La Traversée de Paris est un film franco-italien, réalisé par Claude Autant-Lara, sorti en 1956. Il est inspiré de la nouvelle de Marcel Aymé, Traversée de Paris, parue en 1947 dans le recueil Le Vin de Paris. (Wikipedia)
Dans cet extrait Martin (Bourvil) et Grandgil (Jean Gabin) qui transportent de la viande de cochon à travers Paris pour le marché noir pendant l'Occupation sont réfugiés dans un bistrot pendant qu'une patrouille de police les recherche dans la rue.
On retiendra cette fameuse réplique restée célèbre : "Salauds d'pauvres".
Envoyé par Henry_Hill le 11 septembre 2014 à 02h08
Boozy LoMBriK addict !
Et je note au passage que Bourvil revient plus souvent dans les "scènes cultes" et "répliques cultes" que De Funès (ou c'est juste mon impression), alors que le second a fait beaucoup plus de films.
_pepe_ En réponse à Boozy
Par exemple, la scène qui me vient à l'esprit quand on évoque "La Traversée de Paris", c'est plutôt celle avec De Funès, où Gabin fait monter les prix en hurlant "Jambier, 45 rue de Poliveau !... ".
http://www.dail...bier_shortfilms
Et quand on évoque Bouville, la première scène à laquelle je pense c'est celle de la 2CV explosée dans "Le Corniaud" (« maintenant, elle va marcher beaucoup moins bien forcément ») ... avec De Funès.
http://www.yout...h?v=Ipl67KqEkWc
Toutefois, là c'est bien lui qui fait la réplique culte, alors que dans "La Traversée de Paris" c'est plutôt Gabin.
Quoi qu'il en soit, on ne se souvient pas nécessairement des acteurs pour leurs répliques (ni l'inverse d'ailleurs), mais plus généralement pour leur jeu ou leur présence dans des scènes remarquables, et pour la personnalité qu'ils y font transparaître. Dans l'ensemble, je pense qu'on se souviendra avant tout des sorties de Gabin le beau parleur (« t'as d'beaux yeux, tu sais »), des gesticulations de De Funès le suractif, et de la gentillesse discrète de Bourville.
Pour les acteurs modernes (i.e. toujours vivants et en activité), encore faut-il qu'ils tournent dans des films qui donnent envie qu'on les retienne. De mon point de vue, certains en ont fait d'inoubliables... mais qui commencent peut-être un peu à dater.
Boozy En réponse à _pepe_ LoMBriK addict !
Sinon, dans l'ensemble, je partage ton point de vue sur la question, et continue à me demander qui seront dans plusieurs années les références contemporaines (à nous) qui ressortiront.
magnussoren Ver (re-)cyclable
Dommage qu'il n'y ai pas la suite ou bourvil dit : "salaud de pauvres, qu'est ce que ça veut dire, c'est y la faute des gens si ils sont pauvres", juste avant que "l'anarchiste" ( en fait un bourgeois qui boit du champagne avec les allemand) gabin ne parle allemand pour échapper aux gendarmes...
La nouvelle de marcel aymée dont a été tiré le film fini différemment du film ( le prolo tue le bourgeois) mais autant lara , qui a quand même été député européen au Fn, en a voulu autrement...il a aussi dit en parlant de simone weil : "Que vous le vouliez ou non, elle fait partie d'une ethnie politique qui essaie de s'implanter et de dominer..... Bon alors quand on me parle de génocide, je dis, en tout cas, ils ont raté la mère Veil ! "
D'aucun diront qu'autant lara a la fin de sa vie n'avait plus tout a fait sa tête, je n'en suis pas si sur...
WilltheLast En réponse à magnussoren Vermisseau
Ced En réponse à magnussoren Lombrik
Claude Autant-Lara reste un cinéaste majeur, avec sa part d'ombre. Sauf si je me trompe, il a été accusé de délation pendant la Seconde Guerre Mondiale sans que cela soit réellement prouvé. Preuve en est qu'il a filmé et adapté des acteurs ou des auteurs foncièrement contre le nazisme. Ce n'est bien plus tard, à la fin des années 1980, qu'il rejoint la politique en s'alliant avec le fn.
En tout cas, la Traversée de Paris, avec l'Auberge Rouge restent deux films majeurs du cinéma mondial.
'D'aucun diront qu'autant lara a la fin de sa vie n'avait plus tout a fait sa tête, je n'en suis pas si sur...'
Est-ce que cela veut dire qu'effectivement, ils ont 'râté' Simone Veil ou est-ce que cela veut dire que tu approuves qu'ils aient 'râté' Simone Veil et que c'est mauvais ainsi. L’ambiguïté de cette phrase est étonnante.
magnussoren En réponse à Ced Ver (re-)cyclable
non, je ne trouve pas ma phrase ambiguë, je pense qu'autant-lara pensais vraiment ce qu'il a dit, pas qu'il a dit parce qu'il était sénile, mais parce qu'a l'aube de sa mort il c'est permis de dire ce qu'il pensait réellement, et non, je n'ai jamais pensé qu'a propos de simone weil, les nazis n'avait pas terminé leur boulot, mais par contre, comme je ne suis pas manichéen, je pense aussi que ce n'est pas le lobby camerounais qui régit le cinéma français, mouarr
On peut donc trouver la réflexion d'autant lara sur weil dégueulasse, trouver cette femme tout a fait respectable ( et une grande femme d'état ), se foutre qu'elle soit juive et dans le même moment rigoler des vannes de dieudonné....
Ced En réponse à magnussoren Lombrik
(même si je ne doutais pas trop, en fait!)
Offerus En réponse à magnussoren Ne pas prendre au sérieux
emerson Archi-ver
Et l'autre, la rombière, la guenon gélatine et saindoux: trois mentons et les nichons qui dévalent sur la brioche... Cinquante ans chacun, cent ans pour le lot... Cent ans de conneries !!!" ;-D