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Traiter de pédé un coiffeur, pas une insulte selon les prud'hommes : la voie ouverte à votre imagination :
-Politicien ou fils de pute, ce n'est pas une insulte !
A vous !
(Merci Nawak pour le dessin : https://twitter.com/NawakNawak)
Cité par Jean-Claude Michéa dans plusieurs de ses livres (L'Empire du moindre mal et la Double-Pensée). Cette phrase est issue de la correspondance de Debord, non d'un de ses ouvrages. Je cite de mémoire, il est possible que la formulation diffère d'un iota mais l'idée est la même. Si tu veux potasser Michéa pour vérifier mes dires, n'hésite pas, c'est une lecture salutaire.
Je t'en prie. C'est facile à lire et passionnant. Michéa a réussi à me rendre socialiste. Le Vatican étudie d'ailleurs son procès en béatification suite à ce miracle.
En fait c'est pas non plus super vrai la jolie phrase (comme souvent les jolies phrases). Parce que techniquement la société (entendons l'état parce que c'est dur de savoir ce que c'ets la société) pardonne quasi tout. L'absence de pardon, on peut juste le voir dans les peines à perpétuité, et personne est condamné à perpétuité pour ça. Si tu parles du non-pardon social genre " aaaaaah pas bien lui méchant" pour les personnalités publiques qui devient du politiquement correct, ben il serait encore moins pardonné pour des crimes bien traditionnels (genre viol meurtre et compagnie). En fait, c'est plutôt "à la liste des choses que l'opinion publique ne pardonne pas il faut aujourdh'ui ajouter blablabla et retirer blablabla"
Je suis entièrement conscient de mon argumentaire de mauvaise fois mais si je suis intolérant pour un truc c'est les jolies phrases entre guillemets avec un nom à la fin. C'est vraiment un truc agaçant, c'est de la paresse. Je les aime juste bien quand elles sont inventés. (et te fache pas genre gauchiste offerus je les déteste d'où qu'elle vienne)
"citer une maxime pour obtenir raison n'est que paresse de la pensée et fumisterie de la logique." Marquis Gustave Proutentrelle de Bituli-Fritoule
Donc sont désormais OK :
- Négro pour les vigiles
- Youpin pour les banquiers
- Bol de riz / sale jaune pour les restaurateurs chinois
- bougnoule pour les épiciers
- Boukak pour un éboueur
...
Alors pour avoir lu le jugement en question :
"En se plaçant dans le contexte du milieu de la coiffure, le Conseil considère que le terme de "PD" employé par la manager ne peut être retenu comme propos homophobe car il est reconnu que les salons de coiffure emploient régulièrement des personnes homosexuelles, notamment dans les salons de coiffure féminins, sans que cela ne pose de problèmes ;
[...]
En conséquence, le Conseil estime que l'employeur n'a pas fait preuve de discrimination à l'encontre de monsieur X mais que se sont des propos injurieux qui ont été prononcés à son égard"
C'est donc injurieux mais pas discriminant, prenez note de la nuance !
Ah, et un peu plus loin :
"Le Conseil estime qu'il n'y a pas lieu de transmettre le présent jugement au Procureur de la République. [...] Le Conseil estime qu'il n'y a pas lieu à faire publier le présent jugement dans la presse."
Oui mais les médias se sont jetés sur la chose. Les mecs on juste dit que c'est pas du pénal mais oui ça peut être poursuivi au civil. En gros tu risques pas de prison pour ça c'est pas discriminant on sait tous qu'il y a plein d'homo dans la coiffure. Mais c'est bien une insulte et donc susceptible d'être indemniser pour la victime. Pas de prison / mais tu dois des sous sous a la victime au civil.
En se plaçant dans le contexte du milieu de la coiffure, le Conseil considère que le terme de « PD » employé par la manager ne peut être retenu comme propos homophobe car il est reconnu que les salons de coiffure emploient régulièrement des personnes homosexuelles, notamment dans les salons de coiffure féminins, sans que cela ne pose de problèmes ;
Il est donc clairement dit que le terme PD n'était pas homophobe du fait du milieu professionnel du coiffeur...
Je peux traiter le serveur du kebab de mon blède de bougnoule, ce n'est pas raciste car on sait tous qu'ils sont tous d'origine d'Afrique du nord dans les Kebab ???
Sur ce, je vous laisse, je vais chercher des kebabs pour le repas de ce soir... Je vais demander au mec qui m'a préparer mon repas ce qu'il en pense...
Je m'explique avant que les foudres ne se déchainent plus. Mon commentaire est purement ironique et satirique pour dire que le jugement est un grand n'importe quoi et que c'est une brèche vers des jurisprudences aberrantes en acceptant le cliché coiffeur=PD.
J'ai donc volontairement utiliser les clichés les plus communs et les plus racistes que certains ont de certaines professions.
Sur un site 'humoristique' certain on l'esprit 1er degré bloqué... désolé pour toi, mais du coup, tu va prendre cher.
déjà 2 handicapés mentaux ont répondu à ton post :D
Ce que tu avances n'est pas conforme à la réalité.
Le jugement rendu ne remet pas en cause le fait que traiter un coiffeur de PD puisse constituer une insulte. Il dit seulement que dans le cas présenté, ce propos n'est pas suffisant pour caractériser une discrimination homophobe, ce qui aurait été beaucoup plus grave.
D'une façon assez similaire, quand un type te faisait une grosse vacherie, je doute fort que si tu le traitais d'« enculé » sur le coup de la colère, ce soit parce que tu penses *réellement* qu'il aime se faire sodomiser.
C'est donc plutôt un jugement établissant que l'emploi du mot « PD » caractérise un acte homophobe sans plus de preuve qui aurait ouvert une brèche vers des jurisprudences aberrantes.
La justification (maladroite) donnée dans le jugement n'accrédite pas le préjugé, mais stipule qu'il ne peut pas constituer une preuve de la constitution de la discrimination.
Donc si je traite un épicier arabe de sale bougnoule, c'est insultant, mais pas discriminant car il y a bcp d'arabe dans ce corps de métier ? Par contre s'il est chirurgien ça devient discriminant ? C'est à partir de quel pourcentage que les insultes ne deviennent plus discriminantes ?
Ce ne sont pas les mots employés ni leur quantité qui les rendent des insultes discriminantes, mais la volonté sous-jacente de faire de la discrimination. Prétendre le contraire, c'est faire des procès d'intention et des amalgames.
Invoquer le fait qu'on ait prononcé le mot "pédé", qui a un caractère indubitablement insultant, ne suffit déjà pas à prouver qu'on faisait référence à l'homosexualité de la personne (on traite également de "pédés" des gens dont on ignore la sexualité). Quand bien même l'homosexualité de la personne aurait été avérée, rien ne prouve non plus que son orientation sexuelle soit à l'origine du problème avec son employeur qu'elle a porté devant le tribunal.
La seule chose qu'on peut reprocher à l'énoncé du jugement, c'est d'avoir précisé "salons de coiffure" (car du reste ce n'est pas le seul domaine où les homosexuels ne sont pas systématiquement les victimes de discriminations), alors qu'il allait être lu par une nuée de bienpensants, animés de réflexes pavloviens, et incapables de faire la part des choses.
Bon alors je vais citer le sms incriminé : " Je ne garde pas "....." . Je ne le sens pas ce mec. C'est un PD, ils font tous des coups de pute.".
Aussi pardonne mon coté très pavlovien, mais il y est très clairement indiqué que celui ci est renvoyé pour son orientation sexuelle avec en prime un préjugé homophobe.
Enfin le caractère insultant d'un mot provient essentiellement de la bouche et de l'endroit où il est utilisé.
Autant un "Salut mon négro" dis à un copain black lors d'un anniversaire n'aura rien d'insultant, autant dans le cadre professionnel ce type de langage est parfaitement déplacé. Perso, je n'ai jamais eu ce type de langage vis à vis de l'un de mes collègues ou client et je comprendrai parfaitement d'être poursuivi si je m'amusai à le faire.
Aussi ce serait bien que tu retires tes œillères _pepe_
En fait, tu ne fais pas de distinction entre insulte et discrimination homophobe. Il y a un fossé entre les deux, car un langage déplacé ne constitue pas un délit passible de prison.
Partant de là, je ne vois pas comment tu pourrais comprendre le jugement rendu et l'exposé de ses motivations. Fort heureusement, ce n'est pas ton opinion peu avisée qui prévaut dans les tribunaux.
D'ailleurs, on ne sait plus trop non plus si tes récriminations portent sur les propos de l'employeur ou bien sur les explications du conseil prudhommal.
Avant de suggérer que je porte des œillères, tu ferais bien de balayer devant ta porte.
Désolé j'étais en vacances. Par contre je te soupçonne fortement d'être un troll _pepe_, au delà de l'insulte le mec est viré pour son orientation sexuelle ce qui est une discrimination, faut que je répète encore ou tu as compris ?
Et moi je te soupçonne de prendre tes désirs pour la réalité.
Faut-il encore que je répète que ce n'est que TON opinion ?
Le jugement a statué : "que l’employeur n’a pas fait preuve de discrimination à l’encontre de Monsieur X mais que se sont des propos injurieux qui ont été prononcés à son égard" et "que la société n’a fait qu’utiliser son droit discrétionnaire pour mettre fin à la période d’essai de Monsieur pour des raisons professionnelles" (sic).
Le jugement indique que l'employeur a apporté la preuve que le type ne faisait pas correctement son boulot. Il cite des attestations, certainement celles des clientes mécontentes.
La motivation de l'arrêt de la période d'essai n'est donc pas la discrimination, mais la volonté de faire cesser un comportement professionnel inadéquat qui mettait en danger la bonne marche de la petite entreprise. Quand bien même l'employeur penserait par ailleurs que la raison des "coups de pute" que le type lui faisait seraient liée à sa manière d'envisager sa sexualité (et penser n'est pas répréhensible), ce sont bien ces "coups de pute" qui ont motivé l'arrêt prématuré du contrat de travail.
C'est toute la différence entre une concomitance de faits et une relation de cause à effet.
La simple réponse du conseil est homophobe dans le sens ou elle se base sur un préjugé vis à vis d'un corps de métier, c'est bien pour cela d'ailleurs que ce jugement a fait parler de lui dans divers journaux de gauche comme de droite. On en reparle lors du jugement en appel. Par ailleurs si penser n'est pas répréhensible le dire (et ici l'écrire en SMS) est parfaitement répréhensible.
Je cite le jugement : "il est reconnu que les salons de coiffure emploient régulièrement des personnes homosexuelles, notamment dans les salons de coiffure féminins, sans que cela ne pose de problèmes".
En quoi ce rappel ferait-il ressortir un préjugé ? Des homosexuels sont employées sans problème dans les salons, c'est juste un fait, vérifiable par les statistiques et par certaines déclarations des intéressés eux-mêmes.
Et si c'est le terme "régulièrement" qui te dérange, c'est peut-être parce qu'il renvoie à ta propre interprétation. Mais il n'est absolument pas dit dans ce jugement que les coiffeurs seraient systématiquement homosexuels, ni que les homosexuels seraient plus nombreux dans cette profession, pas plus que tu ne pourrais soutenir qu'il n'y a aucun.
Par ailleurs, connais-tu le sens des mots que tu emploies ? Sais-tu ce que signifie le suffixe "-phobie" dans "homophobie" ? En quoi ce rappel dans le jugement dénoterait-il une haine ou une peur des homosexuels ? C'est ton interprétation erronée du texte qui relève du préjugé : le seul fait de parler des homosexuels ne constitue pas un acte homophobe !
Quant au SMS, le jugement reconnaît qu'il constitue bien une injure, et condamne l'employeur à verser 5000 euros au titre du préjudice moral. Ce n'est pas comme s'il jugeait les propos tenus comme normaux.
Cette affaire est risible. Mais je crains que certains journaux profitent de la bêtise de leurs lecteurs, au mieux pour en faire leurs choux gras, au pire pour instiller un certain prosélytisme abrutissant.
Visiblement ce n'est pas l'avis de la défense du coiffeur en question qui a fait appel de cette décision, des journaux qui jugent la décision suffisamment aberrante pour en faire des articles et ceci quelque soit leur orientation politique (libe, figaro, parisien, le point, huffington, europe 1, france info, bfm, tempsréel, la tribune, france 24). Cette décision a été jugée "scandaleuse" et "choquante" par la ministre du travail, dénoncé par les association de défense LGBT et jugée par Slimane Laoufi, chef du pôle emploi privé au Défenseur des droits comme étant une "énormité juridique" regrettable.
Je ne parle même pas des avocats qui n'ont même pas cru possible ce type de jugement : https://twitter...117926864351232
Bref j'ai l'impression que la "bêtise" générale sur ce sujet va amener une révision rapide de ce jugement. Affaire à suivre.
Tous ceux que tu cites, journaux subventionnés et "milieux autorisés", roulent pour la même oligarchie, militent exactement pour la même politique sous couvert d'une soi-disant diversité de clivage gauche-droite, et donnent publiquement leur opinion alors que ce n'est pas leur rôle. (Note que ces journaux distillent les mêmes "informations" et se retrouvent également sur les faits importants et objectifs qu'ils s'interdisent de publier). D'ailleurs, ce n'est pas le premier sujet sur lequel ils ont montré la profonde débilité de leurs propos,
Quand je parlais de prosélytisme abrutissant, c'est précisément à cela que je faisais référence. Orwell l'a rêvé, ces gens-là l'ont fait.
Quant à la suite donnée à cette affaire, je ne me fais pas d'illusion si des gens influents s'en mêlent (le principe d'indépendance de la Justice, et plus généralement des institutions, a déjà fait long feu en France). On gagnera alors certainement la jurisprudence aberrante dont je parlais plus haut, où les minorités protégées auront acquis un pouvoir discrétionnaire énorme, puisque le seul fait que les contrarier sera considéré a priori comme de la discrimination (déjà punissable de prison, je le rappelle). Les "coups de pute" risquent de devenir la règle.
Bon j'ai pas envie de passer huit jours à débattre sur ce qui fait que ces journaux ont différentes politiques et valeurs. Par ailleurs si tu tiens à t'obstiner face à l'avis de différents journaux, politiques, associations de défense et hommes de loi, grand bien te fasse, je ne vais pas perdre mon temps indéfiniment. Au revoir.
C'est toi qui t'obstine, et qui cherche par tous les moyens à remettre en question la chose jugée, y compris en faisant référence à des opinions et des contrevérités plutôt qu'à des faits.
L'essentiel de mon propos, c'est que tu confonds la relation de cause à effet avec le concomitance des faits. Si ton point de vue était appliqué, tu serais coupable par avance de toutes les actions contre les gens que tu n'aimes pas, quand bien même elles seraient parfaitement justifiées.
Offerus Ne pas prendre au sérieux
Jintoonik En réponse à Offerus Asticot
Offerus En réponse à Jintoonik Ne pas prendre au sérieux
Jintoonik En réponse à Offerus Asticot
Offerus En réponse à Jintoonik Ne pas prendre au sérieux
eyhtern En réponse à Offerus
Offerus En réponse à eyhtern Ne pas prendre au sérieux
yoyoyoyoyo En réponse à Offerus Lombrik de Pandore
Je suis entièrement conscient de mon argumentaire de mauvaise fois mais si je suis intolérant pour un truc c'est les jolies phrases entre guillemets avec un nom à la fin. C'est vraiment un truc agaçant, c'est de la paresse. Je les aime juste bien quand elles sont inventés. (et te fache pas genre gauchiste offerus je les déteste d'où qu'elle vienne)
"citer une maxime pour obtenir raison n'est que paresse de la pensée et fumisterie de la logique." Marquis Gustave Proutentrelle de Bituli-Fritoule
Offerus En réponse à yoyoyoyoyo Ne pas prendre au sérieux
yoyoyoyoyo En réponse à Offerus Lombrik de Pandore
MessiaH Lombric Shaolin
- Négro pour les vigiles
- Youpin pour les banquiers
- Bol de riz / sale jaune pour les restaurateurs chinois
- bougnoule pour les épiciers
- Boukak pour un éboueur
...
Thiche En réponse à MessiaH Colonel Chat-Ver
ShigeruM Vermisseau
Beregil Vermisseau
"En se plaçant dans le contexte du milieu de la coiffure, le Conseil considère que le terme de "PD" employé par la manager ne peut être retenu comme propos homophobe car il est reconnu que les salons de coiffure emploient régulièrement des personnes homosexuelles, notamment dans les salons de coiffure féminins, sans que cela ne pose de problèmes ;
[...]
En conséquence, le Conseil estime que l'employeur n'a pas fait preuve de discrimination à l'encontre de monsieur X mais que se sont des propos injurieux qui ont été prononcés à son égard"
C'est donc injurieux mais pas discriminant, prenez note de la nuance !
Ah, et un peu plus loin :
"Le Conseil estime qu'il n'y a pas lieu de transmettre le présent jugement au Procureur de la République. [...] Le Conseil estime qu'il n'y a pas lieu à faire publier le présent jugement dans la presse."
On se demande bien pourquoi !
ShakaSama En réponse à Beregil LoMBriK addict !
MrK En réponse à ShakaSama Lombric
En se plaçant dans le contexte du milieu de la coiffure, le Conseil considère que le terme de « PD » employé par la manager ne peut être retenu comme propos homophobe car il est reconnu que les salons de coiffure emploient régulièrement des personnes homosexuelles, notamment dans les salons de coiffure féminins, sans que cela ne pose de problèmes ;
Il est donc clairement dit que le terme PD n'était pas homophobe du fait du milieu professionnel du coiffeur...
Je peux traiter le serveur du kebab de mon blède de bougnoule, ce n'est pas raciste car on sait tous qu'ils sont tous d'origine d'Afrique du nord dans les Kebab ???
Sur ce, je vous laisse, je vais chercher des kebabs pour le repas de ce soir... Je vais demander au mec qui m'a préparer mon repas ce qu'il en pense...
Ezellar En réponse à MrK Lombric Shaolin
MessiaH Lombric Shaolin
J'ai donc volontairement utiliser les clichés les plus communs et les plus racistes que certains ont de certaines professions.
mrjhack En réponse à MessiaH Asticot
déjà 2 handicapés mentaux ont répondu à ton post :D
_pepe_ En réponse à MessiaH
Le jugement rendu ne remet pas en cause le fait que traiter un coiffeur de PD puisse constituer une insulte. Il dit seulement que dans le cas présenté, ce propos n'est pas suffisant pour caractériser une discrimination homophobe, ce qui aurait été beaucoup plus grave.
D'une façon assez similaire, quand un type te faisait une grosse vacherie, je doute fort que si tu le traitais d'« enculé » sur le coup de la colère, ce soit parce que tu penses *réellement* qu'il aime se faire sodomiser.
C'est donc plutôt un jugement établissant que l'emploi du mot « PD » caractérise un acte homophobe sans plus de preuve qui aurait ouvert une brèche vers des jurisprudences aberrantes.
La justification (maladroite) donnée dans le jugement n'accrédite pas le préjugé, mais stipule qu'il ne peut pas constituer une preuve de la constitution de la discrimination.
Sylfaen En réponse à _pepe_ Vermisseau
_pepe_ En réponse à Sylfaen
Invoquer le fait qu'on ait prononcé le mot "pédé", qui a un caractère indubitablement insultant, ne suffit déjà pas à prouver qu'on faisait référence à l'homosexualité de la personne (on traite également de "pédés" des gens dont on ignore la sexualité). Quand bien même l'homosexualité de la personne aurait été avérée, rien ne prouve non plus que son orientation sexuelle soit à l'origine du problème avec son employeur qu'elle a porté devant le tribunal.
La seule chose qu'on peut reprocher à l'énoncé du jugement, c'est d'avoir précisé "salons de coiffure" (car du reste ce n'est pas le seul domaine où les homosexuels ne sont pas systématiquement les victimes de discriminations), alors qu'il allait être lu par une nuée de bienpensants, animés de réflexes pavloviens, et incapables de faire la part des choses.
Garok En réponse à _pepe_ Jeune lombric
Sylfaen En réponse à _pepe_ Vermisseau
Aussi pardonne mon coté très pavlovien, mais il y est très clairement indiqué que celui ci est renvoyé pour son orientation sexuelle avec en prime un préjugé homophobe.
Enfin le caractère insultant d'un mot provient essentiellement de la bouche et de l'endroit où il est utilisé.
Autant un "Salut mon négro" dis à un copain black lors d'un anniversaire n'aura rien d'insultant, autant dans le cadre professionnel ce type de langage est parfaitement déplacé. Perso, je n'ai jamais eu ce type de langage vis à vis de l'un de mes collègues ou client et je comprendrai parfaitement d'être poursuivi si je m'amusai à le faire.
Aussi ce serait bien que tu retires tes œillères _pepe_
_pepe_ En réponse à Sylfaen
Partant de là, je ne vois pas comment tu pourrais comprendre le jugement rendu et l'exposé de ses motivations. Fort heureusement, ce n'est pas ton opinion peu avisée qui prévaut dans les tribunaux.
D'ailleurs, on ne sait plus trop non plus si tes récriminations portent sur les propos de l'employeur ou bien sur les explications du conseil prudhommal.
Avant de suggérer que je porte des œillères, tu ferais bien de balayer devant ta porte.
Sylfaen En réponse à _pepe_ Vermisseau
_pepe_ En réponse à Sylfaen
Faut-il encore que je répète que ce n'est que TON opinion ?
Le jugement a statué : "que l’employeur n’a pas fait preuve de discrimination à l’encontre de Monsieur X mais que se sont des propos injurieux qui ont été prononcés à son égard" et "que la société n’a fait qu’utiliser son droit discrétionnaire pour mettre fin à la période d’essai de Monsieur pour des raisons professionnelles" (sic).
Sylfaen En réponse à _pepe_ Vermisseau
_pepe_ En réponse à Sylfaen
La motivation de l'arrêt de la période d'essai n'est donc pas la discrimination, mais la volonté de faire cesser un comportement professionnel inadéquat qui mettait en danger la bonne marche de la petite entreprise. Quand bien même l'employeur penserait par ailleurs que la raison des "coups de pute" que le type lui faisait seraient liée à sa manière d'envisager sa sexualité (et penser n'est pas répréhensible), ce sont bien ces "coups de pute" qui ont motivé l'arrêt prématuré du contrat de travail.
C'est toute la différence entre une concomitance de faits et une relation de cause à effet.
Sylfaen En réponse à _pepe_ Vermisseau
_pepe_ En réponse à Sylfaen
En quoi ce rappel ferait-il ressortir un préjugé ? Des homosexuels sont employées sans problème dans les salons, c'est juste un fait, vérifiable par les statistiques et par certaines déclarations des intéressés eux-mêmes.
Et si c'est le terme "régulièrement" qui te dérange, c'est peut-être parce qu'il renvoie à ta propre interprétation. Mais il n'est absolument pas dit dans ce jugement que les coiffeurs seraient systématiquement homosexuels, ni que les homosexuels seraient plus nombreux dans cette profession, pas plus que tu ne pourrais soutenir qu'il n'y a aucun.
Par ailleurs, connais-tu le sens des mots que tu emploies ? Sais-tu ce que signifie le suffixe "-phobie" dans "homophobie" ? En quoi ce rappel dans le jugement dénoterait-il une haine ou une peur des homosexuels ? C'est ton interprétation erronée du texte qui relève du préjugé : le seul fait de parler des homosexuels ne constitue pas un acte homophobe !
Quant au SMS, le jugement reconnaît qu'il constitue bien une injure, et condamne l'employeur à verser 5000 euros au titre du préjudice moral. Ce n'est pas comme s'il jugeait les propos tenus comme normaux.
Cette affaire est risible. Mais je crains que certains journaux profitent de la bêtise de leurs lecteurs, au mieux pour en faire leurs choux gras, au pire pour instiller un certain prosélytisme abrutissant.
Sylfaen En réponse à _pepe_ Vermisseau
Je ne parle même pas des avocats qui n'ont même pas cru possible ce type de jugement : https://twitter...117926864351232
Bref j'ai l'impression que la "bêtise" générale sur ce sujet va amener une révision rapide de ce jugement. Affaire à suivre.
_pepe_ En réponse à Sylfaen
Quand je parlais de prosélytisme abrutissant, c'est précisément à cela que je faisais référence. Orwell l'a rêvé, ces gens-là l'ont fait.
Quant à la suite donnée à cette affaire, je ne me fais pas d'illusion si des gens influents s'en mêlent (le principe d'indépendance de la Justice, et plus généralement des institutions, a déjà fait long feu en France). On gagnera alors certainement la jurisprudence aberrante dont je parlais plus haut, où les minorités protégées auront acquis un pouvoir discrétionnaire énorme, puisque le seul fait que les contrarier sera considéré a priori comme de la discrimination (déjà punissable de prison, je le rappelle). Les "coups de pute" risquent de devenir la règle.
Sylfaen En réponse à _pepe_ Vermisseau
_pepe_ En réponse à Sylfaen
L'essentiel de mon propos, c'est que tu confonds la relation de cause à effet avec le concomitance des faits. Si ton point de vue était appliqué, tu serais coupable par avance de toutes les actions contre les gens que tu n'aimes pas, quand bien même elles seraient parfaitement justifiées.
Sylfaen Vermisseau
ptesau En réponse à Sylfaen LoMBriK addict !