Enseignement de la vie

Un mc flurry svp

Un mc flurry svp

Envoyé par Peevee le 9 décembre 2024 à 19h12

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Flaneur Ver TikToké

L’enseignement est la clé pour un peuple éduqué ; mais on atteint pas forcément ses rêves grâce à l’école , on les atteints par passions et avec du soutien . Aussi pour atteindre les métiers d’élite en France ce qui compte c’est le réseau et quand tu doit travailler à mi-temps au mcdo parce que ta famille est modeste tu n’as pas ou très peu de réseaux . Et ces réseaux après le réseaux social des parents se font en partie dans les écoles privées cher pour 99% d’entre nous .

Les grandes écoles privées, notamment de commerce et d’ingénierie, représentent un passeport vers des métiers d’élite, mais à un coût élevé, souvent entre 50 000 et 100 000 € pour l’ensemble du cursus. Ces institutions offrent des réseaux puissants, presque indispensables pour accéder aux secteurs les plus sélectifs. Cependant, même avec un diplôme prestigieux, le **piston** reste courant, car les recruteurs privilégient souvent les candidats introduits par des relations déjà en place.

Les principaux métiers concernés sont peu nombreux et très bien rémunérés. Par exemple, un banquier d’affaires ou trader, avec un salaire moyen de 100 000 à 300 000 € par an, intègre souvent des banques comme Goldman Sachs grâce à un réseau tissé à HEC ou ESSEC. Les consultants en stratégie, recrutés chez McKinsey ou BCG, gagnent entre 80 000 et 150 000 € par an, mais là encore, les connexions avec des anciens comptent autant que les compétences. Les directeurs généraux ou directeurs marketing dans des multinationales, avec des salaires allant de 100 000 à 300 000 € par an, bénéficient directement des relations établies dans des écoles comme INSEAD. Enfin, les ingénieurs dans des secteurs comme l’aérospatiale (80 000 à 120 000 € par an) ou les experts en innovation et data (60 000 à 100 000 € par an) s’appuient aussi sur ces réseaux.

Sur une génération, seuls environ **1 % des élèves** parviennent à ces métiers d’élite. Les autres se retrouvent dans des postes intermédiaires ou changent de voie, faute d’opportunités ou de relations. Ces carrières restent donc réservées à une élite académique et sociale, où la compétence doit souvent s’accompagner d’un excellent réseau, voire de soutiens familiaux ou personnels stratégiques.
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GruikMan En réponse à Flaneur Vermisseau

Tu oublies aussi toutes les élévations sociétale, comment l'école publique a contribué a améliorer l'hygiène et les préventions (si on regarde a partir de la IIIeme et Jules Ferry) de me même dans les pays du tiers monde qui investissent de plus en plus dans l'éducation
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Flaneur En réponse à GruikMan Ver TikToké

Oui sans école de bon niveau , pas d’élévation des peuples , l’éducation est fondamentale je suis d’accord. Le Classic travaille bien à l’école fonctionne toujours c’est le meilleur moyen de trouver un bon boulot bien payer .
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maikydu94 En réponse à Flaneur Vermisseau

c est ce genre de message qui décourage les gens d en bas comme tu l insinues, je peux te dire que je suis arrivé en france à 9 ans et mes parents sont arrivés en france avec une dette de 100K francs en 1990 on a tjs travaillé dur et aujourd'hui je gagne 20K/mois en tant que chirurgien alors faut juste arreter de s apitoyer sur soi meme et aller bosser.
je sais que la vérité est dur à entendre, mais quand je vois des gamins qui sont sur leur telephone du matin au soir, vous pensez qu'ils vont reussir ? et les parents qui ne font meme pas les devoirs à leurs enfants? j aurais pu arreter de travailler mais je fais tout pour que mes enfants travaillent dur aussi afin qu'ils réussissent par eux meme.
votre pensée n est qu'une expression de l égocentrisme, vous voulez que VOUS réussissiez, mes parents et moi voulons que nos enfants réussissent. et pour ce là il faut travailler dur.
la france que j ai connu était une france de valeur de la famille, de solidarité, de l amour ( valeur chrétienne) aujrdouh'ui je vois du laisser aller je veux du plaisir maintenant et pour moi seul.

fin de colère VIVE LE LELOMBRIK :)
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ragat0re En réponse à maikydu94 Vermisseau

Je valide tout à fait ton raisonnement.

Je pense que ce type de réflexion n'est pas représentatif des réalités et qu'il est absolument décourageant pour les jeunes et les personnes qui ne sont pas issues de milieux favorisés.
On retrouve le même raisonnement auprès de ceux qui détournent le propos de Bourdieu et évacuent le cas des transclasses.

Par ailleurs, je côtoie énormément de chefs d'entreprises ainsi que des personnes à des fonctions élevées dans mon activité. Ce que je peux en dire c'est que beaucoup n'ont pas de diplôme et viennent d'en bas.
La raison est plutôt simple: Quand on grandit dans la galère, on fait tout pour s'en sortir et on n'oublie jamais d'où on vient.
En général, ce sont des personnes qui ne s'arrêtent jamais de chercher à progresser, à améliorer leur situation et pérenniser celles de leurs enfants. Quand on en vient, la peur d'y retomber ou de tomber encore plus bas est souvent plus motivante que d'attendre l'héritage ou dépenser en 2 ou 3 générations ce qu'une personne déterminée aura accumulée.
C'est la peur qui les poussent, encore et encore parce qu'ils ne sont jamais vraiment rassurés.

J'ajouterais qu'entreprendre est aussi la meilleure façon pour une personne non conformiste ou atypique de s'en sortir dans notre société normalisée socialement. Cela lui permet de se créer un emploi sur "mesure" et il peut évoluer en étant jugé sur ses performances et ses qualités par ses clients et non sur des codes culturels abscons.

Enfin, il faut savoir que la culture du diplôme et des écoles est un héritage historique en France. En Suisse, ils ne forment pas à obtenir un diplôme, ils se forment à un métier.
Nombreux sont les pays qui ne vous jugent pas au diplôme, vous donnent votre chance et vous récompensent. C'est aussi souvent dans ces pays que des licenciements simplifiés sont possibles et minimisent la prise de risque d'un employeur.

Et puis, pour tout dire, les enfants de privilégiés, j'en ai connu pas mal. Et ils finissent à vivre aux dépends de leurs parents, à glandouiller avec un pinceau pour s'imaginer une vie d'artiste, à écrire des bouquins, faire le tour du monde, se droguer ou dans des délires de coach de vie, de je ne sais quoi. Bref, selon l'éducation, ce ne sont pas des personnes très endurantes dans la vie "réelle".

Les diplômes aujourd'hui ne reflètent plus vraiment un élitisme ou l'assurance d'avoir une personne brillante en face de soi. J'exagère mais tout le monde a un bac +5 ou des équivalent, et au final, ils sont 100 fois moins bons que le premier passionné qui pratique dans la même discipline chez lui, tout seul, depuis quelques mois ou quelques années.

Et à l'arrivée, c'est l'électricien et le chauffagiste qui se font des années à plus de 100000 euros - 150000 euros par années, sans compter le black. Et sans compter qu'ils ont retapé leur maison et les appartements qu'ils divisent puis louent avec le matériel et les fournitures de leur entreprise. Et ce serait oublié qu'ils vont encore revendre le cuivre qu'ils démontent de temps en temps :)

Un diplôme n'est pas un totem ou une médaille donnant des droits et des privilèges.
C'est le travail qui paye, pas le diplôme.
Ce sont les qualités qui font les recommandations auprès d'autres personnes et ouvrent les portes.

C'est ainsi.
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Shoot Vermisseau

L'ascenseur social (ici l'échelle) était une réalité. Comme on veut 100% de bacheliers il n'y a plus de sélections. L'écrémage se fait dans les études sup., souvent par l'argent; et là ça fait mal, retour violent aux réalités.
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eowyn Lombriko-san

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