Premier dossier pour Attal, pas facile mais bon . Le truc qui m’interpelle c’est que les médias avant même tout sondage ou autre et tout au long de ces manif on scandé que tout le monde soutenait les agriculteurs comme s’ils voulaient à tout prix que ce soit claire dans l’esprit des français : ils vous vendent à manger donc soutenez .
alors qu’on peut aussi se dire ils ne veulent pas subir ce que les français subissent et souhaitent que les gens payent pour eux et ne veulent plus de norme sanitaire qui protègent les gens . Tout le monde payent la hausse des prix de carburant mais eux veulent rester à des prix bas du litre et ce seront les gens qui paieront à leur place alors que les agriculteurs sont déjà largement subventionnés par les gens j’ai lu environ 40 000€ par an en moyenne , environ 70% de leur revenu . Et quand ils manifestent c’est les gens qui payent pour eux qui sont bloqués sur les routes . Après oui y’a des revendications légitime comme le fait d’imposer des normes aux agriculteurs français mais ne pas les imposer au produits étranger qui sont importer chez nous .
Aussi si y’en a qui n’arrive pas à se faire un bon salaire la moitié des 500000 agriculteurs vivent bien . Avec plus d'un million d'euros de patrimoine brut moyen (privé et professionnel), les agriculteurs sont les actifs les mieux dotés, selon une enquête de l'Insee portant sur 2015 publiée ce lundi. La moitié détient plus de 600 000 €, soit plus du triple du ménage français moyen.
le patrimoine (terrains, ferme, matériel), c'est une chose mais si plus personne ne veut être agriculteur en France, ça vaut plus rien en fait vu que ça va pas être évident de le revendre à un bon prix !
Globalement, les campagnes se depeuplent, les jeunes veulent travailler dans le tertiaire et en ville, personne ne veut avoir a travailler 7j/7 365 jours par ans (ouaip la traite par exemple, c'est TOUS les jours) , se prendre des crédits sur le dos (tout le matos coûte cher si tu veux une ferme rentable), avoir les pieds dans la boue c'est pas forcément un kiff, travailler 8heures dehors quand il fait -4 ou +40 non plus, être complètement tributaire de la météo c'est stressant et ne pas pouvoir fixer ses prix c'est pas motivant.
J’ai juste repris les infos internet , je suis pas spécialiste en patrimoine . Ce que je veux dire c’est qu’il n’y a que la moitié des 500000 agriculteurs qui galère financièrement. D’autre métiers sont bien plus précaire Un classement non exhaustif des professions en France incluant les agriculteurs et où la précarité peut être présente pourrait ressembler à ceci :
Les salariés Précaires et Intérimaires : Emplois temporaires ou à temps partiel souvent marqués par une instabilité et de faibles revenus.
Employés de la Restauration Rapide et de la Vente au Détail : Secteurs souvent caractérisés par des salaires bas et des horaires irréguliers.
Aides à Domicile et Auxiliaires de Vie Sociale : Malgré la nécessité sociale de ces métiers, ils sont souvent mal rémunérés et précaires.
Ouvriers Non Qualifiés : Emplois dans l'industrie ou la construction avec peu de qualifications exigées, souvent peu rémunérés.
Ils n'utilisent de carburant pour travailler. Juste pour y aller
T'aurais du choisir les taxi (a priori ils sont aussi énervés), les transporteurs routiers (ils sont déjà a moitié detaxés) , les pêcheurs (ils ont pas déjà gueulé sur les taxes?)ou d'autres mecs qui
Oui c’est vrai , mais les causes sont complexes , y’a la situation financière certes mais y’a aussi l’isolement social , la fatigue mentale et physique, l’accès aux armes et produit chimiques , l’absence de psy dans les campagnes avec les soins qui vont avec .
Mélanger le patrimoine "professionnel" et le patrimoine "personnel" n'a pas de sens. Et cela a encore moins de sens lorsque tu comptes le patrimoine sans compter le niveau d'endettement avec notamment les crédits.
Ensuite, dire qu'ils ne sortent pas un salaire, c'est ignorer que beaucoup ne sont pas du tout salarié ... il faut donc parler de rémunération.
Je suis pas spécialiste, ce que je veux c’est que plus de la moitié s’en sorte bien , et les nouvelles aides vont les enrichir davantage, faudrait cibler .
Sauf qu'ils ne veulent pas d'aides, ils veulent juste être rémunéré à la valeur réelle du travail.
L'administratif, les taxes sur le GNR, le respect des normes ... n'est pas un problème lorsque l'on t'achète ta production à un prix qui couvre les coût induit par celles-ci en recrutant des salariés spécialisé sur ces domaines.
Si demain un agriculteur fait un crédit et s'achète un tracteur neuf pour remplacer son ancien, son patrimoine aura augmenté de 300 000, mais en vrai, le tracteur va decoter et il faudra rembourser le crédit. Son bilan s'est bien alourdi de 300 k mais il n'est pas plus riche....
Par contre il faut bien faire la différence entre les grand céréaliers et le maraicher du coin. Le grand céréaliers prendra gros de subvention en tuant les sol , car il le peux , il a une masse critique qui lui permet d'avoir un service juridique et pourra négocier un peu ses tarifs car c'est le plus gros fournisseur du coin.
Le petit maraicher, lui prendra sa voiture les weekend pour aller vendre ses produits sur les marchés et n'aura pas forcément d'aide...
Mais ils rentrent tous dans la catégorie "agriculteurs".
Et le marché céréalier est fluctuant (coucou l'Ukraine, tu vends ou tu vends pas?), les viandes Sont en concurrence directes avec l'outre atlantique, les fruits et légumes ont plus de soleil au sud..
C’est un peu plus compliqué que ça… Le problème avec les moyennes c’est qu’elles ne sont pas représentatives. Dans l’agriculture il y a les agros business et les autres.
Il existe des fermes usines qui brassent des millions à l’année et d’autres tellement petites que les agriculteurs sont au RSA en bossant 70h par semaine.
Et puis il faut faire la distinction entre céréaliers et éleveurs. Les contraintes ne sont pas les mêmes, souvent les céréaliers purs s’en sortent mieux. Et un gros problème qui perdure et s’aggrave : la transmission des exploitations. Le modèle de transmission familiale ne se fait presque plus. Les enfants de paysans ne veulent pas vivre le rythme de leur parent : trop dur et peu chèrement payé.
Mais reprendre sans être du sérail est très difficile. Donc on se retrouve avec des exploitations sans personne. La terre agricole ne vaut pas grand chose mais les infrastructures obligent à s’endetter sur des dizaines d’années. Les remboursements ont la valeur d’un loyer local souvent. Et les paysans actuels sont pour la moitié des boomers qui vont prendre leur retraite d’ici 5 à 10 ans.
Le malaise existe depuis longtemps et pas pour les causes établies par certains. Les écologistes et l’Europe n’ont pas grand chose à voir là dedans. D’autres facteurs, multiples, peuvent donner des pistes.
Pour ceux que ça intéresse voyez les travaux d’Edgar Pisani. Il a déjà tout dit ! :)
Intéressant oui y’a une tendance à la baisse des agriculteurs pour la reprise des exploitations mais elle reste faible , - 3% depuis 2010 , c’est aussi du à l’industrialisation des fermes , aux concentrations des exploitations, et oui des enfants qui veulent un autre mode de vie .
procureur Lombric
caribou240 Vermisseau
Grimgor_Le_Noir En réponse à caribou240 Lombric Shaolin
Flaneur Ver TikToké
alors qu’on peut aussi se dire ils ne veulent pas subir ce que les français subissent et souhaitent que les gens payent pour eux et ne veulent plus de norme sanitaire qui protègent les gens . Tout le monde payent la hausse des prix de carburant mais eux veulent rester à des prix bas du litre et ce seront les gens qui paieront à leur place alors que les agriculteurs sont déjà largement subventionnés par les gens j’ai lu environ 40 000€ par an en moyenne , environ 70% de leur revenu . Et quand ils manifestent c’est les gens qui payent pour eux qui sont bloqués sur les routes . Après oui y’a des revendications légitime comme le fait d’imposer des normes aux agriculteurs français mais ne pas les imposer au produits étranger qui sont importer chez nous .
Aussi si y’en a qui n’arrive pas à se faire un bon salaire la moitié des 500000 agriculteurs vivent bien . Avec plus d'un million d'euros de patrimoine brut moyen (privé et professionnel), les agriculteurs sont les actifs les mieux dotés, selon une enquête de l'Insee portant sur 2015 publiée ce lundi. La moitié détient plus de 600 000 €, soit plus du triple du ménage français moyen.
yosegaman En réponse à Flaneur Jeune lombric
Flaneur En réponse à yosegaman Ver TikToké
gwen En réponse à Flaneur Vermisseau
Globalement, les campagnes se depeuplent, les jeunes veulent travailler dans le tertiaire et en ville, personne ne veut avoir a travailler 7j/7 365 jours par ans (ouaip la traite par exemple, c'est TOUS les jours) , se prendre des crédits sur le dos (tout le matos coûte cher si tu veux une ferme rentable), avoir les pieds dans la boue c'est pas forcément un kiff, travailler 8heures dehors quand il fait -4 ou +40 non plus, être complètement tributaire de la météo c'est stressant et ne pas pouvoir fixer ses prix c'est pas motivant.
Pi au niveau moral :
Mini-Cube En réponse à Flaneur Lombric surgelé
Le nivellement par le bas...
Flaneur En réponse à Mini-Cube Ver TikToké
Les salariés Précaires et Intérimaires : Emplois temporaires ou à temps partiel souvent marqués par une instabilité et de faibles revenus.
Employés de la Restauration Rapide et de la Vente au Détail : Secteurs souvent caractérisés par des salaires bas et des horaires irréguliers.
Aides à Domicile et Auxiliaires de Vie Sociale : Malgré la nécessité sociale de ces métiers, ils sont souvent mal rémunérés et précaires.
Ouvriers Non Qualifiés : Emplois dans l'industrie ou la construction avec peu de qualifications exigées, souvent peu rémunérés.
Et eux payent l’essence plein pot .
gwen En réponse à Flaneur Vermisseau
Ils n'utilisent de carburant pour travailler. Juste pour y aller
T'aurais du choisir les taxi (a priori ils sont aussi énervés), les transporteurs routiers (ils sont déjà a moitié detaxés) , les pêcheurs (ils ont pas déjà gueulé sur les taxes?)ou d'autres mecs qui
Flaneur En réponse à gwen Ver TikToké
gwen En réponse à Flaneur Vermisseau
Les exemples sont mal choisi.
Si tu parle du prix du carburant, il faut que tu parles d'une population dont le carburant est l'outil de travail.
Si tu veux parler de précarité, c'est difficile de faire plus précaire qu'un métier lié aux aléas météo, saisonniernet avec 1 seule récolte par an...
Astre_radieux En réponse à Flaneur Ver luisant
Flaneur En réponse à Astre_radieux Ver TikToké
Bidon85 En réponse à Flaneur Vermisseau
Ensuite, dire qu'ils ne sortent pas un salaire, c'est ignorer que beaucoup ne sont pas du tout salarié ... il faut donc parler de rémunération.
Flaneur En réponse à Bidon85 Ver TikToké
Bidon85 En réponse à Flaneur Vermisseau
L'administratif, les taxes sur le GNR, le respect des normes ... n'est pas un problème lorsque l'on t'achète ta production à un prix qui couvre les coût induit par celles-ci en recrutant des salariés spécialisé sur ces domaines.
gwen En réponse à Flaneur Vermisseau
Par contre il faut bien faire la différence entre les grand céréaliers et le maraicher du coin. Le grand céréaliers prendra gros de subvention en tuant les sol , car il le peux , il a une masse critique qui lui permet d'avoir un service juridique et pourra négocier un peu ses tarifs car c'est le plus gros fournisseur du coin.
Le petit maraicher, lui prendra sa voiture les weekend pour aller vendre ses produits sur les marchés et n'aura pas forcément d'aide...
Mais ils rentrent tous dans la catégorie "agriculteurs".
Et le marché céréalier est fluctuant (coucou l'Ukraine, tu vends ou tu vends pas?), les viandes Sont en concurrence directes avec l'outre atlantique, les fruits et légumes ont plus de soleil au sud..
feyfey En réponse à Flaneur Lombrique girafe cougar chienne poule y dort
Il existe des fermes usines qui brassent des millions à l’année et d’autres tellement petites que les agriculteurs sont au RSA en bossant 70h par semaine.
Et puis il faut faire la distinction entre céréaliers et éleveurs. Les contraintes ne sont pas les mêmes, souvent les céréaliers purs s’en sortent mieux. Et un gros problème qui perdure et s’aggrave : la transmission des exploitations. Le modèle de transmission familiale ne se fait presque plus. Les enfants de paysans ne veulent pas vivre le rythme de leur parent : trop dur et peu chèrement payé.
Mais reprendre sans être du sérail est très difficile. Donc on se retrouve avec des exploitations sans personne. La terre agricole ne vaut pas grand chose mais les infrastructures obligent à s’endetter sur des dizaines d’années. Les remboursements ont la valeur d’un loyer local souvent. Et les paysans actuels sont pour la moitié des boomers qui vont prendre leur retraite d’ici 5 à 10 ans.
Le malaise existe depuis longtemps et pas pour les causes établies par certains. Les écologistes et l’Europe n’ont pas grand chose à voir là dedans. D’autres facteurs, multiples, peuvent donner des pistes.
Pour ceux que ça intéresse voyez les travaux d’Edgar Pisani. Il a déjà tout dit ! :)
Flaneur En réponse à feyfey Ver TikToké
Megascolide Vermisseau
Grimgor_Le_Noir Lombric Shaolin
Eric-C. En réponse à Grimgor_Le_Noir Asticot
Kourath