L'être humain a toujours eu une propension à penser qu'il sera témoin de l'apocalypse de son vivant.
La théorie du réchauffement climatique n'est-il pas le prolongement logique de ce comportement anthropologique ?
Vous avez 1h.
Pour travailler sur le réchauffement climatique, je pense que tu te trompes un peu. L'étude actuelle du réchauffement climatique est basée sur l'étude d'un réchauffement comme il y en a eu tant d'autres au cours de l'histoire de la Terre. Elle permet aussi de comprendre et de remettre en cause l'impact de l'homme sur l'évolution du climat. Le fait est que le réchauffement présent touche directement (économiquement, socialement, humainement, etc...) simplement parce qu'il se passe actuellement alors que les réchauffements précédents ont eu lieu bien avant que l'homme n'existe ou ne commence à comprendre comment fonctionne le climat.
Contrairement à ce que tu dis, je ne pense pas que ce soit une vision catastrophiste de la chose qui pousse à essayer de la comprendre, mais plutôt une interrogation anthropologique liée à un changement et à des problèmes d'adaptation à ces changements. Il y a aussi une énorme interrogation éthique. C'est tout cet ensemble qui gouverne l'étude scientifique ainsi que le financement de la recherche là-dessus.
D'ailleurs, petite question, beaucoup parle de réchauffement climatique, mais ne devrait t'on pas plutôt parler de dérèglement climatique ?
Car si le climat se réchauffe dans certains endroit , les modifications que cela engendrera peuvent notamment provoqué de gros changement dans le gulf stream, et dans ce cas précis, baisser la température côtière de nombreuses zone géographique.
Donc, est ce que j e me trompe en pensant que le terme de réchauffement climatique et vraiment minimaliste de la situation, et peu représentatif ?
Très bonne question, qui a suscité plusieurs publications et révoltes dans la communauté scientifique.
La communauté scientifique normalement s'accorde à ne parler de dérèglement climatique que si un cas de nature anthropique intervient ponctuellement. Ce serait par exemple l’asséchement ponctuel d'un lac qui entrainerait une hausse des températures à un lieu donné, la coupe d'une forêt, etc... Un dérèglement incite un retour à la 'normale' (c'est à dire à la moyenne à un temps t). Par extension, un évènement géologique ponctuel, comme une éruption volcanique par exemple, peut provoquer un dérèglement climatique. Si le dérèglement est long, alors on parlera carrément de changement climatique. Cela ne veut pas dire qu'on reviendra à des conditions normales plus tard. Un processus définit peut aussi être qualifier de moteur de dérèglement climatique.
Il est donc très important de définir la terminologie afin d'être compris. Tu vois ici que l'échelle temporelle et ce qu'on indique être la normalité sont deux choses très complexes qui doivent être manipulées avec beaucoup de précaution. Seule une démarche scientifique claire permet de passer outre. Malheureusement, cela n'est en général pas compris des politiques ou des agences qui donnent les financements car ils raisonnent sur un autre rythme...
on peut parler de réchauffement global ; et ce réchauffement dérègle par exemple, comme tu l'as dit, certains courants marins, ce qui refroidit des climats locaux. Mais à l'échelle planétaire c'est bel et bien un réchauffement qui est en cours. Ce réchauffement suit une logique de périodes de glaciations alternées, et là on sort effectivement d'une mini ère glaciaire donc le réchauffement en cours et jusqu'ici "normal" (il suit ce que j'appellerais une loi naturelle).
N'empêche, il y a certaines causes anthropiques qui toucheront immanquablement le climat (regarde entre autres les graphiques de la [population mondiale] / [temps] ; et du [taux de CO2 et autres gaz à effet de serre] / [t], qui dépassent (à priori) tous les pics historiques connus (grâce aux analyses de carottes extraites des glaces polaires). On peut sinon doit penser qu'ils influenceront et dérégleront le déroulement "normal" de l'évolution des climats mondiaux à venir.
D'un côté, la nature n'est pas quelque chose de stable ni de fixe, donc il ne faut peut être pas vouloir être alarmiste et réactionnaire, mais plutôt prévisionniste pour savoir anticiper les crises écologiques et climatiques, et socio-économiques à venir (jveux juste dire qu'il y a beaucoup d'enjeux liés aux changements climatiques).
Une chose importante à relever dans ce débat, c'est que la climatologie étudie les climats, qui s'observent sur des plages de temps très longues ; contrairement à la météorologie. Typiquement, un instant climatologique serait une 30aine d'années alors qu'un instant météorologique c'est une journée. Donc dire "houlàlà ses deux moi ci il a fé + chau ke avan" ça n'a absolument aucune valeur scientifique. D'ailleurs on a trop peu de données climatologiques (on relève les données climatiques depuis trop peu de temps) que pour savoir en dire quoi que ce soit de sérieux ou fiable. Tout n'est que pronostic.
glurp LoMBriK addict !
La théorie du réchauffement climatique n'est-il pas le prolongement logique de ce comportement anthropologique ?
Vous avez 1h.
Noisette En réponse à glurp Lombric BillKaulik
eyhtern En réponse à Noisette
Personne En réponse à glurp
Ced En réponse à glurp Lombrik
Contrairement à ce que tu dis, je ne pense pas que ce soit une vision catastrophiste de la chose qui pousse à essayer de la comprendre, mais plutôt une interrogation anthropologique liée à un changement et à des problèmes d'adaptation à ces changements. Il y a aussi une énorme interrogation éthique. C'est tout cet ensemble qui gouverne l'étude scientifique ainsi que le financement de la recherche là-dessus.
Oblivionis En réponse à Ced Taret
Car si le climat se réchauffe dans certains endroit , les modifications que cela engendrera peuvent notamment provoqué de gros changement dans le gulf stream, et dans ce cas précis, baisser la température côtière de nombreuses zone géographique.
Donc, est ce que j e me trompe en pensant que le terme de réchauffement climatique et vraiment minimaliste de la situation, et peu représentatif ?
Ced En réponse à Oblivionis Lombrik
La communauté scientifique normalement s'accorde à ne parler de dérèglement climatique que si un cas de nature anthropique intervient ponctuellement. Ce serait par exemple l’asséchement ponctuel d'un lac qui entrainerait une hausse des températures à un lieu donné, la coupe d'une forêt, etc... Un dérèglement incite un retour à la 'normale' (c'est à dire à la moyenne à un temps t). Par extension, un évènement géologique ponctuel, comme une éruption volcanique par exemple, peut provoquer un dérèglement climatique. Si le dérèglement est long, alors on parlera carrément de changement climatique. Cela ne veut pas dire qu'on reviendra à des conditions normales plus tard. Un processus définit peut aussi être qualifier de moteur de dérèglement climatique.
Il est donc très important de définir la terminologie afin d'être compris. Tu vois ici que l'échelle temporelle et ce qu'on indique être la normalité sont deux choses très complexes qui doivent être manipulées avec beaucoup de précaution. Seule une démarche scientifique claire permet de passer outre. Malheureusement, cela n'est en général pas compris des politiques ou des agences qui donnent les financements car ils raisonnent sur un autre rythme...
eyhtern En réponse à Oblivionis
N'empêche, il y a certaines causes anthropiques qui toucheront immanquablement le climat (regarde entre autres les graphiques de la [population mondiale] / [temps] ; et du [taux de CO2 et autres gaz à effet de serre] / [t], qui dépassent (à priori) tous les pics historiques connus (grâce aux analyses de carottes extraites des glaces polaires). On peut sinon doit penser qu'ils influenceront et dérégleront le déroulement "normal" de l'évolution des climats mondiaux à venir.
D'un côté, la nature n'est pas quelque chose de stable ni de fixe, donc il ne faut peut être pas vouloir être alarmiste et réactionnaire, mais plutôt prévisionniste pour savoir anticiper les crises écologiques et climatiques, et socio-économiques à venir (jveux juste dire qu'il y a beaucoup d'enjeux liés aux changements climatiques).
Une chose importante à relever dans ce débat, c'est que la climatologie étudie les climats, qui s'observent sur des plages de temps très longues ; contrairement à la météorologie. Typiquement, un instant climatologique serait une 30aine d'années alors qu'un instant météorologique c'est une journée. Donc dire "houlàlà ses deux moi ci il a fé + chau ke avan" ça n'a absolument aucune valeur scientifique. D'ailleurs on a trop peu de données climatologiques (on relève les données climatiques depuis trop peu de temps) que pour savoir en dire quoi que ce soit de sérieux ou fiable. Tout n'est que pronostic.
un prof assez hors du cadre conventionnel des discours alarmistes : http://culture....ses-climatiques