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Eternel débat pour savoir s'il on doit dire "instruction publique" ou "éducation nationale" pour l'intitulé du ministère chargé des élèves de la maternelle à la terminale... Pour rappel, c'est sous HERRIOT, en 1932 que l'intitulé avait changé...
Ok pour la séparation des deux, mais l'éducation ne doit pas être confiée à des éducateurs mais aux parents des enfants dont c'est le taf. S'ils sont pas foutus de les éduquer, c'est pas l'Etat qui doit le faire à leur place. Et quand on voit les résultats de l'Etat en instruction ça donne vraiment pas envie qu'il s'occupe de l'éducation.
Oui . Mais malheureusement les bons parents fond défaut de plus en plus....
Soit on les responsabilise financièrement et légalement soit on interdit d'avoir des gamins sans l'obtention d'un permis 'parents'...
Et quand les deux parents *doivent* travailler parce que l'état a tellement tout taxé qu'il faut deux salaires à la maison pour ne pas finir à la rue, comment tu élèves les enfants ? Parce que je ne vois toujours pas un état mettre en place un salaire père/mère au foyer.
Selon ma vision "au jugé" ou "du doigt mouillé" des sorties d'écoles en récupérant les gosses, je trouve que les problèmes d'éducation sont plus liés au milieu social qu'à une disponibilité des parents pour cause de travail... pour beaucoup un (voir les 2) parents ne travaillent pas et sont à la maison toute la journée et pourtant l'éducation des gosses laisse à désirer. Mais on attaque un vaste débat.
Je bosse 50h par semaine, mon épouse 100, et la réaction unanime des amis, parents, confrères, instituteurs etc, c'est que nos enfants sont "très" (comprend "mieux que la moyenne") bien élevés.
Pas parce qu'on est toujours disponible physiquement mais parce qu'on lorsqu'on l'est on l'est pour eux. On ne les confie pas à la surveillance d'une tablette, on ne les calme pas à coup de bonbon, on les fâche et on les punis lorsqu'ils désobéissent, on ne leur passe pas les caprices.
Et oui c'est épuisant mais c'est le contrat quand t'est parents.
Regarde les chiffres sur le temps passé devant les écrans chez les petits: tu trouvera non seulement le coupable du manque d'éducation actuel, mais également le commanditaire: les parents qui ne supportent pas de s'occuper de leur enfant.
Vaste débat. Mais si l'on prend la version "simpliste" :
- Les parent éduquent
- L'école instruit
- L'entreprise forme
Mais dans la réalité, c'est oublier que c'est un travail d'équipe.
Si l'enfant n'a pas de frère ou de sœur et peu d'activité sociale (isolement, pas dans un club sportif, culturel ...) ou si les parents n'ont pas les "codes" de la société Française parce qu'ils sont immigré, c'est malheureusement à l'école de devoir compléter sur la partie "vie en société".
C'est pareil avec les entreprises qui se plaignent que les jeunes diplômé ne savent rien faire. Mais ils oublient que l'école ne leurs donne que l'instruction de base sur le métier et que c'est à l'entreprise de les "former" afin d'en faire des professionnels.
Et la dessus viennent se greffer d'autres problématiques comme la défaillance des parents. Et si l'état ne le fait pas d'une manière ou d'une autre, qui le fera ?
Sauf qu’à maintes reprises l’Etat a dû faire de l’Education et non de l’instruction.
Quelques exemples plus ou moins récents :
- l’hygiène, avec le très célèbre lavage des mains. Bien souvent les petits ne connaissaient pas le concept de se laver les mains en sortant des toilettes. Et même encore. Pourtant y avait une raison à ça : l’hygiène publique en générale. (début XXeme)
- le fameux verre de lait le matin ( et la cantine ) parce que les institutions se rendaient compte que beaucoup d’élèves ne mangeaient pas à leur faim. ( années 40-60)
- les grandes vacances : c’est LE compromis absolu entre l’Etat et les parents. Soit l’Etat acceptait de créer des « grandes vacances » soit les écoles étaient désertées par les élèves parce que leur parents avaient besoin d’eux aux champs au moment des moissons (pareil pour Pâques : trop d’absents dus aux fêtes religieuses et bla-bla-bla).
Ça c’est pour les plus anciens.
Pour les plus récents :
- début d’éducation sexuel ( ben oui, y encore énormément de parents qui ne parlent pas cul avec leurs gamins), les contraceptions existantes, la capote, le Sida ( perso j’ai été élevé par un facho persuadé que le sida c’est que pour les pédés, donc imagines que jamais au grand jamais il ne fut questions de capotes à la maison… Sauf un peu ma mère en cachette).
- les concepts de tolérances ( ben oui quand tu viens d’un milieu disons étroit ça peut aider à voir autre chose), y compris religieuse. ( ça aussi ça a son importance ).
-l’éducation civique, ben oui c’est encore à l’école que l’on apprend comment ça fonctionne, très peu à la maison.
- un concept souvent oublié : l’école sert aussi à repérer les enfants battus, abusés et autres maltraités.
Et j’en passe…
J’ai cru comme toi à la différence instruction/éducation et puis… Et puis non en fait.
Même si elle peut être pleine de défaut malgré tout l’école est faite telle qu’elle est un lieu à part, un endroit où les parents n’ont pas forcément prise, à donner leurs avis sur tout et rien sans rien y connaître.
Non les parents, en grande majorité, ne savent pas éduquer leurs enfants. Avant parce que c’était une force de travail, maintenant parce qu’ils sont forcément uniques et hyper intelligents.
Et franchement la période Covid m’a vraiment convaincu en ce sens : certains ont découverts leurs gamins, d’autres ont compris qu’enseignant c’est un vrai métier ( ben oui hein ).
Et en même temps il a fallu rappeler le lavage des mains et les gens se sont précipités sur des denrées au point de créer des ruptures ( et que je sache c’est pas les mômes qui font les courses ).
Donc oui l’Instruction public éduque nos enfants et heureusement.
Autrefois les instituteurs faisaient ça très bien. C’est tout à fait possible que les deux rôles soient tenus par une seule personne, mais à mon avis pour que ce soit possible, il faut deux conditions, d’abord que ces personnes soient elles-mêmes formées pour et ensuite ben... qu’on leur confie des classes de taille raisonnable. Un instit seul peut éduquer efficacement une quinzaine enfants mais à 30 gamins ou plus c’est juste pas possible...
Je ne suis pas d'accord les profs ont une part pour l'éducation. Tu peux pas dire j'eduque pas pendant les 9h ou l'enfant est à l'école... c'est comme ça qu'on se retrouve avec des enfants harcelés... donc non il y a une part d'éducation des parents et c'est le principal de la famille des amis et des profs....
Appelez la comme bon vous semble
La seule chose qui compte est que la plèbe appel au plus vite à l'aide un fond de pension américain pour redresser d'urgence son exploitation. Euh pardon... sa gestion.
Parce que vraiment le secteur publique fait n'importe quoi. Regarder dans quel état elle est. C'en est bien la preuve.
Si j'y ai cru longtemps, je ne sais pas si c'est vraiment le fond du problème. Après tout, l'Education Nationale, ça date de 1932 et le problème de baisse de niveau et civilité a moins de 20 ans.
En revanche, ce qui a changé récemment, c'est la formation des instituteurs (l'Ecole Normale permettait d'avoir un "standard" du maître/maîtresse avec d'une part un niveau minimum en orthographe [lol les fautes d'orthographes des instits... no comment, en maths et en histoire-géo mais aussi sur les méthodes pour gérer une classe) et surtout, à mon avis, la place des parents et des enfants dans la classe et l'école.
Avant 68 (globalement), l'instit était l'autorité absolue dans la classe. S'il y avait certainement des débordements, ça posait le contexte.
Depuis les années 80/90, on a des instituteurs (pardon, professeurs des écoles) qui n'ont plus un niveau minimal, qui ont fait des études de plus en plus longues pour tenter de se faire respecter par des gosses qui ont parfaitement compris qu'ils n'avaient rien à craindre d'eux et des parents qui en rajoutent une couche.
Je ne pense pas que recruter des bac+5 en socio va rendre les instit plus performants mais au contraire les frustrer encore plus.
Ma mère était instit, elle est rentrée à l'Ecole Normale à 16 ans pour passer le bac puis a fait ses 2 ans de formation. Bac +2 pour apprendre les additions, les multiplications et les fleuves de France, c'est LARGEMENT suffisant, surtout si ces 2 années sont consacrées à la gestion des élèves.
Gudule Vermisseau
GruikMan En réponse à Gudule Vermisseau
Soit on les responsabilise financièrement et légalement soit on interdit d'avoir des gamins sans l'obtention d'un permis 'parents'...
Orme En réponse à Gudule Dresseuse de lombriks
Kudsak En réponse à Orme Vermisseau
Billyc En réponse à Orme Jeune lombric
Maurice En réponse à Orme Versus
kalka En réponse à Orme LoMBriK addict !
Pas parce qu'on est toujours disponible physiquement mais parce qu'on lorsqu'on l'est on l'est pour eux. On ne les confie pas à la surveillance d'une tablette, on ne les calme pas à coup de bonbon, on les fâche et on les punis lorsqu'ils désobéissent, on ne leur passe pas les caprices.
Et oui c'est épuisant mais c'est le contrat quand t'est parents.
Regarde les chiffres sur le temps passé devant les écrans chez les petits: tu trouvera non seulement le coupable du manque d'éducation actuel, mais également le commanditaire: les parents qui ne supportent pas de s'occuper de leur enfant.
Orme En réponse à kalka Dresseuse de lombriks
modul En réponse à kalka Vermisseau
Cham En réponse à modul Lombric
Bidon85 En réponse à Gudule Vermisseau
- Les parent éduquent
- L'école instruit
- L'entreprise forme
Mais dans la réalité, c'est oublier que c'est un travail d'équipe.
Si l'enfant n'a pas de frère ou de sœur et peu d'activité sociale (isolement, pas dans un club sportif, culturel ...) ou si les parents n'ont pas les "codes" de la société Française parce qu'ils sont immigré, c'est malheureusement à l'école de devoir compléter sur la partie "vie en société".
C'est pareil avec les entreprises qui se plaignent que les jeunes diplômé ne savent rien faire. Mais ils oublient que l'école ne leurs donne que l'instruction de base sur le métier et que c'est à l'entreprise de les "former" afin d'en faire des professionnels.
Et la dessus viennent se greffer d'autres problématiques comme la défaillance des parents. Et si l'état ne le fait pas d'une manière ou d'une autre, qui le fera ?
feyfey En réponse à Gudule Lombrique girafe cougar chienne poule y dort
Quelques exemples plus ou moins récents :
- l’hygiène, avec le très célèbre lavage des mains. Bien souvent les petits ne connaissaient pas le concept de se laver les mains en sortant des toilettes. Et même encore. Pourtant y avait une raison à ça : l’hygiène publique en générale. (début XXeme)
- le fameux verre de lait le matin ( et la cantine ) parce que les institutions se rendaient compte que beaucoup d’élèves ne mangeaient pas à leur faim. ( années 40-60)
- les grandes vacances : c’est LE compromis absolu entre l’Etat et les parents. Soit l’Etat acceptait de créer des « grandes vacances » soit les écoles étaient désertées par les élèves parce que leur parents avaient besoin d’eux aux champs au moment des moissons (pareil pour Pâques : trop d’absents dus aux fêtes religieuses et bla-bla-bla).
Ça c’est pour les plus anciens.
Pour les plus récents :
- début d’éducation sexuel ( ben oui, y encore énormément de parents qui ne parlent pas cul avec leurs gamins), les contraceptions existantes, la capote, le Sida ( perso j’ai été élevé par un facho persuadé que le sida c’est que pour les pédés, donc imagines que jamais au grand jamais il ne fut questions de capotes à la maison… Sauf un peu ma mère en cachette).
- les concepts de tolérances ( ben oui quand tu viens d’un milieu disons étroit ça peut aider à voir autre chose), y compris religieuse. ( ça aussi ça a son importance ).
-l’éducation civique, ben oui c’est encore à l’école que l’on apprend comment ça fonctionne, très peu à la maison.
- un concept souvent oublié : l’école sert aussi à repérer les enfants battus, abusés et autres maltraités.
Et j’en passe…
J’ai cru comme toi à la différence instruction/éducation et puis… Et puis non en fait.
Même si elle peut être pleine de défaut malgré tout l’école est faite telle qu’elle est un lieu à part, un endroit où les parents n’ont pas forcément prise, à donner leurs avis sur tout et rien sans rien y connaître.
Non les parents, en grande majorité, ne savent pas éduquer leurs enfants. Avant parce que c’était une force de travail, maintenant parce qu’ils sont forcément uniques et hyper intelligents.
Et franchement la période Covid m’a vraiment convaincu en ce sens : certains ont découverts leurs gamins, d’autres ont compris qu’enseignant c’est un vrai métier ( ben oui hein ).
Et en même temps il a fallu rappeler le lavage des mains et les gens se sont précipités sur des denrées au point de créer des ruptures ( et que je sache c’est pas les mômes qui font les courses ).
Donc oui l’Instruction public éduque nos enfants et heureusement.
john5 En réponse à Gudule
ShakaSama En réponse à Gudule LoMBriK addict !
Sayo Jeune asticot
CDN En réponse à Sayo Vermisseau
Tandy En réponse à Sayo Vermisseau
Jakarta Lombric
Flaneur Ver TikToké
Jakarta En réponse à Flaneur Lombric
Tuveuxvoirmabique Vermisseau
La seule chose qui compte est que la plèbe appel au plus vite à l'aide un fond de pension américain pour redresser d'urgence son exploitation. Euh pardon... sa gestion.
Parce que vraiment le secteur publique fait n'importe quoi. Regarder dans quel état elle est. C'en est bien la preuve.
Jakarta Lombric
NainPorteQui Vermisseau
Même si en principe il a un peux raison.
Ezellar Lombric Shaolin
En revanche, ce qui a changé récemment, c'est la formation des instituteurs (l'Ecole Normale permettait d'avoir un "standard" du maître/maîtresse avec d'une part un niveau minimum en orthographe [lol les fautes d'orthographes des instits... no comment, en maths et en histoire-géo mais aussi sur les méthodes pour gérer une classe) et surtout, à mon avis, la place des parents et des enfants dans la classe et l'école.
Avant 68 (globalement), l'instit était l'autorité absolue dans la classe. S'il y avait certainement des débordements, ça posait le contexte.
Depuis les années 80/90, on a des instituteurs (pardon, professeurs des écoles) qui n'ont plus un niveau minimal, qui ont fait des études de plus en plus longues pour tenter de se faire respecter par des gosses qui ont parfaitement compris qu'ils n'avaient rien à craindre d'eux et des parents qui en rajoutent une couche.
Je ne pense pas que recruter des bac+5 en socio va rendre les instit plus performants mais au contraire les frustrer encore plus.
Ma mère était instit, elle est rentrée à l'Ecole Normale à 16 ans pour passer le bac puis a fait ses 2 ans de formation. Bac +2 pour apprendre les additions, les multiplications et les fleuves de France, c'est LARGEMENT suffisant, surtout si ces 2 années sont consacrées à la gestion des élèves.