Y a du grabuge dans l'air
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OSEA Vermisseau
Moossman En réponse à OSEA LoMBriK addict !
Le seul truc pour lequel on n'a toujours pas de réponse, c'est a quel point cette eau souterraine "de passage" en hiver est importante pour la biodiversité en surface.
Dans l'absolu, si on puise de l'eau qui ne reste pas (je parle de rivière souterraine et non des nappes phréatique) en hiver, quel problème cela engendre?
Le problème, plutôt que les bassines, c'est surtout les agriculteurs qui ne font pas pousser les bons végétaux.
IPZ Vermisseau
Je voudrais bien une vidéo sur les policiers qui ont reçu de l'acide ou des cocktails molotov.
Franchement qui a envie d'allez au contact avec les CRS pour des basines... Cette manif n'a aucun sens si ce n'est de permettre ces images.
Bref ces gens ne défendent aucun cause si ce n'est celle du chaos.... faut pas faire sa victime apres.
Bidon85 En réponse à IPZ Vermisseau
Dans le cas précis du tir tendu montré dans la vidéo :
- Du point de vue disciplinaire, c'est une faute professionnelle.
- Du point de vue pénal, c'est un délit.
En effet, les policiers et gendarmes sont formés à l'utilisation de ces équipements. Ils sont informé de la dangerosité de ces tirs tendu et il semble que cela soit interdit par le règlement d'où la faute professionnelle.
De plus, du fait qu'il connaît la dangerosité de ce type de tir, tirer dans une foule de cette manière démontre une volonté de blesser en utilisant celle-ci de manière non autorisé. Nous tombons le pénal avec du "violence volontaire avec arme par destination"
Je doute que la légitime défense s'applique ici car il faut que celle-ci soit immédiate et proportionnée ce qui n'est pas le cas lorsque l'on tire dans une foule éloignée.
Apk En réponse à IPZ Vermisseau
Je ne suis pas pour taper sur les forces de l'ordre, bien au contraire mais ils ne devraient pas intervenir, surtout aussi violemment, alors qu'ils vont subir comme nous les restrictions d'accès à l'eau.
Pour rappel, si on n'a pas de pénurie de pétrole, de très gros virus ou autre qui nous coupe le rythme habituel de la vie, eh bien... C'est la nourriture qui va commencer à manquer, donc les possesseurs de "bassines" seront les seuls à pouvoir produire de la nourriture légalement.
Petitprout En réponse à IPZ Vermisseau
" ces gens ne défendent aucun cause si ce n'est celle du chaos"
=> je pense que tu n'as vraiment rien compris
"En théorie", on recharge les bassines quand il y a trop d'eau (en hiver), pour l'utiliser l'été. Là, je dirais : "pourquoi pas, c'est pas mal comme solution". Donc les possesseurs de bassines ont reçu le droit de pomper ce qu'ils veulent de Novembre à Mars (quel que soit le niveau d'eau dans les nappes)
En pratique :
* des fois, les hivers sont pluvieux, et ça se passe bien : on remplit les bassines avec le surplus : soit le surplus d'eau s'en va à la mer, soit dans les bassines. En prévision des étés secs, j'aurais tendance à dire qu'il vaut mieux mettre l'eau dans des réserves.
* mais d'autres fois, il ne pleut pas assez. Les nappes phréatiques sont à un niveau très bas ... et on remplit quand même les bassines. Là, ça pose de nombreux problèmes : l'eau est un bien commun. En pompant dans les nappes, certains s'accaparent ce bien commun AU DETRIMENT DES AUTRES.
ça s'appelle du vol. Si les contrats les autorisent à pomper, alors les autorités sont aussi coupables de ce vol : est-ce de la corruption ? ou de l'incompétence pour avoir proposé de tels contrats ?
Allons encore plus loin : pour arroser des cultures gourmandes en eau (mais qui rapportent beaucoup d'argent), d'autres personnes seront en pénuries d'eau, et pourront même en mourir si le phénomène prend une trop grande ampleur. Les agriculteurs qui n'auront pas accès à ces bassines vont aussi perdre l'intégralité de leurs récoltes.
Cette spoliation (organisée) me fait beaucoup penser à l'Holodomor (je te laisse chercher ce que c'est).
Même si on n'en est pas encore là, si les autorisations restent comme elles sont, ça va le devenir dans quelques années.
Maintenant, comment faire ?
une façon de faire serait de n'autoriser le remplissage des bassines seulement si le niveau des nappes le permet, avec un indicateur mis à jour tous les jours durant l'hiver.
Par exemple, un organisme d'état, neutre, s'occupe de mesurer le niveau des nappes.
si le niveau est suffisant, alors, les bassines peuvent être remplies.
si le niveau n'est pas suffisant, alors le remplissage est interdit.
Comme il s'agit de "privatiser" un bien commun (l'eau), il conviendra donc que chaque bassine ait des systèmes de mesure de leurs niveaux, communicable à l'organisme de gestion, pour éviter la fraude.
il faut aussi évidemment prévoir les "pénalités en cas de fraude" : par exemple : 10€ le m3, de façon à dissuader d'enfreindre la loi (rq: le prix du m3 pour les agriculteurs était à ~0.12€ en 2022, mais 0.60€ en 2023; contre ~4€ pour les particuliers).
Ce système me paraît le seul pour garantir une bonne gestion de l'eau.
Il y a cependant un inconvénient pour les possesseurs de bassines : si l'hiver est sec, alors les bassines ne seront pas remplies, et si l'été est sec, ils ne pourront pas irriguer leurs champs, et devront faire des efforts comme les autres.
g012 En réponse à Petitprout Asticot
Bidon85 En réponse à g012 Vermisseau
Le pompage des eaux de surfaces dans les rivières et fleuves devraient être limité aux périodes de crues.
Il n'y a qu'a récupérer les eaux rejetées par les stations d'épuration ou encore récupérer et traiter celles qui proviennent des fossés aux bords des routes pour remplir les bassines.
La, il y aurait un impact positif car on limiterait par la même la pollution liés aux hydrocarbures, particules métallique et caoutchouc.
Mais bon, c'est "plus cher". Surtout lorsque l'on sait que ces projets de bassines sont financés en grande partie par de l'argent publique alors qu'elles vont servir à quelques agriculteurs et non à toutes la population.
Sylfaen Vermisseau
Ezellar En réponse à Sylfaen Lombric Shaolin
Mais bon, réfléchir, c'est so XXème siècle.
Toto51 En réponse à Ezellar Vermisseau
Et en fait si, les consequences sont aussi simple que sur l image
modul Vermisseau
GruikMan Vermisseau
feyfey Lombrique girafe cougar chienne poule y dort
C’est un vieux dossier qui traîne depuis des années (2018 de mémoire ).
Un premier projet avait été retoqué parce que trop gourmand en ressources. Les bassines ne devaient être plus que 16 sur l’ensemble du marais poitevin ( ça comprend Ste Soline jusqu’à mauzé sur le mignon à peu près ) avec un accord dit coop de l’eau avec plusieurs signataires. On y retrouvait les agriculteurs porteurs du projet ainsi que différentes assos ecolos ou défenseurs de la biodiversité comme la LPO ou des députés comme Delphine Batho par exemple. L’accord était « ok pour les bassines mais en échange vous plantez des haies, vous baissez l’utilisation des produits phyto et surtout vous ne prenez que les surplus hivernaux. » En face les FNSEA ont dit « bien sûr ! Nous sommes des gens raisonnables ! »
Sauf que, entre temps, on s’est rendu compte que l’étude d’impact était fausse, qu’ils avaient engagés les travaux sans accord, n’avaient tenu aucune des obligations de la coop, etc…
Du coup tous les partenaires se sont peu à peu retirer de l’accord pour réclamer un nouveau moratoire prenant en compte le changement climatique et ( c’est que c’est drôle ! ) une étude d’impact pour savoir si le concept de bassines ( adaptées dans des régions plus pentues) étaient une bonne idée en plaine !
Sauf que pendant ce temps les agri porteurs du projet ont obtenu leurs sous pour commencer à creuser. D’où une première manif au mois d’octobre dernier.
Et là ! Surprise ! On peut pas aller sur la bassine de Mauzé allons donc sur une ancienne bassine ( illégale mais non détruite ) pour montrer à quoi ça ressemble. Et là ! Surprise encore : la bassine est pleine et en activité ( alors qu’elle est interdite) du coup des petits malins ont fait des trous dedans pour la rendre inutilisable.
Première salve de flics coursant des paysans dans les champs…
Les mois suivants ça s’est joué à coup de pression médiatiques sur les opposants, surveillance non autorisée des chefs de file ( les flics avaient oublié le Matis de surveillance planqué dans le fossé en face du papa de Julien Leguet, la préfète a argué que c’était pas vrai mais que ce serait gentil de rendre le matériel parce que ça coûte cher… Je vous jure que les communiqués de presse étaient de cet acabit.
Janvier 2023 : les BNM ( Bassines non merci ) annoncent que ce sera Sté Soline le 25 mars ( donc pas vraiment de surprise hein). Les troupes se préparent de chaque côté : les opposants prennent des bouées canard pour aller tremper leur petons dans le fond du trou, la préfète prépare son peloton d’exécution. Toute la semaine précédant le 25 les flics ont tourné partout. Les helicos tournaient dès le jeudi soir et ce sont des camions entiers de CRS qui se sont déversés ce week-end dans les champs.
Et vous savez quoi ? Le comble du cynisme c’est que celle de Mauzé est sur le fil de la légalité, il y’a un interdit préfectoral pour le pompage des eaux ( quelles qu’elles soient je précise ) et bien malgré cela la bassine de Mauzé a été remplie…
Messieurs les lombriks ce soir je vous le dis : vous avez devant les yeux les débuts de notre première guerre de l’eau sur le territoire français. Et vous n’imaginez pas à quel point ça me fait mal de le voir tous les jours, de l’avoir su depuis des années, d’avoir littéralement prêché dans le désert et de voir qu’au final tout le monde s’en fout encore.
OSEA En réponse à feyfey Vermisseau