Quand j'en faisais, j'attendais beaucoup plus longtemps sur les étapes. Et je ne mettais pas de miel non plus, mais un chouilla de sucre roux (non rafiné) ou de la cassonade (environ un centaine de gramme pour 50L). Parfois, j'ajoutais du rhum ou de la goutte (prune) voire du lambig. J'ai aussi essayé avec du chouchenn du voisin, c'était pas si mal. Enfin, je laissais fermenter non pas dans des récipients en verre mais en cuivre, plexi ou dans des tonnelets de bois. Le tout était complètement fermé de la lumière, placé dans les crèches ou à la cave (donc environnement plutôt tiède et humide). Au total, le processus me prenait trois mois et demi à quatre mois environ pour titrer à environ 8 ou 9° - si je raccourcissais le temps, je pouvais descendre à 5 ou 6°.
Ca finissait par une boisson relativement descente mais en boire trop (un à deux litres) te bourrait vraiment la gueule et te faisais accélérer le transit intestinal le soir pour le matin. ^_^
En tout cas, ça fait bien longtemps que je n'en ai pas fait. Et ça fait bien longtemps que je me dis que je devrais m'y remettre.
C'est complètement légal car la fermentation est la réaction de base pour faire de la bière et elle est assurément naturelle. Contrairement à la distillation qui, elle, est artificielle et donc soumise à un cadre légal. Ceci étant dit, la vente est clairement régie par la loi mais, à titre privé, tu peux faire de la bière pour consommation personnelle sans aucun problème.
Ah oui, d'accord merci. Je savais que la fabrication d'alcool était réglementée concernant les alambics par exemple, je ne savais pas qu'il y avait une distinction avec la fermentation. En y réfléchissant c'est logique quand je vois le nombre de personnes qui fait son propre vin, pourtant il y a pas mal de monde qui fait sa propre gnole aussi.
Tu peux faire ton eau de vie sans problème en France aussi mais il y a des règles à suivre. Deux cas principaux:
- Si tu as un verger ou une vigne déclarée sur le cadastre, alors tu peux distiller les produits issus de cette parcelle. Plusieurs cas se présentent alors:
(1) si tu bénéficies de ce qui s'appelle le privilège de bouilleur de cru , c'est à dire que tu as une exonération de taxe sur l'alcool produit, alors tu peux produire sans problème de l'alcool. Les mille premiers degrés d'alcool produits sont exonéré d'impôt. Pour info, 1000° d'alcool ça équivaut à vingt litres d'alcool à 50°.
(2) tu donnes ton droit par procuration à quelqu'un qui devient bouilleur de cru en ton nom, et ce par le même processus et pour le temps de la distillation. Dans ce cas, il doit suivre les mêmes prérogatives que dans (1).
(3) si tu n'as pas le titre de bouilleur de cru, alors tu payes dès le premier litre d'alcool. De mémoire, c'est un peu moins de 9 euros le litre d'alcool pur pour les vingt premiers litres et ça double une fois passer cela.
- Autre situation, tu ne bénéficies pas du titre mais tu connais quelqu'un qui a un alambic. Tu peux alors te déclarer en association et suivre les mêmes règles que celles expliquées au-dessus. Tu seras alors taxé en fonction de ce que tu produits et des droits de bouilleur de l'autre personne. Si aucun n'a le privilège, alors tu suis les prérogatives de (3) en plus d'une inspection. Mais, attention, il faut faire cela avant que tu ne commences la distillation bien évidemment
Dans tous les cas, il faut que tu déclares aux douanes ce que tu as produit et que ton alambic soit agréé, tout cela a-priori. Mais ce n'est pas très dur, ça prend juste un peu de temps.
À ce propos, je viens de faire une heureuse découverte: "la petite fumée", une bière qui m'a immédiatement évoquée les whisky islay, genre le talisker par-exemple...
Retrouver ce goût tourbé et fumé si caractéristique, et dont je suis extrêmement frian, dans une bière...rhaaaaaaaaa...
Ced Lombrik
Ca finissait par une boisson relativement descente mais en boire trop (un à deux litres) te bourrait vraiment la gueule et te faisais accélérer le transit intestinal le soir pour le matin. ^_^
En tout cas, ça fait bien longtemps que je n'en ai pas fait. Et ça fait bien longtemps que je me dis que je devrais m'y remettre.
tontontiery En réponse à Ced Vermisseau
munch.imp En réponse à tontontiery Vermisseau
tontontiery En réponse à munch.imp Vermisseau
trucmoi En réponse à Ced Ver d'os
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grenouille En réponse à Ced Jeune asticot
Henry_Hill En réponse à Ced Ver macht addikkkt
Ced En réponse à Henry_Hill Lombrik
:)
Henry_Hill En réponse à Ced Ver macht addikkkt
Ced En réponse à Henry_Hill Lombrik
Tu peux faire ton eau de vie sans problème en France aussi mais il y a des règles à suivre. Deux cas principaux:
- Si tu as un verger ou une vigne déclarée sur le cadastre, alors tu peux distiller les produits issus de cette parcelle. Plusieurs cas se présentent alors:
(1) si tu bénéficies de ce qui s'appelle le privilège de bouilleur de cru , c'est à dire que tu as une exonération de taxe sur l'alcool produit, alors tu peux produire sans problème de l'alcool. Les mille premiers degrés d'alcool produits sont exonéré d'impôt. Pour info, 1000° d'alcool ça équivaut à vingt litres d'alcool à 50°.
(2) tu donnes ton droit par procuration à quelqu'un qui devient bouilleur de cru en ton nom, et ce par le même processus et pour le temps de la distillation. Dans ce cas, il doit suivre les mêmes prérogatives que dans (1).
(3) si tu n'as pas le titre de bouilleur de cru, alors tu payes dès le premier litre d'alcool. De mémoire, c'est un peu moins de 9 euros le litre d'alcool pur pour les vingt premiers litres et ça double une fois passer cela.
- Autre situation, tu ne bénéficies pas du titre mais tu connais quelqu'un qui a un alambic. Tu peux alors te déclarer en association et suivre les mêmes règles que celles expliquées au-dessus. Tu seras alors taxé en fonction de ce que tu produits et des droits de bouilleur de l'autre personne. Si aucun n'a le privilège, alors tu suis les prérogatives de (3) en plus d'une inspection. Mais, attention, il faut faire cela avant que tu ne commences la distillation bien évidemment
Dans tous les cas, il faut que tu déclares aux douanes ce que tu as produit et que ton alambic soit agréé, tout cela a-priori. Mais ce n'est pas très dur, ça prend juste un peu de temps.
emerson En réponse à Ced Archi-ver
Retrouver ce goût tourbé et fumé si caractéristique, et dont je suis extrêmement frian, dans une bière...rhaaaaaaaaa...
Chinois11 Ténia koué
ça me fait penser à ceux qui font pousser de la beuh, mais dans un autre style :D
LeBalayeur Jeune lombric
Joli travail cela dit
Poilaupat Asticot