Lors de la conférence de presse de Vladimir Poutine du 19 décembre 2025 à Moscou, la salle du palais de Gostiny Dvor réunissait plusieurs centaines de journalistes russes et étrangers, notamment français, allemands, britanniques et américains, ainsi que des citoyens russes sélectionnés pour poser des questions en direct.
Poutine a longuement parlé de la guerre en Ukraine, affirmant que les forces russes progressaient et que la responsabilité des avancées dans les pourparlers revenait à Kiev et à ses soutiens occidentaux, tout en exprimant sa volonté de régler le conflit par des moyens pacifiques si certaines conditions étaient respectées. Sur l’économie, il a expliqué que le ralentissement de la croissance russe en 2025 (environ 1 %) résultait d’un choix délibéré pour maîtriser l’inflation et a assuré que l’État pouvait financer ses priorités militaires.
Il a critiqué l’Union européenne de manière plus large, accusant certains pays de chercher à isoler la Russie économiquement et diplomatiquement, d’imposer des sanctions qui, selon lui, frappent d’abord les citoyens européens et non les dirigeants, et de tenter de manipuler l’opinion publique via des campagnes médiatiques hostiles. Il a qualifié les tentatives de saisir les avoirs russes de vol, a dénoncé la militarisation croissante de l’OTAN à ses frontières et a averti contre toute action susceptible de provoquer une escalade, notamment autour de Kaliningrad.
En comparant la Russie et l’Union européenne, le PIB nominal russe est d’environ 2 200 milliards de dollars, nettement inférieur à celui de l’UE (~15 000 milliards $), l’Allemagne (~4 700 milliards $), le Royaume‑Uni (~3 800 milliards $) ou la France (~3 200 milliards $). En parité de pouvoir d’achat, la Russie atteint 7 200 milliards $ PPP mais reste derrière l’UE. Dans une hypothétique union économique Russie‑UE, ce serait l’UE qui contribuerait majoritairement au PIB combiné, même si certains secteurs russes pourraient en tirer profit, ce qui illustre les rapports de force économiques sous-jacents aux discussions politiques et stratégiques.
Envoyé par Flaneur Hier à 12h13
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UNiTY En réponse à IPZ Vermisseau
Le problème, ce n’est pas la Russie : C’est Poutine.
La Russie est un pays immense, extraordinairement riche en ressources, capable d’atteindre une large autosuffisance, tant en matières premières qu’en production alimentaire. Elle dispose de tous les atouts pour être une grande puissance prospère.
Pourtant, malgré tous ses avantages, Poutine n’a pas été capable d'en faire un pays réellement riche et développé. Non pas par manque de moyens, mais parce qu'il n'a pas la bonne méthode.
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KukuLele Vermisseau
1. L'Occident qui veut chercher coute que coute à garder son hégémonie, c'est la mentalité "anglo-saxonne' cf https://youtu.be/Q-GzlXwHAx0
2. La Russie puisqu'il en est question, même si rien n'est dit par son grand gourou, il semblerait qu'elle cherche l'autarcie et l'envie de ne pas dépendre de près ou de loin à l'Occident (et c'est d'ailleurs ce que beaucoup ne comprennent pas) sauf que...
3. ...La Chine, puissance bien plus qu'émergente, elle est en passe d'imposer à chaque fois ses volontés et conditions. C'est comme pour beaucoup et même-moi je le pense la grande gagnante dans le boxon.
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Ombreloup Lombric Shaolin
Même si certains semblent déjà l'oublier, après moins d'un siècle.
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Cochonnier Vermisseau
GruikMan Vermisseau
Manatane Vermisseau
Source : IPZ