Débuter une relation sexuelle en silence ?

L’Assemblée nationale a fait modifier la loi sur le viol et les agressions sexuelles pour y intégrer clairement la notion de non-consentement. Avant, la loi se limitait aux actes imposés « par violence, contrainte, menace ou surprise ». Désormais, elle précise que le consentement doit être libre, éclairé, spécifique, préalable et révocable, qu’il est apprécié au regard des circonstances, et qu’il ne peut être déduit du seul silence ou de la seule absence de réaction. Le texte ne dit pas qu’un mot verbal est obligatoire, ni qu’un geste particulier suffit automatiquement, et laisse cette appréciation au juge selon le contexte. En pratique, la loi ne considère pas qu’un geste seul — comme montrer ses seins, retirer un vêtement, écarter les cuisses nues en regardant l’autre dans les yeux, se mettre à quatre pattes et enlever sa culotte devant son partenaire, ou s’allonger sur le lit, nue, écarter les jambes et dessiner des flèches montrant son vagin en écartant sa vulve — constitue automatiquement un consentement pour un acte sexuel comme la pénétration. Le consentement doit être clair, manifeste et positif pour chaque acte précis, exprimé verbalement ou par des signes non équivoques, et la personne doit être capable de décider librement.


Ps : peut être qu’en vrai les juges n’auront pas les mêmes critère de sécurité que chatgpt

Envoyé par Flaneur le 1 novembre 2025 à 09h19