Je ne peux que plusser. Même en n'habitant pas Paris, en vélo on est très vite confronté à la connerie des autres usagers, à moteur ou à pied. Et quand on le leur fait remarquer, rare sont ceux qui s'excusent...
J'ai bien essayé d'appeler la police, elle n'en a rien à foutre... alors je casse les rétros des voitures arrêtées sur une piste cyclable sans warning (et donc qui n'en ont rien a foutre) et/ou motif apparent valable (genre "Je dépose ma mère malade"). Et je frôle les piétons qui regardent pas du bon coté.
Super connard... je suis pas sûr que ça soit moi, en fait...
Je vais être objectif pour une fois. 'fin, je vais essayer.
J'ai roulé beaucoup en tant que cycliste dans cette belle ville de Liège. Pas pratique du tout, tant hormis les quais de Meuse ou le parc d'Avroy, rien n'est fait pour les cyclistes. Ah si, je peux remonter un sens unique. Putain d'hérésie, c'est le meilleur moyen de se faire choper par une voiture qui ne regarde que d'un côté, ou de choper un piéton qui surgit d'entre deux voitures, sans regarder des deux côtés. Cas vécus, tous les deux. Bref, cycliste en ville, il faut soit être fou, ou suicidaire. Et c'est dommage.
Mais il ne faut pas non plus oublier que la réalité, c'est plus un bon gros FFA qu'un TDM, genre cyclistes versus le monde.
Non, qu'il s'agisse de vélos, de voitures, de camions, bus, car, mopette,... Chaque conducteur doit être attentif à son environnement, et conduire un deux roues non motorisé ne fait pas de vous un être supérieur.
Je conduis des autocars de tourisme. Donc des briques rigides de 2,5 mètres de large environ, et jusqu'à 14 mètres de long. Avec des portes-à-faux qu'il faut gérer en permanence, surtout quand tu as un essieu arrière directeur. Alors oui, un cycliste qui se fait choper par mon porte-à-faux arrière aura plus mal que mon car, c'est certain. Mais le cycliste doit savoir que certaines manœuvres basiques (s'engager dans un rue à 90° par exemple) m'obligent à enfreindre certains aspects du code de la route (déboîter sur la bande de gauche avant de braquer à droite), voire même de placer mon véhicule, tout en restant dans les limites de la loi, d'une manière telle qu'elle en viendrait à gêner les déplacements d'autrui (je pense par exemple au porte-à-faux avant qui empiète régulièrement sur les trottoirs, mes roues restant sur la chaussée). Pourtant combien de fois n'ai-je pas eu droit au cycliste, à l'automobiliste, qui cherchent à forcer le passage, voyant qu'ils ont toujours juste la place pour passer, sans penser que moi je suis occupé à ma manoeuvre et que je dois en sus veiller aux conneries qu'ils sont capables de faire.
Bref, tout ça pour dire que oui, la route se partage, mais qu'il ne faut pas non plus se l'approprier sans penser aux autres usagers, en partant du principe qu'on est un usager faible donc qu'on a le droit.
Je suis bien d'accord. Je n'ai jamais voulu dire que c'est la faute aux autres et que je suis parfait, je ne le suis pas. J'essaie de faire attention aux autres, voitures, autocars (SURTOUT les autocars et les bus, j'ai eu de mauvaises expériences avec les angles morts en voiture), piétons, vélos, angles morts, priorités qui-vont-m'être-refusées, petits vieux qui regardent que d'un coté, gros beaufs qui se sentent supérieurs dans leur familiale.
J'ai eu plus peur pour les autres cyclistes que pour moi-même: je roule assez peu, je fais attention au code de la route et aux autres (même si j'ai des jours de fatigue où j'envoie un peu chier le monde et où je suis un connard), mais toujours est-il que ceux qui emmerdent les cyclistes, bah... ce ne sont pas les cyclistes. Les cyclistes du dimanche qui roulent deux fois par an font du mal à l'image du cycliste urbain, mais jamais un cycliste ne m'a mis en danger; alors que pour un piéton ou une voiture c'est quotidien.
J'admet volontiers que beaucoup d'usagers de la route font attention aux autres. Surement la plupart, même. Mais le connard qui se gare sur la piste cyclable ou le passage piéton sans se rendre compte qu'il gêne (ou qui n'en a rien à foutre), bah je l'engueule ou je lui pète un rétro. Jusqu'à aujourd'hui j'ai jamais vu un vélo gêner une voiture, mais le jour ou ça arrivera, il prendra cher lui aussi, y'a pas de raison.
Tu me pète un rétro, je te retrouve et je brûle ton vélo. Je suis d"accord qu'il y a des choses à ne pas faire sur la voie publique. Mais s'attaquer au bien de quelqun, c'est un délit au même titre que de se garer sur une voie de bus ...
Si tu respecte le code de la route je suis d'accord, j'ai v pas mal de fois des mecs en vélos qui sont pas passés loin de l'accident à cause d'un con en vélo (Par exemple, la voiture qui reémarre au feu rouge en tournant à droite sans vérifier s'il y a un cycliste sur la piste à sa droite... Et il y en avait un.)
Mais d'un autre côté, en tant qu'automobiliste/motard, je doit dire que quand je roule en ville, les plus dangereux de toues c'est vélos (après il est vrai que pour le coup ils sont dangereux pour eux). La quantité qui roule sans tenir compte de ce qui les entoure, alors qu'ils passent les feux au rouge et s'insèrent n'importe comment entre les différentes voies et trottoirs...
Enfin, j'en viens à la même conclusion que Dhabrelin, faut une grosse dose de bonne volonté et de respect de la part de tout le monde...
de ce que je vois, effectivement : le feu passe de orange à rouge à 3'57"
... et le cycliste s'arrête (oui, oui, ça arrive), en montrant la voiture à ses côté qui est en plein dans le "SAS vélo" (complètement ignoré).
Je fais entre 30 et 40 km par jour dans Paris - je me fais parfois des frayeurs et, en fait, la meilleure technique que j'ai pu trouver est de s'imposer le plus possible et de toujours de freiner au dernier moment (j'ai jamais autant dépensé en patin de frein, d'ailleurs!). Il faut bien sûr s'assurer d'être toujours visible, mais cela est quand même un B.A-BA. Je crois aussi que mon expérience en VTT m'aide énormément, parfois.
Ceci étant dit, Paris est bien moins pire que beaucoup de ville en France ou en Europe où j'ai pu rouler, mais c'est vrai que la culture du tout carbone en France depuis les années 1970 n'aide pas beaucoup à devenir civiliser - en particulier dans les grosses villes.
Le fait est, aussi, que pas mal de cyclistes ne savent pas rouler à Paris (comme la plupart des automobilistes et des scooters) et sont des dangers pour eux et les autres. Parfois, je me demande même si les piétons savent marcher en fait! :P
Tout cela est du à beaucoup d'individualité... Le signe qui ne trompe pas trop est que, quand tu laisses passer quelqu'un sur le passage piéton (c'est drôle, ceux qui sont derrière gueulent toujours! :D ), bah tu as toujours le droit soit à un grand sourire soit à une petite réflexion ou un petit geste genre 'salut grand prince'. :)
gobes Jeune asticot
J'ai bien essayé d'appeler la police, elle n'en a rien à foutre... alors je casse les rétros des voitures arrêtées sur une piste cyclable sans warning (et donc qui n'en ont rien a foutre) et/ou motif apparent valable (genre "Je dépose ma mère malade"). Et je frôle les piétons qui regardent pas du bon coté.
Super connard... je suis pas sûr que ça soit moi, en fait...
dhabrelin En réponse à gobes Jeune supportrice
J'ai roulé beaucoup en tant que cycliste dans cette belle ville de Liège. Pas pratique du tout, tant hormis les quais de Meuse ou le parc d'Avroy, rien n'est fait pour les cyclistes. Ah si, je peux remonter un sens unique. Putain d'hérésie, c'est le meilleur moyen de se faire choper par une voiture qui ne regarde que d'un côté, ou de choper un piéton qui surgit d'entre deux voitures, sans regarder des deux côtés. Cas vécus, tous les deux. Bref, cycliste en ville, il faut soit être fou, ou suicidaire. Et c'est dommage.
Mais il ne faut pas non plus oublier que la réalité, c'est plus un bon gros FFA qu'un TDM, genre cyclistes versus le monde.
Non, qu'il s'agisse de vélos, de voitures, de camions, bus, car, mopette,... Chaque conducteur doit être attentif à son environnement, et conduire un deux roues non motorisé ne fait pas de vous un être supérieur.
Je conduis des autocars de tourisme. Donc des briques rigides de 2,5 mètres de large environ, et jusqu'à 14 mètres de long. Avec des portes-à-faux qu'il faut gérer en permanence, surtout quand tu as un essieu arrière directeur. Alors oui, un cycliste qui se fait choper par mon porte-à-faux arrière aura plus mal que mon car, c'est certain. Mais le cycliste doit savoir que certaines manœuvres basiques (s'engager dans un rue à 90° par exemple) m'obligent à enfreindre certains aspects du code de la route (déboîter sur la bande de gauche avant de braquer à droite), voire même de placer mon véhicule, tout en restant dans les limites de la loi, d'une manière telle qu'elle en viendrait à gêner les déplacements d'autrui (je pense par exemple au porte-à-faux avant qui empiète régulièrement sur les trottoirs, mes roues restant sur la chaussée). Pourtant combien de fois n'ai-je pas eu droit au cycliste, à l'automobiliste, qui cherchent à forcer le passage, voyant qu'ils ont toujours juste la place pour passer, sans penser que moi je suis occupé à ma manoeuvre et que je dois en sus veiller aux conneries qu'ils sont capables de faire.
Bref, tout ça pour dire que oui, la route se partage, mais qu'il ne faut pas non plus se l'approprier sans penser aux autres usagers, en partant du principe qu'on est un usager faible donc qu'on a le droit.
gobes En réponse à dhabrelin Jeune asticot
J'ai eu plus peur pour les autres cyclistes que pour moi-même: je roule assez peu, je fais attention au code de la route et aux autres (même si j'ai des jours de fatigue où j'envoie un peu chier le monde et où je suis un connard), mais toujours est-il que ceux qui emmerdent les cyclistes, bah... ce ne sont pas les cyclistes. Les cyclistes du dimanche qui roulent deux fois par an font du mal à l'image du cycliste urbain, mais jamais un cycliste ne m'a mis en danger; alors que pour un piéton ou une voiture c'est quotidien.
J'admet volontiers que beaucoup d'usagers de la route font attention aux autres. Surement la plupart, même. Mais le connard qui se gare sur la piste cyclable ou le passage piéton sans se rendre compte qu'il gêne (ou qui n'en a rien à foutre), bah je l'engueule ou je lui pète un rétro. Jusqu'à aujourd'hui j'ai jamais vu un vélo gêner une voiture, mais le jour ou ça arrivera, il prendra cher lui aussi, y'a pas de raison.
Pilleriik En réponse à gobes Vermisseau
g012 En réponse à gobes Asticot
trucmoi En réponse à gobes Ver d'os
gobes En réponse à trucmoi Jeune asticot
MattRR En réponse à gobes
Mais d'un autre côté, en tant qu'automobiliste/motard, je doit dire que quand je roule en ville, les plus dangereux de toues c'est vélos (après il est vrai que pour le coup ils sont dangereux pour eux). La quantité qui roule sans tenir compte de ce qui les entoure, alors qu'ils passent les feux au rouge et s'insèrent n'importe comment entre les différentes voies et trottoirs...
Enfin, j'en viens à la même conclusion que Dhabrelin, faut une grosse dose de bonne volonté et de respect de la part de tout le monde...
dhabrelin Jeune supportrice
madri2 Lombric
Sahno En réponse à madri2 Vermisseau
sandrine65100 En réponse à madri2
sinon à 3.57, le feu est rouge, non ?
Petitprout En réponse à sandrine65100 Vermisseau
... et le cycliste s'arrête (oui, oui, ça arrive), en montrant la voiture à ses côté qui est en plein dans le "SAS vélo" (complètement ignoré).
Jean_Galfione En réponse à madri2 Jeune asticot
nasnagol v3r fondu
gneeeh En réponse à nasnagol Vermisseau
vwseb Jeune lombric
Ced En réponse à vwseb Lombrik
vwseb En réponse à Ced Jeune lombric
Sur le moment il va y gagner mais si à 50 ans il développe un cancer faudra pas pleurer
Ced En réponse à vwseb Lombrik
Petitprout En réponse à Ced Vermisseau
Orme Dresseuse de lombriks
Ced Lombrik
Ceci étant dit, Paris est bien moins pire que beaucoup de ville en France ou en Europe où j'ai pu rouler, mais c'est vrai que la culture du tout carbone en France depuis les années 1970 n'aide pas beaucoup à devenir civiliser - en particulier dans les grosses villes.
Le fait est, aussi, que pas mal de cyclistes ne savent pas rouler à Paris (comme la plupart des automobilistes et des scooters) et sont des dangers pour eux et les autres. Parfois, je me demande même si les piétons savent marcher en fait! :P
Tout cela est du à beaucoup d'individualité... Le signe qui ne trompe pas trop est que, quand tu laisses passer quelqu'un sur le passage piéton (c'est drôle, ceux qui sont derrière gueulent toujours! :D ), bah tu as toujours le droit soit à un grand sourire soit à une petite réflexion ou un petit geste genre 'salut grand prince'. :)
alcarbone Vermisseau
BarneyGumbles Lombric Shaolin
PierreKiRoule Vermisseau