N'empêche que le temps passé à apprendre des règles d'orthographe complètement tordues aurait pu servir à apprendre autre chose, pour peu qu'on voulût bien évoluer un peu...
D'ailleurs, sur le même sujet : https://www.tract-linguistes.org
écrit par des gens dont c'est le métier d'étudier la langue et qui va globalement à contre sens de cette BD.
Encore faut-il ne pas avoir l'esprit étriqué pour parvenir à percevoir les sujets sérieux évoqués au travers de ce type de BD, en comprendre les enjeux, apprécier la justesse des points de vue exposés et, en l'occurrence, cesser de voir du progrès dans des faits qui démontrent l'ampleur du déclin.
mais bien sur, ils sont tous bac +7 minimum , ont une bibliotheque bien rempli, le temps et les capacités d'accompagner leurs enfants (quand ils en ont); vu leur CSP ,leur gosses dans des ecoles d'excellence si ce n'est pas dans le privé et il sont issus du systeme qu'ils dénoncent
c'est pas de la linguistique , c'est du Lyssenkisme..
Le fait qu'ils en aient « fait leur métier » ne les empêche pas de raconter de grosses conneries, manifestement.
Ces gens publient des justifications fumeuse au remplacement actuel du français par une « novlangue » qui nuit (à dessein) à la transmission de notre culture française, à la compréhension et à l'expression de certaines idées, et à la mise en œuvre de certains mécanismes intellectuels essentiels.
On en avait d'ailleurs déjà parlé sur LLB, à l'occasion d'un autre fichier au sujet de la simplification de l'orthographe.
« Le français va très bien ... », Madame la Marquise (en référence à une chanson connue).
D'une part, une bonne connaissance de la grammaire reste nécessaire pour lire correctement nombre de textes littéraires « anciens » (antérieurs aux années 1970).
D'autre part, c'est justement le temps consacré à l'apprentissage de la complexité (notamment au travers de toutes ces choses scolaires « tordues ») qui permet, en développant le cerveau, d'appendre et de comprendre plus vite et plus efficacement, et donc de gagner ensuite du temps pour aborder et approfondir plus de sujets importants ou intéressants.
On voit d'ailleurs aujourd'hui le résultat des politiques qui, depuis plus de quarante ans, ont consisté à alléger les programmes de l'école publique afin, soi-disant, de soulager les cerveaux surchauffés de nos chères têtes blondes : le niveau général s'est effondré. D'un côté, des pans entiers des connaissances de base sont passés à la trappe ; de l'autre, on a constaté chez les jeunes adultes des difficultés croissantes de compréhension et une diminution de la maîtrise des matières qu'on leur avait enseignées.
Aujourd'hui, les moyens techniques modernes permettent théoriquement à tout un chacun d'accéder beaucoup plus facilement à une multitude d'informations et de connaissances. Hélas, quand on n'a pas développé tous les mécanismes intellectuels nécessaires pour en saisir la substance, les subtilités et les biais éventuels, les avantages sont assez limités et les inconvénients nombreux.
Par ailleurs, quand on parle d'évoluer, il convient de préciser vers quoi et au profit de qui. En effet, on n'est plus au XIXe siècle, mais j'en vois certains (et de plus en plus souvent) qui envisagent un avenir où les enfants du peuple sortiront de l'école juste après avoir appris à utiliser des outils et à « pousser des wagonnets ». Or, bien que le lien ne paraisse pas évident, le massacre délibéré de l'enseignement du français vise des objectifs assez similaires.
J'ajouterais que dans le cas présent, on entre dans le domaine de l'art, de la recherche du beau et de l'élégance, traits historiquement assez caractéristiques de notre langue et culture, et de l'héritage que l'on s'est choisi. Chacun est libre de l'ignorer, puisqu'on ne l'utilise quasiment jamais à l'oral ; mais son existence permet à tous d'accéder à une certaine forme de classe et de raffinement, qui, comme tu l'indiques, stimule avec une satisfaction quasi orgasmique les connexions neuronales des personnes ayant été formées à leur réception. Un parallèle s'établira sans peine avec d'autres formes d'art, la première me venant à l'esprit étant la musique, qui nécessite également une formation de la perception et de l'analyse, tout autant qu'une culture générale de ce domaine.
"c'est justement le temps consacré à l'apprentissage de la complexité (notamment au travers de toutes ces choses scolaires « tordues ») qui permet, en développant le cerveau"
Absolument, et il me semble que dans ce sens, l'apprentissage des mathématiques couvre cette nécessité de complexité, mais de façon beaucoup plus appliquée que celui de règles de français si éloigné du français contemporain (même littéraire). J'ajouterai que pour ceux à la recherche du beau et de l'élégance, les maths avancés (comme la littérature avancée ou la musique) génère cette "satisfaction quasi orgasmique".
Tout ça pour dire qu'en défendant un français hors du temps, je crois qu'on se trompe de combat.
Tout à fait, on peut atteindre ce sentiment dans tous les domaines que l'on pousse assez loin. C'est sûrement le cas pour beaucoup d'entre nous au travail.
Je pense cependant qu'apprendre ce français "hors du temps" a deux vertus :
- effleurer un temps supplémentaire, même compliqué, d'une langue qu'on maîtrise déjà, ça n'est pas bien long : on apprend les règles, quelques exemples et on s'arrête là. Le but est de savoir le reconnaître, et de pouvoir l'utiliser avec quelques recherches si l'envie nous en prend.
- ça nous enseigne à aller au fond des choses dans tous les domaines : si on apprend quelque chose, autant l'apprendre correctement plutôt que de l'effleurer. Ceci doit s'appliquer à tout ce qu'on entreprend. Aller au fond des choses, c'est également une part intégrante de la méthode scientifique.
caribou240 Vermisseau
Mephisto En réponse à caribou240 Jeune lombric
misterbeam En réponse à Mephisto Vermisseau
le-long-brick Longbric
manousche Vermisseau
le-long-brick En réponse à manousche Longbric
Guaruda En réponse à le-long-brick Asticot
(Pas simple d'écrire en SMS quand on en a pas l'habitude...)
shikamo En réponse à manousche Vermisseau
écrit par des gens dont c'est le métier d'étudier la langue et qui va globalement à contre sens de cette BD.
Ced En réponse à shikamo Lombrik
_pepe_ En réponse à Ced
Ced En réponse à _pepe_ Lombrik
_pepe_ En réponse à Ced
Ced En réponse à _pepe_ Lombrik
magnussoren En réponse à shikamo Ver (re-)cyclable
c'est pas de la linguistique , c'est du Lyssenkisme..
_pepe_ En réponse à shikamo
Ces gens publient des justifications fumeuse au remplacement actuel du français par une « novlangue » qui nuit (à dessein) à la transmission de notre culture française, à la compréhension et à l'expression de certaines idées, et à la mise en œuvre de certains mécanismes intellectuels essentiels.
On en avait d'ailleurs déjà parlé sur LLB, à l'occasion d'un autre fichier au sujet de la simplification de l'orthographe.
« Le français va très bien ... », Madame la Marquise (en référence à une chanson connue).
_pepe_ En réponse à manousche
D'une part, une bonne connaissance de la grammaire reste nécessaire pour lire correctement nombre de textes littéraires « anciens » (antérieurs aux années 1970).
D'autre part, c'est justement le temps consacré à l'apprentissage de la complexité (notamment au travers de toutes ces choses scolaires « tordues ») qui permet, en développant le cerveau, d'appendre et de comprendre plus vite et plus efficacement, et donc de gagner ensuite du temps pour aborder et approfondir plus de sujets importants ou intéressants.
On voit d'ailleurs aujourd'hui le résultat des politiques qui, depuis plus de quarante ans, ont consisté à alléger les programmes de l'école publique afin, soi-disant, de soulager les cerveaux surchauffés de nos chères têtes blondes : le niveau général s'est effondré. D'un côté, des pans entiers des connaissances de base sont passés à la trappe ; de l'autre, on a constaté chez les jeunes adultes des difficultés croissantes de compréhension et une diminution de la maîtrise des matières qu'on leur avait enseignées.
Aujourd'hui, les moyens techniques modernes permettent théoriquement à tout un chacun d'accéder beaucoup plus facilement à une multitude d'informations et de connaissances. Hélas, quand on n'a pas développé tous les mécanismes intellectuels nécessaires pour en saisir la substance, les subtilités et les biais éventuels, les avantages sont assez limités et les inconvénients nombreux.
Par ailleurs, quand on parle d'évoluer, il convient de préciser vers quoi et au profit de qui. En effet, on n'est plus au XIXe siècle, mais j'en vois certains (et de plus en plus souvent) qui envisagent un avenir où les enfants du peuple sortiront de l'école juste après avoir appris à utiliser des outils et à « pousser des wagonnets ». Or, bien que le lien ne paraisse pas évident, le massacre délibéré de l'enseignement du français vise des objectifs assez similaires.
g012 En réponse à _pepe_ Asticot
shikamo En réponse à _pepe_ Vermisseau
Absolument, et il me semble que dans ce sens, l'apprentissage des mathématiques couvre cette nécessité de complexité, mais de façon beaucoup plus appliquée que celui de règles de français si éloigné du français contemporain (même littéraire). J'ajouterai que pour ceux à la recherche du beau et de l'élégance, les maths avancés (comme la littérature avancée ou la musique) génère cette "satisfaction quasi orgasmique".
Tout ça pour dire qu'en défendant un français hors du temps, je crois qu'on se trompe de combat.
g012 En réponse à shikamo Asticot
Je pense cependant qu'apprendre ce français "hors du temps" a deux vertus :
- effleurer un temps supplémentaire, même compliqué, d'une langue qu'on maîtrise déjà, ça n'est pas bien long : on apprend les règles, quelques exemples et on s'arrête là. Le but est de savoir le reconnaître, et de pouvoir l'utiliser avec quelques recherches si l'envie nous en prend.
- ça nous enseigne à aller au fond des choses dans tous les domaines : si on apprend quelque chose, autant l'apprendre correctement plutôt que de l'effleurer. Ceci doit s'appliquer à tout ce qu'on entreprend. Aller au fond des choses, c'est également une part intégrante de la méthode scientifique.
Astre_radieux Ver luisant
eowyn Lombriko-san
Vous m'avez fait un drôle d'effet
Au présent de l'indicatif
Vos yeux étaient plus que parfaits
CHANSON PLUS BIFLUORÉE - L'IMPARFAIT DU SUBJONCTIF
https://www.you...h?v=Lnl_MiX7nmY
Ildran Vermisseau