Fête de la musique à Paris, édition 2025
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MarcusKhaine
Beaucoup n'ont plus/pas de respect... c'est triste...
Flaneur En réponse à MarcusKhaine Ver TikToké
MarcusKhaine En réponse à Flaneur
Flaneur En réponse à MarcusKhaine Ver TikToké
gloupi En réponse à Flaneur Lombric Shaolin
Ces mouvements n’ont pas créé de culture durable de la révolte. Ils furent presque toujours écrasés ou récupérés, sans instaurer de tradition transmise ni revendiquée par les générations suivantes. Le pouvoir central, très fort en France, a toujours été préféré à l’instabilité d’un soulèvement.
En réalité, la société française s’est construite sur l’État, la hiérarchie, et la légitimité institutionnelle. Les protestations ponctuelles masquent une acceptation profonde de l’ordre établi. La révolte n’y est pas une tradition, mais une exception, souvent mythifiée après coup.
Flaneur En réponse à gloupi Ver TikToké
Les classes populaires en France, les gens d’en bas, les galériens du quotidien, ils ont toujours eu cette habitude de péter un câble collectivement. Pas forcément pour revendiquer une loi ou une réforme, mais juste parce que ça déborde. Trop de pression, trop d’humiliation, trop de misère. C’est pas nouveau, c’est dans l’histoire du pays. Les mecs du fond qui foutent le feu, c’est une vieille habitude française.
Déjà au Moyen Âge, les paysans se levaient pendant les jacqueries, ils brûlaient les châteaux, ils tuaient des seigneurs. Pas pour refaire le monde, juste parce qu’ils crevaient la dalle pendant que d’autres se gavaient. Ensuite t’as eu les révoltes fiscales sous l’Ancien Régime : les gens crament les bureaux d’impôts, pillent les convois de grain, attaquent les riches. À Paris, à Lyon, partout. Pas de chefs, pas de programme, mais une haine froide, simple : marre de se faire marcher dessus.
Au 19e siècle, c’est les ouvriers qui prennent le relais. Les canuts à Lyon en 1831 et 1834, ils se révoltent parce qu’ils gagnent rien et qu’on se fout d’eux. Ils montent des barricades, ils affrontent l’armée. À Paris, en 1831 pendant le carnaval, y’a déjà des émeutes. Les gars sortent masqués, bourrés, et d’un coup ça part : vitrines cassées, bagarres, la garde nationale débarque. C’est pas organisé, c’est le ras-le-bol qui déborde dans la fête. Le 14 juillet, souvent, y’a des bastons. Le bal tourne mal, les flics arrivent, ça dégénère. Même truc : fête + alcool + misère = émeute.
Le truc, c’est que ce genre d’explosions, au fil du temps, c’est devenu une sorte de culture. La France, c’est un pays qui a mis la révolte au centre de son histoire. T’as qu’à voir comment on raconte 1789 à l’école. On te parle pas des débats calmes entre notables. On te parle de la Bastille prise d’assaut, de têtes sur des piques, de Sans-Culottes qui gueulent dans la rue. Et on t’apprend que c’est ça, la liberté.
Les révoltes deviennent des symboles. La Commune de Paris en 1871, écrasée dans le sang, mais devenue légende. Les grèves de 1936, Mai 68, les manifs de 1995, les Gilets Jaunes plus récemment. Chaque génération de galériens a son moment où elle envoie tout valser. Et parfois c’est pas une manif tranquille avec des pancartes. C’est des poubelles cramées, des flics caillassés, des vitrines explosées. Parce que la rue, pour les pauvres, c’est parfois le seul micro.
Cette tradition, elle est aussi dans la musique. Le rap des années 90 jusqu’à aujourd’hui, c’est bourré de rage sociale. NTM, La Rumeur, Kery James, Rohff, Médine, PNL... Ils parlent tous de ça. D’être enfermés, surveillés, humiliés, et parfois de péter un plomb. Même dans le rock ou le punk, c’est pareil. Noir Désir, Renaud, Bérurier Noir... tous ont chanté la révolte des petits contre les puissants.
Le cinéma aussi en parle : La Haine, Les Misérables de Ladj Ly, Dheepan, Les Princes de Tony Gatlif. Et évidemment, les livres : Victor Hugo avec Les Misérables, Zola avec Germinal, c’est des classiques, on les lit à l’école. On apprend que la colère des pauvres, elle est légitime, qu’elle a toujours existé, qu’elle a même fait avancer les choses.
Alors ouais, aujourd’hui quand ça pète dans une cité, certains font semblant de tomber des nues. Mais en vrai, y’a rien de nouveau. La fête qui vire à l’émeute, la colère qui prend feu dans la rue, c’est français depuis toujours. Juste avant c’était les Bretons, les ouvriers, les paysans. Aujourd’hui c’est souvent des jeunes arabes ou noirs, parce que c’est souvent eux les nouveaux galériens. Et comme ils ont une culture bien française , avec des l’école la révolution, mai 68, les misérables, et chaque année lon fête la révolution , puis dans la musique qu’ils aiment ça parle de tout niquer . Ils suivent cette tradition bien française.
TrueDuck En réponse à Flaneur Vermisseau
Passage choisi sur wikipedia:
Sur un objectif sécuritaire des grandes artères
Napoléon III.
Des contemporains de Napoléon III ont accusé l'Empereur d'avoir caché sous des préoccupations sociales et hygiénistes un projet essentiellement policier : la construction de voies larges aurait eu pour objectif principal de faciliter les mouvements de troupe et l'établissement de rues droites aurait permis de tirer au canon sur une foule en émeute et ses barricades.
Mais l'ampleur même des travaux montre que les visées de Napoléon ne pouvaient pas se limiter à l'aspect sécuritaire : au-delà du percement des boulevards qui en forme la partie la plus spectaculaire, la transformation porte avant tout sur l'amélioration de la circulation ordinaire et des transports dans Paris (pour l'approvisionnement, l'évacuation des déchets, le commerce, le passage des matériaux de construction), la modernisation de l'hygiène, l'établissement de réseaux modernes en sous-sol, l'installation d'un mobilier urbain efficace en surface ainsi que la grandeur et l'harmonisation d'une architecture de prestige le long des rues nouvelles. Il est toutefois vrai que Napoléon est aussi soucieux d'établir un ordre strict. Haussmann n'hésite pas à expliquer que ses percements faciliteront le maintien de l'ordre pour promouvoir ses projets auprès du Conseil de Paris ou des propriétaires locaux. La dimension stratégique et sécuritaire est donc présente, mais elle ne constitue qu'un élément parmi les autres. Elle est peut-être plus importante lorsqu'il s'agit de relier les principales casernes entre elles[31].
Haussmann n'est pas chargé de la police. Son mandat correspond au contraire à un affaiblissement du préfet de police au profit du préfet de la Seine, qui récupère des attributions telles que les problèmes liés à l'insalubrité, l'éclairage et le nettoyage des rues[32] confiées au service des promenades d'Adolphe Alphand en 1859 à l'occasion de l'annexion des communes limitrophes.
Source:
https://fr.wiki...e_Second_Empire
GruikMan En réponse à Flaneur Vermisseau
Lebizu Vermisseau
doomy Lombric Shaolin
Flaneur En réponse à doomy Ver TikToké
GruikMan Vermisseau
Le pire c'est que c'est sûrement pareil sur les plages du Sénégal ...
ZPI En réponse à GruikMan Vermisseau
GruikMan En réponse à ZPI Vermisseau
Tu n'es visiblement jamais allé en Afrique.
schmerwurst Vermisseau
ouchdinw Vermisseau