En réponse à john5 Vermisseau
yann1443 Lombric Shaolin
Après, le côté putaclic n'est pas plus pénible que sur Rue 89 ou même Le Monde...