Diabète,Première mondiale?

Si cette annonce venue de Chine venait à être confirmée scientifiquement et reproduite à plus grande échelle, elle représenterait une avancée médicale majeure. Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune chronique dans laquelle le système immunitaire détruit les cellules bêta du pancréas, responsables de la production d’insuline. Jusqu’à présent, aucun traitement ne permettait de rétablir cette production naturelle de façon durable. Les malades de type 1 doivent donc s’injecter de l’insuline à vie, plusieurs fois par jour, sous peine de complications graves, voire mortelles.

Dans le cas rapporté ici, une jeune femme chinoise de 25 ans aurait recommencé à produire de l’insuline naturellement après une greffe autologue de cellules souches, c’est-à-dire des cellules issues de son propre corps. Plus précisément, des cellules adultes ont été prélevées, probablement dans la moelle osseuse ou les tissus adipeux, puis reprogrammées génétiquement pour devenir des cellules similaires aux cellules bêta pancréatiques. Ces cellules ont ensuite été injectées dans ses muscles abdominaux, où elles se sont mises à produire de l’insuline de façon autonome. Ce type de greffe présente plusieurs avantages : elle limite les risques de rejet immunitaire puisque les cellules sont issues du corps du patient, et elle évite le recours à une greffe pancréatique lourde ou à des traitements immunosuppresseurs. Un an après l’opération, la patiente ne présenterait plus aucun symptôme du diabète, ni besoin d’injections.

Cependant, des réserves s’imposent. D’abord, il s’agit d’un seul cas, ce qui empêche toute généralisation. Les chercheurs eux-mêmes appellent à la prudence : il faut confirmer ces résultats chez un grand nombre de patients pour s’assurer de la fiabilité, de la sécurité et de la reproductibilité de la méthode. Ensuite, rien ne garantit que la production d’insuline restera stable sur le long terme. Il existe aussi un risque, même faible, que les cellules greffées dérivent et deviennent tumorales. Enfin, il est possible que la réponse auto-immune initiale se réactive un jour contre les nouvelles cellules productrices d’insuline.

L’enjeu est immense. En France, environ 4 millions de personnes vivent avec un diabète, dont environ 400 000 atteints de diabète de type 1. Le reste, soit près de 90 %, souffrent du diabète de type 2, lié principalement à l’âge, à l’alimentation, au surpoids et à la sédentarité. Le diabète de type 2 peut parfois être réversible, notamment par des changements drastiques de mode de vie, mais dans de nombreux cas, il nécessite aussi des traitements médicamenteux voire de l’insuline. Le coût humain et économique du diabète est considérable : complications cardiovasculaires, amputations, cécité, insuffisance rénale, sans compter l’impact psychologique.

Dans le monde, plus de 530 millions de personnes sont diabétiques, dont environ 9 millions avec un diabète de type 1. Le diabète est désormais considéré comme l’une des grandes pandémies silencieuses du XXIe siècle, avec une progression fulgurante, notamment dans les pays à revenu intermédiaire. Si cette thérapie cellulaire pouvait être confirmée, adaptée et rendue accessible, elle ouvrirait une voie inédite vers une véritable guérison du diabète de type 1, là où la médecine s’était jusqu’ici limitée à le gérer. Cela marquerait un tournant historique dans la lutte contre une maladie qui, bien que moins fréquente que le type 2, reste l’une des plus contraignantes à vivre au quotidien.

En supposant que les premiers résultats soient rapidement validés par des essais cliniques à plus grande échelle, que la méthode reste sûre, efficace et reproductible, et que les autorités sanitaires donnent leur feu vert, il faudrait en moyenne entre 7 et 10 ans pour qu’un tel traitement soit diffusé au grand public. Ce délai comprend les essais cliniques sur plusieurs centaines de patients, les procédures de validation réglementaire, la production à échelle industrielle, la formation des équipes médicales et l’organisation logistique. Dans un scénario optimiste, certains centres spécialisés pourraient commencer à le proposer à petite échelle dans 5 ans, mais une généralisation mondiale prendra probablement une décennie, voire plus.

Si cette annonce venue de Chine venait à être confirmée scientifiquement et reproduite à plus grande échelle, elle représenterait une avancée médicale majeure. Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune chronique dans laquelle le système immunitaire détruit les cellules bêta du pancréas, responsables de la production d’insuline. Jusqu’à présent, aucun traitement ne permettait de rétablir cette production naturelle de façon durable. Les malades de type 1 doivent donc s’injecter de l’insuline à vie, plusieurs fois par jour, sous peine de complications graves, voire mortelles.

Dans le cas rapporté ici, une jeune femme chinoise de 25 ans aurait recommencé à produire de l’insuline naturellement après une greffe autologue de cellules souches, c’est-à-dire des cellules issues de son propre corps. Plus précisément, des cellules adultes ont été prélevées, probablement dans la moelle osseuse ou les tissus adipeux, puis reprogrammées génétiquement pour devenir des cellules similaires aux cellules bêta pancréatiques. Ces cellules ont ensuite été injectées dans ses muscles abdominaux, où elles se sont mises à produire de l’insuline de façon autonome. Ce type de greffe présente plusieurs avantages : elle limite les risques de rejet immunitaire puisque les cellules sont issues du corps du patient, et elle évite le recours à une greffe pancréatique lourde ou à des traitements immunosuppresseurs. Un an après l’opération, la patiente ne présenterait plus aucun symptôme du diabète, ni besoin d’injections.

Cependant, des réserves s’imposent. D’abord, il s’agit d’un seul cas, ce qui empêche toute généralisation. Les chercheurs eux-mêmes appellent à la prudence : il faut confirmer ces résultats chez un grand nombre de patients pour s’assurer de la fiabilité, de la sécurité et de la reproductibilité de la méthode. Ensuite, rien ne garantit que la production d’insuline restera stable sur le long terme. Il existe aussi un risque, même faible, que les cellules greffées dérivent et deviennent tumorales. Enfin, il est possible que la réponse auto-immune initiale se réactive un jour contre les nouvelles cellules productrices d’insuline.

L’enjeu est immense. En France, environ 4 millions de personnes vivent avec un diabète, dont environ 400 000 atteints de diabète de type 1. Le reste, soit près de 90 %, souffrent du diabète de type 2, lié principalement à l’âge, à l’alimentation, au surpoids et à la sédentarité. Le diabète de type 2 peut parfois être réversible, notamment par des changements drastiques de mode de vie, mais dans de nombreux cas, il nécessite aussi des traitements médicamenteux voire de l’insuline. Le coût humain et économique du diabète est considérable : complications cardiovasculaires, amputations, cécité, insuffisance rénale, sans compter l’impact psychologique.

Dans le monde, plus de 530 millions de personnes sont diabétiques, dont environ 9 millions avec un diabète de type 1. Le diabète est désormais considéré comme l’une des grandes pandémies silencieuses du XXIe siècle, avec une progression fulgurante, notamment dans les pays à revenu intermédiaire. Si cette thérapie cellulaire pouvait être confirmée, adaptée et rendue accessible, elle ouvrirait une voie inédite vers une véritable guérison du diabète de type 1, là où la médecine s’était jusqu’ici limitée à le gérer. Cela marquerait un tournant historique dans la lutte contre une maladie qui, bien que moins fréquente que le type 2, reste l’une des plus contraignantes à vivre au quotidien.

En supposant que les premiers résultats soient rapidement validés par des essais cliniques à plus grande échelle, que la méthode reste sûre, efficace et reproductible, et que les autorités sanitaires donnent leur feu vert, il faudrait en moyenne entre 7 et 10 ans pour qu’un tel traitement soit diffusé au grand public. Ce délai comprend les essais cliniques sur plusieurs centaines de patients, les procédures de validation réglementaire, la production à échelle industrielle, la formation des équipes médicales et l’organisation logistique. Dans un scénario optimiste, certains centres spécialisés pourraient commencer à le proposer à petite échelle dans 5 ans, mais une généralisation mondiale prendra probablement une décennie, voire plus.

Envoyé par Flaneur Hier à 13h15

+ 6 -

Orme Dresseuse de lombriks

La Chine est une machine à mensonge, si le traitement est reproductible par des experts NON CHINOIS alors là on parlera de découverte.
+ -2 -

Flaneur En réponse à Orme Ver TikToké

Tous les pays ont souvent déclaré qu’ils avaient trouvé le remède à Tel ou Tel maladie, sans que ce soit le cas pour le moment
+ 5 -

Orme En réponse à Flaneur Dresseuse de lombriks

Mais la Chine est championne dans cette catégorie. Ils sont plus subtils que la Corée du Nord, qui est le premier pays à avoir envoyé un homme sur le soleil ( ils y sont allés pendant la nuit, évidemment ).
+ -2 -

Cyclomore En réponse à Orme Vermisseau

Ca c'est bien vrai. Depuis le nuit des temps en plus. Avec leur sales truc qui montrent même pas le vrai nord, et qui s'est déjà inversé au moins 5 fois depuis le commencement.

Je vais écrire un papier là dessus. D'ailleurs, à ce propos, c'est eux qui on comploté pour que Bill Gates reproduise sur écran le bordel qu'il y avait sur les bureau avant l'avènement du sans papier. C'était exprès pour qu'on oublie pas. Avec la console, il y avait un risque que tout devienne nickel. Là maintenant c'est plié.

Sérieux, ça fait trop longtemps qu'ils nous roulent dans la farine. C'est à se demander si ils n'auraient pas inventé la roue pendant qu'ils y étaient.

Soie dit en passant, si c'est un peu eux l'usine du monde, c'est juste parce qu'ils font tout pour pas cher et avec le sourire. Mais effectivement, pour la science, les démonstration c'est pas leur fort. Il n'y à qu'a lire leurs neuf chapitres de procédures mathématiques, 0 démonstration. Juste des recettes qui donnent le bon résultat. On sait pas pourquoi.

Alors que nous, grâce au formalisme, on à été capable de démontrer que rien ne pouvait être démontré de manière absolue. Le brillant savant qui à fait ça est d'ailleurs mort de faim parce qu'il n'a pas pu démontrer que la nourriture qu'on lui donnait n'était pas empoisonnée.

Bref, c'est pas pour mettre le feu aux poudres, tu sais que j'ai un énorme respect pour toi (sans toutefois bosser à la radio anglaise). Mais étant membre d'une famille multiculturelle, je sait à quel point c'est parfois difficile de se comprendre, et d'expliquer par exemple pourquoi on dit de là farine, et pas de le blé. Mais je sait aussi qu'en Asie, la parole donnée, c'est un truc important. Un peu comme pour un chef d'entreprise. Du coup, ils sont tous un peu capitalistes de leur crédibilité ;).
+ 0 -

Orme En réponse à Cyclomore Dresseuse de lombriks

Je persiste et signe. Inutile d'argumenter, je suis totalement fermée sur ce débat là, j'ai autre chose à foutre au travail que chercher la perle chinoise dans un océan de merde.

Au boulot, j'en avais tellement marre des produits frelatés que j'ai banni TOUS les fournisseurs Chinois, et je les ai remplacés par des approvisionneurs venant de Corée, Taïwan et Japon. Eux au moins ont le sens de l'honneur et respectent leurs contrats.

Et, ô surprise, le taux de pannes pour composants défectueux a chuté de 100%. Yep. 100%.

Et le mieux dans tout ça ? On paye même moins cher car les routes commerciales sont mieux optimisées.

Les seules boites chinoises qui font de la qualité et en sont fières parmi nos fournisseurs sont Jin Hao, Wing Sung et Moonman/Mahjong/Majohn* pour les fournitures de bureau.
Image de Orme
+ 0 -

jeanbb En réponse à Orme Vermisseau

Bordel le condo j'avais encore jamais vu !
+ 1 -

Shoot Vermisseau

Intéressant.
https://www.le-...bete-de-type-1/
C'est prometteur c'est tout. A voir dans le futur.
+ 0 -

jeanbb En réponse à Shoot Vermisseau

La véracité de ce cas est a voir mais au moins on a l'info que c'est pas les seuls a produire ces essais et qu'un cas a déjà était validé aux US.
C'est une des rares évolutions notables sur le traitement du DID outre du confort depuis des dizaines d'années
+ 10 -

pack35 Vermisseau

Greffe de cellules souches reprogrammées. Méfiance...
Image de pack35
+ 3 -

trucmoi Ver d'os

Je me demande si il pourrait y avoir une surproduction d'insuline si les cellules modifiées se reproduisent trop, ou si c'est suffisamment bien autorégulé pour que ça fonctionne même avec trop de cellules.
+ 0 -

gloupi Lombric Shaolin

Chinois donc fake
+ 1 -

Apk Vermisseau

Parler autant pour 1 cas, c'est bien loin d'être un échantillon représentatif.
C'est la presse qui cherche le pognon, ou le scientifique qui cherche la gloire ?
+ 0 -

titouille

Des essais de traitements avec des cellules souches sont en cours aussi (USA, France), mais nécessitent des traitements immunosuppresseurs pour stabiliser la greffe.

C'est là où cet essai chinois est intéressant, puisqu'ils prennent des cellules souches du patient, et qu'ils les modifient, ce qui pourrait éviter le recours aux immunosuppresseurs. Mais c'est pas sûr vu que la patiente était déjà sous traitement pour une autre greffe. Reste que c'est encore très expérimental.

C'était une info qui était sortie en septembre 2024... Il faudra encore pas mal de temps avant que ça soit vraiment une percée médicale.

Parce que oui, les superlatifs de l'article (première guérison mondiale réalisée par la Chine) et la photo démontrent que cette publi est avant tout destinée à faire du buzz pour dorer l'image de la Chine.
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