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Bellus
Anathorien En réponse à Bellus Vermisseau
le-long-brick En réponse à Anathorien Longbric
Bellus En réponse à le-long-brick
Après pour avoir faire bac pro même si c'était il y a plus de 20 ans effectivement c'est remplie de teubé qui ne sont absolument pas intéressé de connaitre ou apprendre quelque chose.
Oblivionis En réponse à le-long-brick Taret
Mais ce que je voit surtout, c'est qu'il y a un changement de ligne pour suivre l'évolution de la société, j'explique :
A l'origine, je suis dans la menuiserie.
Il y a 40/50 ans, un menuisier devait savoir tout faire a la main, autant le calcul que le coté pratique, par exemple, il faisait son corroyage a la main, etc.
il y a 20 ans ( ma génération de bac donc ), un menuisier ne faisait déjà plus tout a la main, on avait les machines-outils qui était la, des calculatrice, et internet en cas de besoin de recherche sur un truc précis. On apprenait les bases du travail a la main, faire une mortaise, etc , mais je n'ai jamais appris au lycée a corroyé a la main par exemple, j'ai appris ça avec l'expérience pratique.
Actuellement, on ne recherche plus de mec capable de faire tout a main levé ( ou très peu, dans certaines niche ) par contre, un mec qui sait faire un programme pour une commande numérique, il trouve du taf, même s'il ne sait pas tenir un marteau.
Il m'est arrivé de faire certaines réalisation qui extasiait des jeunes diplomé devant la maitrise du travail... alors que c'était un petit meuble a la con que j'avait fait en CAP pour apprendre le métier. Et a coté de ça, les mec qui avait 20 ans de plus que moi, il rigolait parce que ce que j'avait fait, c'était une ébauche pour eux.
g012 En réponse à Oblivionis Asticot
Au final ça touche tous les métiers, un informaticien de y'a 40-50 ans saura plein de trucs en électronique (voire en électricité), aura beaucoup programmé en assembleur, puis en C, et s'il a suivi, saura aussi utiliser du machine learning en Python et des frameworks modernes compliqués style TensorFlow ou autre. Le petit nouveau qui sort de l'école saura juste le Python et consœurs. On peut pas tout apprendre dans l'école, et ils se focalisent sur ce qui est utilisé à l'heure actuelle... ça me paraît pas illogique.
Ced En réponse à g012 Lombrik
Oblivionis En réponse à Ced Taret
Reconnaitre que je ne sait pas. Et apprendre a faire ce que je ne sait pas quand ca m'intéresse.
Ced En réponse à Oblivionis Lombrik
Par contre, le seul savoir valable est d'envoyer des photos de petits FDP avec des blagues nulles par email et des proverbes de portes de chiotte! Tout le reste, c'est comme le bac : ça vaut rien! :]
_pepe_ En réponse à g012
Je sais le faire parce que c'était déjà au programme des lycées techniques il y a un peu plus de 40 ans (j'ai fait un bac E), mais aussi parce qu'au cours d'une carrière, l'évolution des technologies impose en principe de maintenir ses connaissances à jour (mon métier ne consiste pas à usiner des pièces, mais m'impose de savoir précisément comment le faire ; j'utilise également une petite CNC à la maison pour mes besoins personnels).
En savoir plus sur la façon dont ça se passait avant, c'est utile pour comprendre pourquoi et comment on fait les choses, pourquoi les techniques évoluent, et ainsi pouvoir s'adapter en toute intelligence à leurs changements futurs. C'est également fort utile pour participer à ces changements, pour innover.
Or, l'abandon des moyens de cette compréhension est justement l'élément le plus marquant des réformes qu'a commencé à subir l'école (et notamment l'enseignement supérieur) il y a environ 40 ans.
Sous prétexte de « soulager » les élèves, on a éliminé des programmes des sujets de cours apparemment inutiles pour une utilisation immédiate, mais qui étaient en réalité essentiels pour la culture générale, technique et scientifique, jusque dans des matières de base (maths, physique). Au bout du compte, la réduction du nombre d'heures a abouti à un abaissement du niveau d'instruction et de la capacité des étudiants à réfléchir, comprendre et apprendre des choses nouvelles.
Comme tu dis, un jeune sort de l'école aujourd'hui en sachant juste programmer en Python (étant entendu qu'on grossit le trait pour l'exemple). Mais il est probable que dans cinq, dix ou quinze ans, Python ne sera pratiquement plus utilisé, voire que la programmation procédurale aura fait son temps.
Le fait de se focaliser sur ce qui est utilisé à l'heure actuelle a pour conséquence délétère d'empêcher plus tard le diplômé d'aujourd'hui de continuer d'exercer son métier (dont on sait pourtant qu'il est appelé à grandement évoluer) et d'en changer facilement.
Ce gâchis programmé me semble illogique.
Oblivionis En réponse à g012 Taret
Ced En réponse à le-long-brick Lombrik
Ced En réponse à Anathorien Lombrik
Par exemple, la grande soeur de ma Belle-Soeur n'a jamais pu avoir son bac alors qu'elle caracolait toujours en tête très loin devant ses camarades dans toutes ses classes - elle a ensuite passé un D.A.E.U. et a fait une brillante carrière en droit des travailleurs (je ne connais pas l'intitulé exact, mais en gros, elle est juriste pour les travailleurs). J'ai aussi eu plusieurs étudiants comme cela, dont une ancienne thésarde - et ça ne l'a pas empêché de continuer sa carrière en postdoc dans de grandes universités comme Caltech et Oxford et je crois même qu'elle a été auditionnée au CNRS cette année.
Inversement, j'ai eu des étudiants ayant eu de très bonnes notes au bac et s'étant ensuite révélés être assez mauvais dans la suite de leurs études.
Maltaa Vermisseau
geroditmot Vermisseau