le tribunal judiciaire de Paris tranchera la demande de blocage des sites Pornhub, xHamster, YouPorn, Xvideos et Xnxx en France, initiée par l’autorité de régulation.

Chargement du lecteur...
Rejouer
Fermer

Vous pouvez partager un article en cliquant sur les icônes de partage en haut à droite de celui-ci.
La reproduction totale ou partielle d’un article, sans l’autorisation écrite et préalable du Monde, est strictement interdite.
Pour plus d’informations, consultez nos conditions générales de vente.
Pour toute demande d’autorisation, contactez [email protected].
En tant qu’abonné, vous pouvez offrir jusqu’à cinq articles par mois à l’un de vos proches grâce à la fonctionnalité « Offrir un article ».

https://www.lemonde.fr/pixels/article/2023/07/07/blocage-de-cinq-sites-pornographiques-le-tribunal-judiciaire-de-paris-reporte-sa-decision_6180977_4408996.html

Nouveau sursis en France pour cinq sites pornographiques. Le tribunal judiciaire de Paris a décidé, vendredi 7 juillet, de reporter sa décision sur le blocage de ces sites, parmi lesquels les leaders du secteur Pornhub, XVideos ou XHamster, maintenant pour l’instant leur accès.
La demande de blocage, qui vise également les sites TuKif et Xnxx, avait été lancée en 2021 par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom). Le tribunal a différé sa décision dans l’attente de l’examen par le Conseil d’Etat des recours contre le décret d’application qui précise les moyens d’action de l’Arcom pour sanctionner les sites qui n’empêchent pas les mineurs d’accéder à des sites pornographiques.
Cette mesure de « sursis à statuer » doit notamment permettre d’établir si l’absence de précisions dans le décret sur les modalités techniques permettant d’empêcher l’accès des mineurs aux sites pornographiques respecte « le principe de sécurité juridique » des entreprises, et si les systèmes envisagés par le régulateur sont conformes à la réglementation sur les données personnelles, justifie le tribunal dans sa décision.
« C’est d’abord une victoire du droit. Nous n’avons cessé de dire depuis dix-huit mois que le gouvernement et l’Arcom ont manqué à leurs obligations légales les plus élémentaires, que la loi était mal faite, imprécise et lacunaire », a réagi Kami Haeri, avocat des sociétés éditrices des sites Xvideos et Xnxx.
Prenant acte de la décision du tribunal, l’Arcom a estimé, dans un communiqué, qu’il y avait « consensus sur la nécessité d’agir rapidement pour protéger les mineurs », tout en rappelant qu’elle « continuera d’œuvrer au respect par les éditeurs de sites pour adultes de leurs obligations légales ».

Vous pouvez partager un article en cliquant sur les icônes de partage en haut à droite de celui-ci.
La reproduction totale ou partielle d’un article, sans l’autorisation écrite et préalable du Monde, est strictement interdite.
Pour plus d’informations, consultez nos conditions générales de vente.
Pour toute demande d’autorisation, contactez [email protected].
En tant qu’abonné, vous pouvez offrir jusqu’à cinq articles par mois à l’un de vos proches grâce à la fonctionnalité « Offrir un article ».

https://www.lemonde.fr/pixels/article/2023/07/07/blocage-de-cinq-sites-pornographiques-le-tribunal-judiciaire-de-paris-reporte-sa-decision_6180977_4408996.html

Deux millions d’enfants exposés chaque mois
Depuis juillet 2020, la loi précise que les sociétés ne peuvent s’exonérer de leurs responsabilités avec une simple déclaration de majorité. Mais rien ne s’est passé comme prévu, entre ratés de procédure de l’autorité administrative et manœuvres dilatoires menées par les sites visés, le tout sous le regard impassible des opérateurs de télécoms chargés de mettre en œuvre un éventuel blocage.
« Le tribunal va rendre son verdict, je souhaite qu’il soit exemplaire [et] qu’il bloque ces cinq sites, pour que, désormais, les sites pornographiques vérifient l’âge de leurs visiteurs », a déclaré le ministre chargé de la transition numérique, Jean-Noël Barrot, en début de matinée sur la radio RMC.
Pour le gouvernement, le sujet ne peut pas souffrir de délai supplémentaire. « Deux millions d’enfants sont exposés chaque mois à des contenus pornographiques, et des enfants parmi les plus jeunes », a encore déploré M. Barrot sur RMC. Selon lui, « à 12 ans, la moitié des petits garçons dans notre pays sont exposés chaque mois à ces contenus », ce qui constitue « un scandale de santé publique ». Le ministre compte désormais sur son projet de loi « sécuriser et réguler l’espace numérique », en cours d’examen au Sénat, pour permettre à l’Arcom de se passer du juge et solliciter directement les fournisseurs d’accès à Internet. Réagissant à la décision du tribunal, le ministre délégué de la transition numérique a d’ailleurs rappelé vendredi après-midi qu’avec « le projet de loi numérique, l’Arcom pourra ordonner, en quelques semaines seulement, le blocage des sites qui ne respectent pas la loi ».
Des projets aux Etats-Unis et au Royaume-Uni
Le Royaume-Uni tente lui aussi de mieux filtrer l’accès aux sites pornographiques, avec son projet de loi sur la sécurité en ligne, en discussion au Parlement. Aux Etats-Unis, la Louisiane et l’Utah ont intégré dans la loi une vérification de l’âge des internautes. Mais les projets de mise en place d’une vérification de l’âge des internautes dans le monde se sont pour le moment heurtés à la question de la protection des données personnelles.

En France, au moins trois sociétés expérimentent, sur des sites du groupe Dorcel, des solutions reposant sur le principe du « double anonymat », censé être garant de la vie privée des visiteurs de sites pornographiques. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), gardienne des données personnelles, s’est déclarée favorable à des solutions transitoires, comme la validation de l’âge par la carte de paiement ou l’analyse des traits du visage.

Ce sont des « solutions imparfaites mais suffisantes » pour éviter « l’exposition massive et parfois involontaire de nos enfants à ces contenus », a commenté M. Barrot. Mais « nous aurons besoin de solutions peut-être plus fiables, plus protectrices des données personnelles », a-t-il reconnu, assurant avoir « encouragé des entreprises françaises à se lancer dans le domaine de la vérification d’âge sur Internet ».

Le Monde avec AFP

Envoyé par Flaneur le 7 juillet 2023 à 16h58

+ 14 -

couscouss47 Vermisseau

Premier paragraphe de ta description :
"La reproduction totale ou partielle d’un article, sans l’autorisation écrite et préalable du Monde, est strictement interdite."
Reste de la description:
Reproduction totale de l'article
+ 0 -

Ascaris Vermisseau

Fort heureusement, le juge est un pervers comme moi: le verdict est qu'aucun blocage n'est prononcé. Ouf!
+ 0 -

Flaneur En réponse à Ascaris Ver TikToké

Juste reporté

Le tribunal a différé sa décision dans l’attente de l’examen par le Conseil d’Etat des recours contre le décret d’application qui précise les moyens d’action de l’Arcom pour sanctionner les sites qui n’empêchent pas les mineurs d’accéder à des sites pornographiques.
+ -2 -

MuletPower En réponse à Ascaris Vermisseau

Nous avons tous nos perversités et préférences....

Comme dirait le Doc : " Hummm.... Cela n'est pas sale......."

Je me masturbe régulièrement sur ces sites.
Mais il est inadmissible que des mineurs accèdent à tout le porno hardcore du web, en un clique...

Laissons les mineurs découvrir le sexe par le spectre de l'amour, du partage , de la découverte.
Cela évitera que les hommes prennent leurs femmes comme des putes soumises...

Et ils auront toute leur vie pour approfondir le sujet sous le spectre du plaisir...
+ 6 -

sandrine65100

la vidéo aurait été parfaite si les sondés avaient eu moins de 18 ans.
+ 4 -

NainPorteQui Vermisseau

Enfin une bonne utilité a nordvpn
+ 1 -

doomy Lombric Shaolin

opooiiiiiuyy
+ 4 -

Toto51 Vermisseau

"l'exposition massive et parfois INVOLONTAIRE de nos enfants à ces contenus"
Mais bien sur! Et si je crois pas à celle là tu m'en racontes une autre?
+ 3 -

MuletPower Vermisseau

"Le scato-gay "
Je pensais qu'il n'y avait que gandhi pour apprécier ....
+ 1 -

Zankor Vermisseau

"Scato gay", maintenant nous savons qui a posté le fameux fichier qui a dû être supprimé il y a quelques mois.
+ 2 -

Bidon85 Vermisseau

L'ARCOM devrait commencer par faire le ménage dans les publicités à la télévision, sur internet, sur les boites de courrier électronique, sur les affiches dans la rue... car l'exposition involontaire à des clichés commence ici.

Pour l'accès des mineurs aux sites pornographique, c'est quoi les mesures de vérification ?
La carte de crédit que le gamin pique déjà à ses parents pour acheter les "goodies" des jeux vidéo ?
La carte d'identité du parent qu'il peut aussi scanner ou photographier discrètement ?
Le selfie qui peut-être truqué avec des images générée par IA ?
+ 1 -

john5 En réponse à Bidon85

En effet. Aucune mesure technique ne sera jamais incontournable. Surtout que bloquer 5 sites c’est ridicule sachant que genre les 2/3 de l’internet c’est du porn... Au mieux on pourra se consoler en se disant que seuls les enfants les moins crétins parviendront à leur fin.
+ 1 -

Muzo Vermisseau

Ils auront toujours un train de retard, les gamins sont suffisamment débrouillards pour trouver comment contourner ! Ils sont nées avec internet, contrairement aux vieux des conseils d’états…
+ 2 -

Sylfaen Vermisseau

Mon dieu Lelombrik va devenir le premier site porno de France et Flaneur sera notre grand gourou....
+ 0 -

Bidon85 En réponse à Sylfaen Vermisseau

Ne rigoles pas, vu le contenu "osé" de certaines photo, cette loi risque de s'appliquer si elle est lue de manière large.
Inscrivez-vous ou Connectez-vous pour envoyer un commentaire
35