L’avenir sera mini

En 2025, un phénomène observé surtout aux États‑Unis montre que certains restaurants s’adaptent à des clients qui mangent moins, en partie à cause de l’usage croissant de médicaments coupe‑faim comme les GLP‑1 (par exemple Ozempic ou Wegovy) qui réduisent fortement l’appétit et changent les habitudes alimentaires dans la vie sociale et la restauration. Dans plusieurs établissements new‑yorkais, on a vu apparaître des menus adaptés avec de très petites portions, comme un mini‑burger accompagné de mini‑frites et d’une petite boisson, proposés pour répondre aux besoins d’adultes sous ces traitements qui ne finissent plus les portions classiques. Ces offres sont conçues à la fois pour éviter le gaspillage et pour attirer une clientèle qui ne consomme plus comme avant et préfère des quantités modestes.

Aux États‑Unis, des restaurants ont explicitement introduit ce type de plats plus petits, tandis que d’autres réduisent ou adaptent globalement leurs portions et leurs menus pour attirer des clients ayant une appétit plus faible, ce qui est clairement lié à la montée des médicaments coupe‑faim dans la population.

En France, cette tendance n’est pas aussi marquée qu’aux États‑Unis pour l’instant, même si les formats réduits (mini‑burgers, petits plats) se retrouvent dans certaines offres de restauration rapide ou dans des initiatives de type box pour partager, comme les mini‑burgers proposés chez Quick, qui sont des petits burgers pensés pour être partagés plutôt que spécifiquement pour des personnes sous coupe‑faim.

Dans l’ensemble, le phénomène des mini‑portions en restaurant en 2025 est réel surtout aux États‑Unis et lié à l’évolution des comportements alimentaires avec les médicaments anti‑appétit, alors qu’en France ce sont surtout des formats réduits dans la restauration rapide qui se développent sans qu’il y ait encore une tendance confirmée directement liée aux coupe‑faim.

Envoyé par Flaneur Aujourd'hui à 10h46