Le plus grave, ce n'est pas l'acte de frapper une personne sans raison.
Le plus grave, c'est l'opérateur qui détourne délibérément la caméra pour ne pas enregistrer la scène au complet ce qui le rend potentiellement complice.
D'ailleurs, les collègues de l'opérateur semblent avoir conscience de la faute commise par ce premier et du risque d'être accusé de complicité. Dans le commentaire, on a l'impression que ses collègues le réprimande pour avoir détourné la caméra.
Le détail qui m'inquiete personnellement, c'est la vitesse à laquel il regarde ailleurs. On est plus proche du reflex que de la reflexion .. Sa souligne vraiment une habitude.
Si l'opérateur est habitué à manipuler sa machine, il peut aller très vite même pour une première fois donc je ne le jurerais pas.
Par contre, cette action est problématique que l'on soit "anti-flic" ou "pro-policier". Dans le premier cas, on va sortir le fameux "tous pourris, ils se soutiennent tous" et dans le second cas, le risque est qu'un groupe de personne débarque et agressent les policiers sans que les collègues n'interviennent ou puissent identifier les agresseurs car ils regardaient ailleurs...
après y'a "couvrir" et "couvrir" ..
Couvrir, pour que cela ne se sache pas, mais mettre un avertissement au gars, ou le virer
ou juste couvrir pour que cela ne se sache pas ...
Il est déjà arrivé qu'au travail, une remplaçante fasse du mauvais travail. On a prévenu aucune famille, mais on s'est passé de ses services ..
Par contre, on ne préviens pas les familles, ET on la garde ? Là cela m'aurait posé un problème. (Surtout que cette connasse a essayé de me foutre ses torts sur le dos, soit dit en passant, mais la directrice ne l'a pas cru et je n'ai même pas été vu par cette dernière.)
Non justement parce que si ca ne se sait pas, un autre employeur va se faire avoir de la meme maniere. Parce qu on ne peut pas arnaqué 1000 fois 1000 personnes mais on peut arnaqué 1 fois 1000 personnes. Les 1000 personnes doivent etre au courant.
Et si ca ce sait, il y a honte pour le mec et toute sa famille, mais normal le mec a joué et il a perdu c est tout. Qu il prenne ses responsabilités de salopard et qu il les assume. Il reflechira peut etre à 2 fois la prochaine fois qu il voudra faire de la merde
Le problème est que ce que tu prônes peut-être assimilé à de la diffamation (atteinte à la réputation) ce qui est légalement réprimable. Il y a bien l'exception de vérité mais les conséquences que cela peut entraîner peuvent aussi poser des problèmes judiciaires.
C'est pour cela que les employeurs te demandent un CV. Un recruteur va demander aux employeurs précédent des informations sur le candidat. L'ancien employeur ne donnant que le contenu du dossier professionnel, il peut se couvrir par l'exception de vérité. Et comme il n'a pas diffusé ces informations à une large audience, difficile de l'accuser d'acte plus grave.
Les paroles s'envolent, les écrits restent. Les recruteurs téléphonent aux anciens employeurs pour cette raison (au lieu d'envoyer un mail ou un courrier).
Mon premier boulot a été de remplacer temporairement un mec viré pour harcèlement sexuel (j'avais la place en attendant que la directrice trouve la bonne personne avec le bon diplôme).
Un recruteur a appelé pour se renseigner sur cet ancien collègue, je lui avais transmis mon supérieur de l'époque qui lui a fait un portait très peu flatteur.
( et dans certain métier, comme le miens, au moment de l'embauche je doit fournir un exemplaire de mon casier judiciaire. Si j'avais eu des antécédant, je ne pourrais faire ce métier. )
J'suis 100% d'accord avec ce que tu viens de dire, masi dans certaine institution, grosse boite, etc, quand il y a un problème c'est direction la "boite" qui est visé, et pas le professionnel en question.
La direction est responsable de ses employés, et quand un employé déconne, c'est la direction qui paye. ( bon, faut replacer un contexte. )
Donc c'est pas toujours facile de mettre le doigt directement sur le problème ..
un peu comme des "parents" serait responsable de leur enfants, beaucoup de société sont responsable de leur employé.
Dans ces cas là, que la direction étouffe un peu l'affaire, pour en prendre les responsabilité, je comprends. Cela ne se retrouve pas sur le dos du Pro. Par contre, a la direction d'agir en consequence.
Le problème, c'est si la direction n'agit pas et ne fait QUE cacher quelque chose, que je trouve ça très grave...
Après ce que je dit ne fonctionne pas pour Toute les fautes .. y'a un moment ou si tu va trop loin, ou déconne trop, la boite fait plus rien pour toi.
L'employeur (généralement une personne morale) est responsable au civil mais elle peut se retourner contre son salarié en cas de fautes grave de la part de celui-ci.
Ne pas le faire est son choix.
Mais lorsqu'il s'agit de responsabilité pénal, ce n'est plus le cas sans quoi il serait théoriquement possible d'ouvrir une entreprise de tueur à gage sans que les salariés meurtrier ne soit inquiété ce qui serait inacceptable.
Et couvrir un salarié dans le cas d'un enquête pénale, ça peut coûter cher à tout ceux qui participerait à cette couverture (obstruction, faux témoignage, destruction de preuve ...)
Dans les sanctions, il y a deux niveaux :
- Le niveau disciplinaire du ressort de l'employeur (blâme, suspension, rétrogradation ...)
- Le niveau judiciaire (dédommagement civil, condamnation pénale du type amende ou prison ...)
Et dans le cas de cet opérateur, il s'expose à deux sanctions :
- La première pour faute professionnelle qui est de détourner la caméra ce qui peut être sanctionné par l'employeur
- La seconde est pénale car cette personne avait le DEVOIR de filmer cette scène pour pouvoir dénoncer un éventuel délit. Or, il a tenté de se soustraire à cette obligation.
"Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit est tenu d'en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs." (article 40 du code pénal)
Si la personne doit dénoncer le fait aux autorités judiciaire compétentes et envoyer les preuves en question à cette même autorité, elle a aussi le devoir de discrétion professionnelle qui l'empêche de divulguer ces informations à des personnes extérieures au service (journaliste, réseaux sociaux ...).
Ça peut donner l'impression de "couvrir" les faits alors que la procédure suit simplement son cours discrètement et là, on tombe sur le problème de la durée de traitement des affaires...
Comme dans le sketch de Coluche :
" Ah non ! Mais on rigole pas avec ces trucs-là hein !
Parce qu'au bout de 30 avertissements, on peut avoir un blâme !
Et au bout de 30 blâmes, on passe devant un conseil de discipline et on peut être dégradé !
Robert y s'en fout, lui, il est pas gradé !"
Ce qui n'est possible que tant que cela rester de l'ordre du disciplinaire.
Le problème est qu'une plainte avec demande des vidéos de surveillance et l'affaire débarque dans le domaine judiciaire et la, l'employeur ne peut plus couvrir grand chose.
Patou Jeune asticot
GruikMan En réponse à Patou Vermisseau
Lebizu Vermisseau
Bidon85 Vermisseau
Le plus grave, c'est l'opérateur qui détourne délibérément la caméra pour ne pas enregistrer la scène au complet ce qui le rend potentiellement complice.
D'ailleurs, les collègues de l'opérateur semblent avoir conscience de la faute commise par ce premier et du risque d'être accusé de complicité. Dans le commentaire, on a l'impression que ses collègues le réprimande pour avoir détourné la caméra.
Novacreat En réponse à Bidon85 Lombric
Bidon85 En réponse à Novacreat Vermisseau
Par contre, cette action est problématique que l'on soit "anti-flic" ou "pro-policier". Dans le premier cas, on va sortir le fameux "tous pourris, ils se soutiennent tous" et dans le second cas, le risque est qu'un groupe de personne débarque et agressent les policiers sans que les collègues n'interviennent ou puissent identifier les agresseurs car ils regardaient ailleurs...
Novacreat Lombric
Couvrir, pour que cela ne se sache pas, mais mettre un avertissement au gars, ou le virer
ou juste couvrir pour que cela ne se sache pas ...
Il est déjà arrivé qu'au travail, une remplaçante fasse du mauvais travail. On a prévenu aucune famille, mais on s'est passé de ses services ..
Par contre, on ne préviens pas les familles, ET on la garde ? Là cela m'aurait posé un problème. (Surtout que cette connasse a essayé de me foutre ses torts sur le dos, soit dit en passant, mais la directrice ne l'a pas cru et je n'ai même pas été vu par cette dernière.)
Toto51 En réponse à Novacreat Vermisseau
Et si ca ce sait, il y a honte pour le mec et toute sa famille, mais normal le mec a joué et il a perdu c est tout. Qu il prenne ses responsabilités de salopard et qu il les assume. Il reflechira peut etre à 2 fois la prochaine fois qu il voudra faire de la merde
Bidon85 En réponse à Toto51 Vermisseau
C'est pour cela que les employeurs te demandent un CV. Un recruteur va demander aux employeurs précédent des informations sur le candidat. L'ancien employeur ne donnant que le contenu du dossier professionnel, il peut se couvrir par l'exception de vérité. Et comme il n'a pas diffusé ces informations à une large audience, difficile de l'accuser d'acte plus grave.
Astre_radieux En réponse à Bidon85 Ver luisant
Mon premier boulot a été de remplacer temporairement un mec viré pour harcèlement sexuel (j'avais la place en attendant que la directrice trouve la bonne personne avec le bon diplôme).
Un recruteur a appelé pour se renseigner sur cet ancien collègue, je lui avais transmis mon supérieur de l'époque qui lui a fait un portait très peu flatteur.
Novacreat En réponse à Bidon85 Lombric
Novacreat En réponse à Toto51 Lombric
La direction est responsable de ses employés, et quand un employé déconne, c'est la direction qui paye. ( bon, faut replacer un contexte. )
Donc c'est pas toujours facile de mettre le doigt directement sur le problème ..
un peu comme des "parents" serait responsable de leur enfants, beaucoup de société sont responsable de leur employé.
Dans ces cas là, que la direction étouffe un peu l'affaire, pour en prendre les responsabilité, je comprends. Cela ne se retrouve pas sur le dos du Pro. Par contre, a la direction d'agir en consequence.
Le problème, c'est si la direction n'agit pas et ne fait QUE cacher quelque chose, que je trouve ça très grave...
Après ce que je dit ne fonctionne pas pour Toute les fautes .. y'a un moment ou si tu va trop loin, ou déconne trop, la boite fait plus rien pour toi.
Bidon85 En réponse à Novacreat Vermisseau
Ne pas le faire est son choix.
Mais lorsqu'il s'agit de responsabilité pénal, ce n'est plus le cas sans quoi il serait théoriquement possible d'ouvrir une entreprise de tueur à gage sans que les salariés meurtrier ne soit inquiété ce qui serait inacceptable.
Et couvrir un salarié dans le cas d'un enquête pénale, ça peut coûter cher à tout ceux qui participerait à cette couverture (obstruction, faux témoignage, destruction de preuve ...)
Bidon85 En réponse à Novacreat Vermisseau
- Le niveau disciplinaire du ressort de l'employeur (blâme, suspension, rétrogradation ...)
- Le niveau judiciaire (dédommagement civil, condamnation pénale du type amende ou prison ...)
Et dans le cas de cet opérateur, il s'expose à deux sanctions :
- La première pour faute professionnelle qui est de détourner la caméra ce qui peut être sanctionné par l'employeur
- La seconde est pénale car cette personne avait le DEVOIR de filmer cette scène pour pouvoir dénoncer un éventuel délit. Or, il a tenté de se soustraire à cette obligation.
"Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit est tenu d'en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs." (article 40 du code pénal)
Si la personne doit dénoncer le fait aux autorités judiciaire compétentes et envoyer les preuves en question à cette même autorité, elle a aussi le devoir de discrétion professionnelle qui l'empêche de divulguer ces informations à des personnes extérieures au service (journaliste, réseaux sociaux ...).
Ça peut donner l'impression de "couvrir" les faits alors que la procédure suit simplement son cours discrètement et là, on tombe sur le problème de la durée de traitement des affaires...
caribou240 En réponse à Bidon85 Vermisseau
" Ah non ! Mais on rigole pas avec ces trucs-là hein !
Parce qu'au bout de 30 avertissements, on peut avoir un blâme !
Et au bout de 30 blâmes, on passe devant un conseil de discipline et on peut être dégradé !
Robert y s'en fout, lui, il est pas gradé !"
Bidon85 En réponse à caribou240 Vermisseau
Le problème est qu'une plainte avec demande des vidéos de surveillance et l'affaire débarque dans le domaine judiciaire et la, l'employeur ne peut plus couvrir grand chose.
MuletPower Vermisseau
Le bistrot, en mieux !
Marbot En réponse à MuletPower LoMBriK addict !
MuletPower En réponse à Marbot Vermisseau
Cela mérite quand même........
le-long-brick Longbric