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Le Marum est un cratère volcanique de l'archipel du Vanuatu dans l'océan Pacifique Sud, constituant une des bouches éruptives de l'île d'Ambrym.
Il culmine à 1 270 mètres d'altitude. Avec le Benbow situé juste au sud-ouest, le Marum constitue une des parties active de l'île volcan d'Ambrym. Ainsi, les deux édifices sont en éruption depuis le 23 mai 2008 et présentent des lacs de lave bouillonnants.
J'ai toujours trouvé les plans rapprochés fascinants dans ce genre de vidéo, on a du mal à discerner la perspective et le placement dans l'espace des hommes par rapport à la masse de lave, les distances sont trompeuses et on a presque l'impression qu'ils sont limite les pieds dedans. Et bizarrement y'a qu'avec les vidéo (et même les photos d'ailleurs) de volcan qu'on a cette impression.
Ils sont tarés. A noter que beaucoup de vulcanologues sont morts de leur passion, certains n'ont jamais été retrouvé donc on peut se douter de leur fin :(
Heu, non - c'est plutôt franchement carrément rare en fait d'avoir des volcanologues qui meurent sur le terrain. Il y en a une vingtaine depuis les années 1980 (éruption du Mont Saint Helens) et souvent, ils meurent tous au même endroit, parce qu'on est toujours en groupe sur le terrain et parce que la trajectoires des coulées pyroclastiques peut être ambigüe.
Dans les très connus, tu as Dave Johnston sur le Mont Saint Helens (Etats Unis) en 1980, Maurice et Katia Krafft avec Harry Glicken sur le Mont Unzen (Japon) en 1991 et l'expédition du Galéras (Colombie) en 1993 qui a tué six volcanologues et trois autres membres de l'expédition et blessés cinq autres scientifiques. En général, c'est parce que les règles élémentaires de sécurité sont ignorées ou alors qu'il y a de mauvaises chutes, c'était en tout cas le cas du Galéras qui est devenu un cas d'école de tout ce qu'il ne faut pas faire. Dave Johnston a été extrêmement malchanceux car il est mort à 10 km du départ de la coulée (et il n'a jamais été retrouvé). Quant aux Krafft et Glicken, ils ont certainement pris des risques en étant très proches du cratère (moins de 5 km) et alors qu'ils savaient déjà plus ou moins que l'éruption allait franchement partir en nuée ardente (ils sont morts avec une quarantaine de journalistes qui voulaient faire la 'photo du siècle').
Edit: et j'oubliais, ce volcan aux Vanuatu n'est pas très dangereux - c'est comme allez sur la Fournaise: tu n'y mets pas la main mais bon... tu n'as pas de grand risque quoi si tu es équipé. En tout cas, j'ai l'impression de me voir au boulot dans cette vidéo! :P
Je faisais effectivement référence aux Krafft, et j'avoue ne pas avoir fait plus de recherche que cela donc je m'auto flagelle pour mon commentaire qui ne vaut rien.
Les Krafft ont trouvé la mort en pêchant par inconscience et par une bien trop grande confiance en eux, avant leurs morts (et celles de ceux qui les ont suivis) je les ai vu dans une reportage faire des boules de lave (comme des boules de neige) à la main avec des gants et faire chauffer leur café et leur bouffe sur de la lave à peine sortie et en train de refroidir, hey ! faut quand même pas déconner quoi !... Quand on perd son côté très humble face à la nature, que se soit en mer, en haute montagne, dans les déserts, dans les jungles, au fond des gouffres, sous la flotte, près des volcans, avec des animaux potentiellement dangereux, et bien on finit toujours mal ! 1 + 1 = 2
Mouais... Toutes les personnes que je connais qui ont travaillé avec eux disent exactement le contraire que ce que tu dis, Zeb'. En particulier par rapport à leur humilité. On est malheureusement dans un métier où, parfois, les enjeux amènent à prendre des risques si on veux comprendre les choses. La technologie aussi joue un grand rôle. Le fait de faire des boules de lave, c'est pour la photo et ça ne fait pas grand chose avec les protections adéquates. J'ai bien fait griller des saucisses dans des tunnels de lave encore relativement tièdes et je ne suis pas un fou. Donc bon...
Ceci étant dit, il y avait une réelle différence de caractère entre Maurice et Katia Krafft et Maurice était certainement un peu plus tête en l'air et téméraire et Katia plus réfléchie et calculatrice du danger. Mais il n'en reste pas moins qu'ils étaient de très grands professionnels et qu'ils savaient quand même ce qu'ils faisaient grâce à leur expérience de 25 ans et leur 'dedication' à aller sur toutes les éruptions possibles et imaginables pour filmer et photographier et, surtout, comprendre pour mieux protéger.
Mais leur mort sur le Mont Unzen, ce n'est pas un pêché d'humilité mais bel et bien une méconnaissance des risques et, peut-être une erreur de calcul, notamment avec les informations qui ne sont pas arrivées à temps. La nuit d'avant, on pensait l'éruption terminée mais la météo (pluie) et un séisme lié à l'éruption en ont décidé autrement. Peut-être un manque de connaissance (l'histoire du Mont Saint Helens, 11 ans plus tôt, n'était pas encore complètement dépouillée et la technologie si avancée) et un manque de distance pour leur propre protection puisque la coulée pyroclastique (le phénomène qui les a tué) a débordé du couloir au dessus duquel ils s'étaient placés. Certainement pas un problème d'humilité.
Une coulée pyroclastique est très imprévisible et peut tuer sur plusieurs dizaines de kilomètres. Il faut imaginer un pan de montagne instable, fait de microparticules de roches et d'énormes blocs incandescents qui descendent sur toi à une vitesse comprise en moyenne entre 100 et 700 km.h-1. Le nuage peut faire plusieurs centaine voire 1 à 2 km de haut. Au cours de la descente, il s'auto-entretient plus ou moins, arrachant des blocs de la montagne mais aussi remodelant la topographie. Et, bien entendu, sa vitesse est accentuée par la pente. Les conséquences peuvent aller jusqu'à 30 km autours du nuage, notamment avec le souffle, des cendres brulantes ou même la température atmosphérique qui augmente (ça, c'est Pompéi - les gens sont morts notamment à cause de l'augmentation de chaleur jusqu'à peut-être 100 ou 200°C). Donc, potentiellement, ça fait de très gros dégâts qui restent très imprévisibles.
En 1991, on ne comprenait pas encore tout cela et, preuve en est, un des plus grands spécialistes de ce type de phénomène (Harry Glicken) est mort avec eux. L'ironie du sort est que Glicken aurait du mourir sur le Mont Saint Helens en 1980 mais le jour de l'explosion, il avait un entretien - il a donc été remplacé par Dave Johnston (mort sur cette éruption, donc).
Les journalistes, eux, étaient situés pile poil dans l'axe et il leur avait été demandé, pour la plupart, de quitter les lieux (ce qu'ils n'ont pas fait). Dans tous les cas, suivant l'endroit même relativement protégé, cela n'aurait pas changé grand chose car le souffle les aurait cuit.
Tout cela pour dire que, suivant les volcans et si tu connais un peu ton métier de volcanologue, tu peux aller te balader tranquille et avec un minimum de protection. Une nuée ardente, tu n'as pas grand chose à faire. Des coulées, bah c'est beau.
La_Mouflette LoMBriK addict !
Sha-ka
Ced En réponse à Sha-ka Lombrik
Dans les très connus, tu as Dave Johnston sur le Mont Saint Helens (Etats Unis) en 1980, Maurice et Katia Krafft avec Harry Glicken sur le Mont Unzen (Japon) en 1991 et l'expédition du Galéras (Colombie) en 1993 qui a tué six volcanologues et trois autres membres de l'expédition et blessés cinq autres scientifiques. En général, c'est parce que les règles élémentaires de sécurité sont ignorées ou alors qu'il y a de mauvaises chutes, c'était en tout cas le cas du Galéras qui est devenu un cas d'école de tout ce qu'il ne faut pas faire. Dave Johnston a été extrêmement malchanceux car il est mort à 10 km du départ de la coulée (et il n'a jamais été retrouvé). Quant aux Krafft et Glicken, ils ont certainement pris des risques en étant très proches du cratère (moins de 5 km) et alors qu'ils savaient déjà plus ou moins que l'éruption allait franchement partir en nuée ardente (ils sont morts avec une quarantaine de journalistes qui voulaient faire la 'photo du siècle').
Edit: et j'oubliais, ce volcan aux Vanuatu n'est pas très dangereux - c'est comme allez sur la Fournaise: tu n'y mets pas la main mais bon... tu n'as pas de grand risque quoi si tu es équipé. En tout cas, j'ai l'impression de me voir au boulot dans cette vidéo! :P
Sha-ka En réponse à Ced
Zebulon En réponse à Sha-ka Man Faye Gang Bang Addict
Ced En réponse à Zebulon Lombrik
Ceci étant dit, il y avait une réelle différence de caractère entre Maurice et Katia Krafft et Maurice était certainement un peu plus tête en l'air et téméraire et Katia plus réfléchie et calculatrice du danger. Mais il n'en reste pas moins qu'ils étaient de très grands professionnels et qu'ils savaient quand même ce qu'ils faisaient grâce à leur expérience de 25 ans et leur 'dedication' à aller sur toutes les éruptions possibles et imaginables pour filmer et photographier et, surtout, comprendre pour mieux protéger.
Mais leur mort sur le Mont Unzen, ce n'est pas un pêché d'humilité mais bel et bien une méconnaissance des risques et, peut-être une erreur de calcul, notamment avec les informations qui ne sont pas arrivées à temps. La nuit d'avant, on pensait l'éruption terminée mais la météo (pluie) et un séisme lié à l'éruption en ont décidé autrement. Peut-être un manque de connaissance (l'histoire du Mont Saint Helens, 11 ans plus tôt, n'était pas encore complètement dépouillée et la technologie si avancée) et un manque de distance pour leur propre protection puisque la coulée pyroclastique (le phénomène qui les a tué) a débordé du couloir au dessus duquel ils s'étaient placés. Certainement pas un problème d'humilité.
Une coulée pyroclastique est très imprévisible et peut tuer sur plusieurs dizaines de kilomètres. Il faut imaginer un pan de montagne instable, fait de microparticules de roches et d'énormes blocs incandescents qui descendent sur toi à une vitesse comprise en moyenne entre 100 et 700 km.h-1. Le nuage peut faire plusieurs centaine voire 1 à 2 km de haut. Au cours de la descente, il s'auto-entretient plus ou moins, arrachant des blocs de la montagne mais aussi remodelant la topographie. Et, bien entendu, sa vitesse est accentuée par la pente. Les conséquences peuvent aller jusqu'à 30 km autours du nuage, notamment avec le souffle, des cendres brulantes ou même la température atmosphérique qui augmente (ça, c'est Pompéi - les gens sont morts notamment à cause de l'augmentation de chaleur jusqu'à peut-être 100 ou 200°C). Donc, potentiellement, ça fait de très gros dégâts qui restent très imprévisibles.
En 1991, on ne comprenait pas encore tout cela et, preuve en est, un des plus grands spécialistes de ce type de phénomène (Harry Glicken) est mort avec eux. L'ironie du sort est que Glicken aurait du mourir sur le Mont Saint Helens en 1980 mais le jour de l'explosion, il avait un entretien - il a donc été remplacé par Dave Johnston (mort sur cette éruption, donc).
Les journalistes, eux, étaient situés pile poil dans l'axe et il leur avait été demandé, pour la plupart, de quitter les lieux (ce qu'ils n'ont pas fait). Dans tous les cas, suivant l'endroit même relativement protégé, cela n'aurait pas changé grand chose car le souffle les aurait cuit.
Tout cela pour dire que, suivant les volcans et si tu connais un peu ton métier de volcanologue, tu peux aller te balader tranquille et avec un minimum de protection. Une nuée ardente, tu n'as pas grand chose à faire. Des coulées, bah c'est beau.
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