"Le mellotron est un instrument de musique polyphonique à clavier lisant les sons sur des bandes magnétiques. Il a été largement utilisé dans les années 1960 et 1970, notamment par les formations de rock progressif.
Le mellotron n’est pas un instrument de synthèse sonore. Il fonctionne comme un échantillonneur, chaque note du clavier contrôlant directement la lecture d’une petite bande magnétique contenant l’enregistrement à restituer. C’est donc un instrument complètement polyphonique. L’échantillon préenregistré est linéaire (la note n’est pas jouée en boucle), elle dure environ 8 secondes. Sur les modèles les plus anciens, les banques sonores sont intégrées dans l’appareil et ne sont pas modifiables. Le modèle M400, simplifié, utilise des racks interchangeables contenant 35 bandes magnétiques (largeur 3/8 de pouce), ce qui permet d’étendre à l’infini les possibilités sonores, d’une façon comparable à un échantillonneur numérique.
Le mellotron est apparu au début des années 1960. Il est issu d’un instrument similaire, le chamberlin, créé par Harry Chamberlin en 1948 (pas l'acteur qui jouait le curé dans "Les oiseaux se cachent pour mourir, un autre...). Bill Fransen, un agent commercial de Chamberlin, se rend en Angleterre en 1962 pour chercher un fabricant capable de produire 70 têtes de lecture magnétique pour les futurs chamberlins. La société Bradmatic Ltd de Birmingham (dirigée par les frères Les, Frank et Norman Bradley) décida de reprendre l’idée de Chamberlin à son compte, en la modifiant et l’améliorant. Après quelques disputes concernant la paternité de cette invention, un arrangement fut trouvé entre les deux compagnies.
Le nouvel instrument, baptisé mellotron (de MELOdy et elecTRONics avec l'ajout d'un L), vit le jour en 1963. Il s’agissait du modèle Mark I (ndmm: et là, vous allez me dire "Comme l'armure d'Iron-man !!!... oui, sauf qu'avec l'armure d'Iron-man, on ne peut pas faire de musique de film de Pierre Richard, et ça c'est bête...) , dont 55 exemplaires furent produits cette année-là. Équipé de deux claviers de 35 notes côte-à-côte, il ressemblait à un orgue électronique. Le clavier inférieur, destiné à l’accompagnement, produisait des sons de basse ou des boucles rythmiques. La partie supérieure offrait six banques de trois sons différents, chaque bande magnétique possédant trois pistes enregistrées. On trouvait ainsi des sons de violons, de flutes, de cuivres…" (source: wiki)
Envoyé par emerson le 4 octobre 2015 à 05h24
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magnussoren En réponse à emerson Ver (re-)cyclable
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Peevee LoMBriK addict !
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