I, Daniel Blake

C'est pas souvent que j'aime VRAIMENT un film. Mais celui-là, je me suis dit que ça valait vraiment le coup de vous le partager. On rentre pas dans du pathos à la con, ce sont des situations qui sont tout à fait probables (en tout cas, je vois les mêmes en France). Bref, ça vaut le coup de dépenser quelques euros pour ça (de préférence dans un cinéma intelligent, pas chez une grande chaine).

Envoyé par bipede33 le 7 novembre 2016 à 11h43

+ 1 -

foker Jeune asticot

De préférence sur internet
+ 1 -

bipede33 En réponse à foker Jeune asticot

Pour regarder un Marvel, ça me dérange moins. Mais quand y'a du cinéma de qualité, c'est dommage.
+ 1 -

Tormante En réponse à bipede33 Jeune lombric

Écoute, le jour où ça sera gratuit, pourquoi pas, mais perso, si je vais les voir, je suis bien obligé de les récupérer d'une manière ou d'une autre les films de qualité.
De même pour les bds, les livres, les jeux, et les produits culturels en général tiens.
+ 3 -

bipede33 En réponse à Tormante Jeune asticot

C'est un choix, et je comprends. Après suivant où on habite, on peut trouver des cinémas à pas trop cher quand même (à Tours, les Studios par exemple).
Et sinon, pour les livres, BD, etc, la Bibliothèque c'est la folie. Et plus on les fréquente moins les collectivités vont les fermer (ouais, je suis un putain d'utopiste).
+ 0 -

Tormante En réponse à bipede33 Jeune lombric

Ouais je suis sur Tours, et je t'assure que les Studios, quand bien même leurs prix sont clairement acceptables, restent trop cher pour moi (à mon grand désarroi d'ailleurs, d'autant qu'ils ont besoin de soutien en ce moment).
Pour les biblios, je bosse de nuit. Ça règle vite la question (là encore, ça m'attriste).
Qui plus est, à mon sens l'accès à la culture devrait être gratuit. J'assume, je dl, et je n'aime guère la professionnalisation du métier d'artiste.
+ 4 -

magnussoren Ver (re-)cyclable

"quand on perd son amour propre on est foutu"
Je pleure rien qu'en regardant la bande annonce....j'irai quand même...
+ 0 -

bipede33 En réponse à magnussoren Jeune asticot

On pleure pas que pendant la bande-annonce. Et pourtant, c'est mon boulot, un certain nombre de ces situations, je les ai vu "en live" (mais pas le live facebook). Mais c'est vachement bien filmé.
+ 1 -

emerson Archi-ver

De ce que j'ai pu voir de Ken Loach jusqu'à présent, je peux dire qu'il fait de très très bons films (le final de "Looking for Éric" m'avait éclaté ^^). Faut absolument que je le vois celui-ci.
+ 0 -

bipede33 En réponse à emerson Jeune asticot

"The wind that shakes the barley" (le vent se lève, en français), ça te retourne les tripes aussi.
+ 0 -

Zgru La voix de son ver

Regarder un film de Ken Loach, c'est déjà regarder un cinéma intelligent . Un cinéma authentique, vrai et sans artifice. C'est une critique acerbe et pertinente de la société contemporaine.
+ 0 -

bipede33 En réponse à Zgru Jeune asticot

ça change des critiques irrévérencieuse, c'est vrai.
+ 0 -

Zgru En réponse à bipede33 La voix de son ver

C'est parce que j'anticipe ceux qui trouvent que Ken Loach est un bobo bien pensant de gôche.
+ -2 -

JeanEude En réponse à Zgru Vermisseau

Ken Loach a depuis bien longtemps perdu son authenticité ... Merci Cannes, les chevilles qui enflent et toute la hype de la critique cinéma qui se pignolent sur la bien-pensance.

Cinéma intelligent ? Authentique? Vrai ? Sans artifice ? Je dois avouer, les documentaires sont pour certains, extrêmement bien fait.

J'imagine que la conception du cinéma et de ce qu'il doit apporter à l'homme n'est pas la même pour tous.
+ 0 -

Zgru En réponse à JeanEude La voix de son ver

Merci JeanEude de vous être inscrit pour dire ça et d'avoir du même coup confirmé mon propos.
+ 1 -

bipede33 En réponse à JeanEude Jeune asticot

J'aimerais bien, un jour, qu'on me définisse la "bien-pensance". Parce que je l'entends à toute les sauces, mais alors une définition claire, finalement, je sais pas. J'ai l'impression que dès qu'un gars fait un truc engagé à gauche, on dit "bien pensance".
Bon ensuite, les goûts et les couleurs ça se discute hein... Mais poser que des questions, ce n'est pas y répondre. Moi, j'aime bien qu'on m'explique pour son cinéma est plein d'artifice, faux et débile.
+ -1 -

JeanEude En réponse à bipede33 Vermisseau

La bien-pensance fait référence aux idées conformistes, quelque chose qui s'apparente au "politiquement correct". Je n'ai pas associé le travail de Ken Loach à de la "bien-pensance", tu as du mal lire ou mal comprendre. Par contre, je critique le fait que Ken Loach ai perdu depuis belle lurette ce côté anticonformiste qui était à ma grande satisfaction le vecteur principal de ses films (pré années 2000 pour être précis)

Je tentais de souligner la convergence de Ken Loach vers un cinéma beaucoup plus "lisse", en associant ce phénomène à l'exposition médiatique dont il a été la cible depuis notamment le succès de "Land and Freedom". Cette exposition, à mon sens négative, a influencé le travail d'un homme initialement intègre.
+ 4 -

john5 En réponse à JeanEude

Tu as vu le film ? J'ai du mal à voir où est la consensualité à non seulement pointer du doigts des tares récentes et totalement passées sous silence de la société et ce sans jamais tomber dans la caricature, le romantisme ou la complaisance. Pour ma part j'ai découvert Ken Loach avec Sweet Sixteen et pour moi, quatorze ans après, l'analyse sociale est à la fois toujours aussi percutante, subtile et perspicace.
Alors parler de "sans artifice" est peut-être antinomique dans le sens où la mise en scène c'est la définition même du cinéma, mais dans ce cas je serais curieux de savoir quel réalisateur tu considérerais comme "authentique et non compromis"... En tout cas ma définition de l''authenticité", il y a la notion de ne pas trahir la réalité et il me semble que ce film au moins respecte cette définition dans la mesure où même en France, il suffit d'entrer dans n'importe quel Pôle Emploi ou CAF un mercredi après-midi pour observer très exactement ce qui est montré dans le film.
+ -1 -

JeanEude En réponse à john5 Vermisseau

Non je ne l'ai pas vu, et je n'irai pas le voir, au cinéma en tout cas. J'ai pu cependant voir quelques trailers, apprendre que le film a été sacré palmes d'or à Cannes, et lu le synopsis.
Un homme qui se retrouve dans un âge avancé sans emploi et qui galère à se réinsérer socialement, comprenez redevenir productif et trouver un job, je vais être franc, ce ne sont pas là des tares totalement passées sous silence. Quand à éviter le romantisme et la complaisance, en traitant ce genre de sujet je veux bien te croire, et je dirai même "encore heureux".

Je n'ai par ailleurs jamais parlé du cinéma de Ken Loach comme étant artificiel, tu devrais relire, c'est d'ailleurs l'opposée qui est une composante essentielle de son cinéma, le réel. Il a, soit dit en passant, réaliser plusieurs documentaires. Je reproche à Ken Loach et ce depuis longtemps, d'être tombé dans "le facile", et tu en as toutes les explications dans le post précedent. Preuve en est, "Moi, Daniel Blake" a reçu la palme d'or... Pour résumer, son cinéma n'est plus du tout subversif, il est devenu conformiste, ce qui à mon sens est mauvais. Tu devrais regarder Fatherland, ou Land of Freedom, pour ne citer qu'eux, tu saisiras à coup sur la différence entre l'ancien et le récent Ken Loach.

"mais dans ce cas je serais curieux de savoir quel réalisateur tu considérerais comme "authentique et non compromis""

- Je n'ai pas dit que le cinéma de Ken Loach n'était pas authentique, je reprenai simplement un message de Zgru et tentais d'ironiser sur sa définition des Ken Loach. Justement, il l'est peut être trop authentique par moments, oubliant d'autres aspects non moins important du cinéma. Mais là c'est une question de goût :)

- 99% du cinéma de ces 20 dernières années est mauvais. C'est mon avis, mais malgré tout certains réalisateurs savent ou ont su, par moments, toucher les gens, porter le cinéma à sa vrai place, inspirer les spectateurs, les choquer, les porter vers une réflexion positive quelle qu'elle soit, leur faire prendre conscience de leur condition etc etc ....

En voici quelques un : Kubrick, les frères Cohen, Verhoeven, McTiernan, Cuaron, Park Chan-Wook, Leone, De Palma, Del Toro etc etc ....

"il suffit d'entrer dans n'importe quel Pôle Emploi ou CAF un mercredi après-midi pour observer très exactement ce qui est montré dans le film."

D'accord avec toi, je dirai même qu'il suffit d'allumer la télé, de lire les journaux, ou d'entrer dans n'importe quel Pôle Emploi ou CAF pour en avoir une version encore plus "réelle" que dans le film .....
+ -2 -

JeanEude Vermisseau

C'est un plaisir, et bonjour à tous :)

Edit : un petit oubli, c'est en réponse au commentaire de Zgru !
+ 0 -

Chiwawa LoMBriK addict !

Intéressant c'est aussi pourri que notre Pole Emploi
+ 0 -

Libel Vermisseau

Pas de Pole-Emploi ou d'allocs, pas de problème ! ^^'



[au choix : US/Japan powa ou troll du revenu universel inside]
Image de Libel
Inscrivez-vous ou Connectez-vous pour envoyer un commentaire
72