Une étude menée par l’équipe du Dr Ryotaro Hashizume de l’Université de Mie, au Japon, a démontré qu’il était possible de neutraliser le chromosome 21 supplémentaire responsable de la trisomie 21 dans des cellules cultivées en laboratoire. La méthode utilise une approche épigénétique inspirée du fonctionnement naturel de l’X-inactivation chez les femmes. Les chercheurs ont introduit un transgène codant pour le ARN XIST, qui enrobe le chromosome excédentaire et en silence l’expression génique. Cette manipulation a permis de corriger la surexpression des gènes et de normaliser certains défauts cellulaires associés à la trisomie 21, notamment dans la différenciation neuronale. Les travaux, bien que préliminaires et réalisés in vitro, ouvrent des perspectives importantes pour la recherche sur les mécanismes de la maladie et le développement de futures approches thérapeutiques ciblées. Si cette technologie était un jour maîtrisée et adaptée à la procréation médicalement assistée, elle pourrait potentiellement, dans un avenir lointain, permettre à des personnes plus âgées de procréer sans que l'âge maternel n'augmente le risque de trisomie 21 pour la descendance. Cependant, cette avancée reste à ce stade expérimentale et n’a pas été testée in vivo ou en contexte clinique. Les conséquences potentielles incluent une meilleure compréhension des pathologies liées à l’aneuploïdie et, à long terme, des pistes pour atténuer certains effets de la trisomie 21, mais des défis majeurs persistent quant à la spécificité, la sécurité et l’éthique d’une telle intervention.
Envoyé par Flaneur Hier à 15h50
Ced Lombrik
Bidon85 Vermisseau
Comme s'il n'y avait pas de problème de surpopulation sur cette planète...
Bobbybat En réponse à Bidon85 Vermisseau
le-long-brick Longbric
Eutha Lombric
Ensuite, il s'agit de travaux sur culture cellulaire. Autant vous dire que d'ici à ce que ce soit possible en thérapeutique, il y a un gouffre...
Peevee LoMBriK addict !