J’ai toujour pensé que le tissu adipeux est la clé

L’annonce diffusée par Complex s’appuie sur une recherche bien réelle menée à l’Université nationale de Taïwan (NTU), mais elle simplifie fortement les faits. Dans leur étude, les chercheurs ont expérimenté une formule à base d’acides gras naturels, appliquée localement sur la peau de souris dépourvues de poils. En une vingtaine de jours, ils ont observé une repousse dense et rapide. Le mécanisme proposé repose sur l’activation des cellules souches présentes dans les follicules pileux : selon eux, certains acides gras libérés lors de la dégradation des graisses sous-cutanées (comme l’acide oléique ou palmitoléique) “réveillent” ces cellules dormantes et relancent le cycle de croissance capillaire. Ce principe est intéressant, car il met en lumière le rôle du tissu adipeux dans la régénération des cheveux, un domaine longtemps négligé. Les chercheurs affirment même qu’un des membres de l’équipe aurait observé une repousse visible sur ses jambes après avoir testé le produit sur lui-même, ce qui a contribué à amplifier le retentissement médiatique de cette découverte.

Cependant, il faut rester prudent : ces résultats n’ont été confirmés que sur des modèles animaux et sur des follicules humains cultivés en laboratoire. Aucun essai clinique sur des volontaires humains n’a encore été publié. Les promesses de “repousse en 20 jours” concernent donc uniquement les souris, dont le cycle de croissance du poil est beaucoup plus court que celui du cheveu humain. En pratique, cela ne garantit ni la même rapidité, ni la même efficacité chez l’homme.

En ce qui concerne la nouveauté scientifique, cette approche est assez prometteuse car elle s’inscrit dans une piste relativement récente : celle du rôle métabolique des cellules graisseuses dans la régénération des tissus. D’autres équipes, notamment aux États-Unis et en Corée du Sud, avaient déjà observé que les adipocytes (cellules du tissu graisseux) peuvent libérer des signaux chimiques favorisant la croissance des follicules pileux, mais c’est la première fois qu’une étude semble démontrer un effet aussi rapide et mesurable via des acides gras précis appliqués directement sur la peau. Cela en fait une découverte originale et crédible, d’autant plus qu’elle ne passe pas par des médicaments hormonaux ou des greffes, mais par un processus naturel de régénération tissulaire.

Autrement dit, cette recherche n’est pas un simple coup médiatique : le concept repose sur des bases biologiques solides et pourrait, s’il est confirmé par des essais cliniques, ouvrir une nouvelle voie thérapeutique dans la lutte contre la calvitie. Toutefois, on en est encore loin d’un produit prêt à la commercialisation. Les chercheurs eux-mêmes évoquent une phase de plusieurs années avant d’envisager des tests cliniques et une mise sur le marché. En somme, il ne s’agit pas d’un “remède miracle” imminent, mais d’une piste scientifique réellement prometteuse, fondée sur une compréhension innovante du rôle du tissu adipeux dans la croissance capillaire.

L’annonce diffusée par Complex s’appuie sur une recherche bien réelle menée à l’Université nationale de Taïwan (NTU), mais elle simplifie fortement les faits. Dans leur étude, les chercheurs ont expérimenté une formule à base d’acides gras naturels, appliquée localement sur la peau de souris dépourvues de poils. En une vingtaine de jours, ils ont observé une repousse dense et rapide. Le mécanisme proposé repose sur l’activation des cellules souches présentes dans les follicules pileux : selon eux, certains acides gras libérés lors de la dégradation des graisses sous-cutanées (comme l’acide oléique ou palmitoléique) “réveillent” ces cellules dormantes et relancent le cycle de croissance capillaire. Ce principe est intéressant, car il met en lumière le rôle du tissu adipeux dans la régénération des cheveux, un domaine longtemps négligé. Les chercheurs affirment même qu’un des membres de l’équipe aurait observé une repousse visible sur ses jambes après avoir testé le produit sur lui-même, ce qui a contribué à amplifier le retentissement médiatique de cette découverte.

Cependant, il faut rester prudent : ces résultats n’ont été confirmés que sur des modèles animaux et sur des follicules humains cultivés en laboratoire. Aucun essai clinique sur des volontaires humains n’a encore été publié. Les promesses de “repousse en 20 jours” concernent donc uniquement les souris, dont le cycle de croissance du poil est beaucoup plus court que celui du cheveu humain. En pratique, cela ne garantit ni la même rapidité, ni la même efficacité chez l’homme.

En ce qui concerne la nouveauté scientifique, cette approche est assez prometteuse car elle s’inscrit dans une piste relativement récente : celle du rôle métabolique des cellules graisseuses dans la régénération des tissus. D’autres équipes, notamment aux États-Unis et en Corée du Sud, avaient déjà observé que les adipocytes (cellules du tissu graisseux) peuvent libérer des signaux chimiques favorisant la croissance des follicules pileux, mais c’est la première fois qu’une étude semble démontrer un effet aussi rapide et mesurable via des acides gras précis appliqués directement sur la peau. Cela en fait une découverte originale et crédible, d’autant plus qu’elle ne passe pas par des médicaments hormonaux ou des greffes, mais par un processus naturel de régénération tissulaire.

Autrement dit, cette recherche n’est pas un simple coup médiatique : le concept repose sur des bases biologiques solides et pourrait, s’il est confirmé par des essais cliniques, ouvrir une nouvelle voie thérapeutique dans la lutte contre la calvitie. Toutefois, on en est encore loin d’un produit prêt à la commercialisation. Les chercheurs eux-mêmes évoquent une phase de plusieurs années avant d’envisager des tests cliniques et une mise sur le marché. En somme, il ne s’agit pas d’un “remède miracle” imminent, mais d’une piste scientifique réellement prometteuse, fondée sur une compréhension innovante du rôle du tissu adipeux dans la croissance capillaire.

Envoyé par Flaneur Hier à 15h28

+ 7 -

Enderion Vermisseau

Ils ont oublié la légende.
A gauche : avant traitement
A droite : après traitement
Ça marche du tonnerre !
+ 15 -

modul Vermisseau

Le résultat est tonsure ton.
+ 1 -

GruikMan En réponse à modul Vermisseau

Pareil ensuite quand il chassera en boîte...
Thon sur thon....
+ 1 -

Snark LoMBriK addict !

Non, cousin machin, tu es tombé dans la marmite quand tu était petit.
+ 2 -

BonPublic Vermisseau

Moi je me frotte la tête avec du PQ...


Ça fait des années que je me torche avec et j'ai toujours autant de poils au cul.
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