L'immensité de l'univers

Who watches the watchman ?

Who watches the watchman ?

Envoyé par nolifeisalive le 25 juillet 2014 à 04h16

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phil_good Ver singe (et torix)

Pssst, Nono ! T'as pas pris la bonne image pour la dernière, c'est pas plutôt le grand spaghetti volant qui demande qu'on ne se tripote pas la nouille ? ^^
Celui-là, c'est plus des phrases genre "aimez-vous les uns les autres", le truc casse-bonbon où on ne peut même plus faire une petite guerre pour piquer le stock de bananes du voisin, voire il faudrait même en passer aux bons à rien qui crèvent de faim. :-/
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Offerus En réponse à phil_good Ne pas prendre au sérieux

Mé tu oulbi lé croizade, les katar é linkizission!
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Starscream Vermisseau

Et certaines personnes croient toujours être le centre de l'univers. Je me gausse.
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emerson En réponse à Starscream Archi-ver

ben...c'est qu'en théorie, puisque l'univers n'a ni borne ni frontière, sans limite spatialement parlant, chaque point à l’intérieur de celui-ci peut être vu comme le centre.

donc je suis bel-et-bien le centre de l'univers...mais toi aussi.
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hacha En réponse à emerson Vermisseau

En théorie l'univers observable, semble illimité mais peut très bien avoir une limite, non ? genre un champ qui délimite son expansion un truc comme ça ? sincèrement je pose la question par curiosité ^^
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emerson En réponse à hacha Archi-ver

je sais pas trop, je me dis qu'il doit bien y avoir un corps matériel (étoile, masse gazeuse, astéroïde etc...) si éloigné qu'au delà duquel il n'y a plus rien, ni matière ni rien d'autre que de l'espace et du vide et l'obscurité la plus totale...mais m'imaginer sur cet objet et lancer une pierre dans le vide, ben j'ai agrandi le rayon de l'univers non ?... et quel type de champ pourrait m’empêcher de le faire ? l'attraction gravitationnelle de l'univers tout entier qui ferai faire demi-tour à ma pierre ?...

c'est ça le truc en physique, des tas de questions, et chaque nouvelle réponse entraine une nouvelle question...quelle grosse merde passionnante.
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nolifeisalive En réponse à hacha MaN FaYe GaNg CéLiB'

Si l'univers a une limite, alors au delà de cette limite il n'y a rien.

Et c'est pas un rien dans le sens "noir et tout vide", c'est un rien dans le sens le plus littéral du terme: rien.
Pas d'espace, pas de temps, encore moins de matière ou de vide, rien. C'est à dire qu'au delà des bornes de l'univers rien n'existe. C'est un peu dur à s'imaginer pour être honnête, étant donné qu'on a aucun point de repère :p

Après si l'univers à une limite on en sait pas grand chose. Tout ce qu'on sait c'est que l'univers est en expension, et on pense que cette expension est due au Big Bang. Maintenant pour ce qu'il en est d'éventuelles limites bah ... on sait pas ! Le pire est que même si il y a des limites ce serait impossible de les observer puisque l'univers s'étend à la vitesse de la lumière, donc impossible de voir au delà ...
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phil_good En réponse à nolifeisalive Ver singe (et torix)

Pourquoi n'y aurait-il forcément rien au-delà des limites de notre univers ?
Notre univers est en expansion suite au big-bang. Rien ne nous dit qu'il n'y a pas un ou plusieurs autres big-bangs ou phénomènes similaires qui génèrent ou ont généré une extension de "matières/dimensions" de leur côté et que tout ça n'entrera pas en collusion un jour.
Ou même que l'espace au-delà de ce que notre univers a déjà occupé n'est pas déjà rempli et qu'il est déjà entré en collusion ou a été repoussé complètement par l'expansion de notre univers qui serait en train de l'"envahir".
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emerson En réponse à phil_good Archi-ver

deux univers peuvent-ils se rencontrer ?...

car si il y a d'autres big-bang et donc créations d'autres univers que le notre, par rapport à celui que nous connaissons ils ont lieu où, et quand ?...
en fait je pense que la question n'a même pas à être posée: ils appartiennent à des mondes différents, et ne peuvent sans doute pas communiquer d'aucune façon entre eux...
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phil_good En réponse à emerson Ver singe (et torix)

Ce n'est pas parce que nous sommes infichus de connaître l'au-delà de notre univers que c'est forcément vide/non interactif/sans localisation ou temporalité définie. On constate dans notre univers que les mêmes causes produisent les mêmes effets, ça ne me choquerait pas qu'un autre big-bang existe et qu'on en croise un jour les effets.
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emerson En réponse à phil_good Archi-ver

il y avait eu un article fort intéressant à ce sujet dans un "science&vie" que je ne retrouve plus..., tiens, j'ai trouvé ça sur le net http://www.jour...-multivers-3489
ça y ressemble un peu, ça parle d'une théorie de multivers, et ça dit que:
"Dans ce multivers composé d’univers-bulles, chaque univers bulle n’aurait aucun contact avec ses voisins : qu’ils soient parallèles les uns aux autres, ou enchâssés les uns dans les autres, ces univers-bulles ne pourrait jamais communiquer les uns avec les autres."
j'ai tendance à opter pour cette version...sans trop bien comprendre comment ils ont pu en arriver là...
mais dans l'idée que ces univers puissent exister dans un même référentiel, pourquoi pas en effet ?...
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hacha En réponse à emerson Vermisseau

Oo ! Grand merci pour la réponse tout le monde, mais du coup vos échanges me posent question dans le sens où le big bang serait dû à une fluctuation de champ quantique, donc on peut partir du principe que ce qui le constitue est présente au delà de notre univers, non ?
Parce que quand je parle d'univers limité, je parle avant tout de la bulle d'influence de celui ci, un peu comme le systéme solaire qui est limité par son champ magnétique ou gravitationnelle qui est encore plus loin. Après c'est vrai que c'est difficile de s'imaginer le rien, tout comme j'ai du mal à concevoir le "trop" comme dans les trous noirs.
Par contre j'avais aussi lu cet article, il y a longtemps il me semble sur les multivers, et ça m'a aussi laissé perplexe, parce que la possibilité du télécospage que phil_good énonce, je le vois pas comme impossible, juste que s'il se produit, les deux univers, ça les déstabiliserait tellement qu'ils disparaîtraient pour en créer une nouvelle, un peu comme une "harmonisation" en somme. Mais c'est qu'un ressenti sur un sujet où je suis vraiment novice , j'ai l'air un peu con avec mes questions et mes suppositions ^^
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nolifeisalive En réponse à phil_good MaN FaYe GaNg CéLiB'

Yep pardon, ma première phrase était un peu arrêtée :p

Je parlais ici que de la possibilité d'un rien après un univers borné, mais évidemment on peut faire plein d'autres hypothèses sur ce qui se trouve derrière cette limite !
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emerson En réponse à nolifeisalive Archi-ver

dans "une brève histoire du temps", Stephen Hawking parle d'un univers infini mais quand-même borné, comme un objet fini, c'est à dire possédant une frontière vu de l’extérieur (quoi-qu'on ne pourrai pas à proprement parler le voir vu de l’extérieur, puisque la lumière ne peut se déplacer que dedans... ) mais néanmoins infini vu de l’intérieur...
et oui, c'est déjà dur de se représenter l'objet dans lequel on est, alors se représenter ce qu'il y a au delà de cet objet...
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Mephisto Jeune lombric

C'est tout con mais pour limiter un espace à 3 dimensions il suffit de le bloquer avec une 4e (oui non le temps c'est pas pareil c'est pas géométrique, je parle d'une 4e dimension spatiale).

Edit: c'était d'ailleurs ma première réflexion: normalement la dernière image c'est "YOUR MOM".
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emerson En réponse à Mephisto Archi-ver

d'ailleurs, je me suis parfois demandé s'il avait déjà été envisagé qu'il puisse y avoir plusieurs dimensions temporelles (dans la plupart des théories, il y a toujours plusieurs dimensions spatiales mais toujours une seule temporelle...) ... genre une "passé/futur" (supposons qu'elle possède une valeur de 8...), et une "futur/passé" plus faible (d'une valeur de 6), et ce que nous percevons du temps serai pourquoi pas la somme des deux, 8 + (-6) = 2... un peu comme pour les séries de Fourier avec les ondes: décomposer une dimension en ses différentes harmoniques...

une idée comme ça...
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JoW En réponse à emerson Vermisseau

[1/2]

A la manière de cette fameuse expérience à deux fentes (qui n'est malheureusement pas un plan à trois...) on se demande de + en + si la matière noire et l'énergie sombre - bref l'énergie qui nous échappe bien au-delà de notre perception, et jusque dans nos considérations les plus reculées - ne serait pas simplement "déphasé" dans une "harmonique" différente, et donc séparé.

Cela n'implique pas simplement que ce soit une dimension temporelle, et après tout, la différence entre espace(s) et temps ne tiendrait ptet qu'à une question de point de "vue&" (ou plutôt de conscience).

Bon, je vais partager ici une expérience qui m'est propre: certains d'entre vous connaissent sans doute l'expérience dite du "rêve lucide". On peut tous + ou - en faire l'expérience, volontairement ou non. Après s'être amuser à coucher avec la voisine et à survoler, Peter-pan style, son quartier ou sa ville, il est intéressant de s'éloigner de l'expérience du rêve et de porter son attention sur l'état altéré de conscience en lui-même.

*voix de Morpeus* "Avez-vous remarquer que, lorsque nous rêvons, même pour 5 ou 10 minutes après nous être rendormi, glanant quelques précieuses minutes de sommeil de plus, ces instants peuvent vous paraître durer des heures? " Hum...bon. Plus sérieusement, malgré quelques difficultés à trouver l'énergie pour penser clairement, et suivre le fil correctement sans relâcher son attention, on peut constater que BEAUCOUP de perceptions que l'on considère que vaguement altérable, l'espace et le temps ne nous apparaissent surtout à qu'à travers nos besoins en degré de cohérence pour n'avoir qu'à percevoir un schémas global des événement nous entourant.


Nous serions beaucoup moins précis, et il serai beaucoup plus fastidieux pour nos ressources mentales de considérer individuellement ces événements. Et dans un état altéré de conscience, on peut se "tenir" au bord de cette "cohérence" afin de tirer des souvenirs intelligibles de perceptions détachées du centrage sur les conventions spacio-temporelles intrinsèque aux activités de notre quotidien d'humains.
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JoW En réponse à Mephisto Vermisseau

[2/2]

Pour ceux qui ont eu le goût, l’inconscience (hohoho) , ou le courage de me lire jusque ici, voici quelques observations que j'ai pu faire après quelques années de ce genre d'expérience (et promis, je donne le rapport que ça a avec le début de mon commentaire, le commentaire initial, et l'article ^^)

1) Celle qui viens en premier: des tas d'émotions intenses très différentes (tous ne sont pas systématiques). Un "vertige" existentiel, tellement pouvoir "contempler" ainsi mis à plat ses perceptions, ses idées, ses souvenirs...donne un ordre de grandeur de la quantité de choses qui font notre personne et l'instant présent.
Aussi, un sentiment de solitude tenace, mais assez "doux". On constate que tout ce que l'on perçoit nous était propre, et autant par le passé qu'en cet instant, un grand VIDE nous sépare des autres personnes. Cependant, une telle prise de conscience implique également l'agréable sentiment d'une infinie quantité de possibilité d'évolution, de "devenir", pour soi et l'esprit Humain en général.
Et aussi, une sorte de nostalgie, (probablement) due à une mémoire de nos premières années où ce genre de conditionnements dans la perception n'était pas encore acquise par tout nos repères, eux aussi acquis.

2) Celle qui vient ensuite assez rapidement. On trouve compréhensible tout ce qui est dit concernant les expériences de méditation profonde, les prises de drogues hallucinogènes, les récits de personnes soignées après avoir été aux portes de la mort...etc ont presque tous AU MOINS une BASE, un fondement de vérité, de réel, indépendamment de ce que les gens en ont fait ensuite.
Après coup, les textes dit "sacrés" et les dires auparavant délirants d'obscures personnages vous apparaissent sous un nouveau jours. Cela peut d'ailleurs opérer un tournant assez radical dans l'esprit et la vie de la personne qui vis ce genre d'expérience ^^'

3) Et enfin, deux choses qui vont de paire: Certes, une dimension (celle-ci purement métaphasique) supplémentaire à nos réflexions, et une proportion plus grande être "blasé" ou "grisé" par le quotidien, selon les personnes, la place que l'on donne à ce nouveau point de vue dans sa vie, et l(es) objet(s) de notre intérêt.


La science en est à ses balbutiement, on le voit d'autant plus qu'elle progresse de plus en plus vite tout en repoussant les limites envisageables qu'elle aurait aux étapes suivantes. Indépendamment, le progrès humain, son évolution, et les progrès technologiques avancent en terrain inconnu, avec leurs propres "Landmarks" remarquables. Il est de + en + difficile de mettre des mots sur des choses qui nous étaient hier inconnues, et pourtant inlassablement nous progressons. Il ne tiens qu'à nous, le constatant, de continuer sur notre lancée, et ainsi redéfinir chaque jour la trame de notre Histoire: l'humanité et ses aspirations.
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