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Si le sujet vous intéresse, il s'agit d'une explication faite par une personne concernée diagnostiquée à l'âge adulte. C'est long et ça ne plaira pas à tout le monde, et il y a certaines prises de positions qui me semblent un peu extrêmes (notamment en ce qui concerne les HPI) mais c'est bien construit et ça donne une image claire de ce trouble.
Ce sont des conneries. Quand j'étais enfant, j'ai successivement chopé l'autisme, la trisomie et le sida. Et avec de la volonté et quelques séances de kiné, je m'en suis sorti.
Exact. J'ai oublié de mentionner la dyslexie qui j'ai chopée juste après le sida. D'ailleurs, je fais parfois des rechuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuutes. àçé'&çà_(è'"_éç-(é"è_-è(-ç"'àé(à_)'"éàà_à à)ç_çé&"çyç_"hgèè
Le sujet de l’autisme est intéressant car le fait que ce soit un spectre ça donne une étendue de cas très différents. Moi même je me suis posé la question de savoir si je ne suis pas dans ce spectre mais je n’ai jamais fait de test pro . Aussi question en quoi un monde majoritairement composé de neurotipyque ne serait pas adapté pour la plupart des asperger (je ne parle pas des cas sévère ) ?
Je ne pense pas que ce qui soit pointé du doigt soit le fait que le monde composé de neurotypiques est par nature hostile aux autistes, mais que notre monde à nous, actuellement, n'est pas du tout adapté aux autistes car fait par et pour des neurotypiques. Une situation vaguement inconfortable sensoriellement parlant pour un neurotypique peut par exemple être une véritable torture pour un autiste. Pour prendre un exemple concret, mon fils autiste a de très gros problèmes à la cantine car il s'agit d'un bâtiment année 70 qui résonne comme une cathédrale. Ce qui n'est pas très agréable pour un élève neurotypique est une vraie torture pour lui qui a provoqué des crises de larmes en fin de matinée pendant plusieurs mois (avant que le diagnostic soit posé, pour d'autres raisons). Tu vois l'idée.
Je comprend merci mais adapter les infrastructures pour qu’elles soient le plus neutres sensoriellement possible c’est des investissements trop importants il me semble .
Tu te doutes bien que je n'ai pas obtenu une réfection complète de la cantine pour mon fils ^^. La mairie comme l'enseignant référent handicap ont très lourdement insisté pour que je fasse manger mon fils chez moi ou en tout cas à l'extérieur mais je n'en ai pas les moyens (matériels, d'organisation ... bref on s'en fout). Impossible d'attribuer une AESH pendant le temps de cantine pour le faire manger avant ou après car à la charge de la mairie, et pour une mairie de 200 habitants ça représenterait une part très importante de son budget. Ca par exemple il y aurait moyen de faire quelque chose sans refaire la cantine, mon gamin est reconnu handicapé mais aucune aide n'est prévue pour cette situation. Finalement il mange avec un casque anti bruit et en semble satisfait. Mais ça le coupe de la conversation avec les autres enfants et il a fallu pas mal de temps pour qu'il accepte le casque (il a une grosse sensibilité tactile).
J’allais justement te dire le casque , et pour ce qui ait de suivre les conversations il en existe sûrement qui atténue le bruit mais ne le coupe pas . Après oui c’est tout un jonglage donc je te souhaite de trouver un bon équilibre et des solutions adaptées.
Je ne pense pas qu'un autiste demande à ce que l'intégralité des infrastructures soient adaptées a son handicap. C'est un peu comme les gros qui demande que les places dans le bus soient plus larges.
Quand t'es conscient que tu es un cas particulier et que le monde est construit selon une norme par commodité, tu t'adaptes, à moins d'un soucis d'égocentrisme.
Après c'est pas seulement un soucis d'infrastructure, c'est globale.
C'est possible mais ça m'étonnerai. D'autant plus que tout les autistes ne sont pas hypersensible de la même manière donc ce qui arrange les uns arrangera peut-être pas les autres, peut-être en dérangera encore d'autres et gênera peut-être même les neuro-typique ce qui n'est vraiment pas le but recherché.
Le gros du boulot du SESSAD (le service de soin à domicile qui intervient pour mon fils) est d'adapter mon fils à la société telle qu'elle est. On l'aide à devenir moins rigide (mieux accepter l'imprévu), à demander de l'aide aux adultes quand il en a besoin au lieu d'essayer-échouer en boucle, on lui apprend ce que sont les émotions et comment les canaliser, on l'aide à comprendre les intentions des personnes qui lui parlent, à agir de manière adaptée à une interaction sociale (par exemple il touchait les cheveux des camarades car apparemment attiré par la sensation de toucher alors on a trouvé un tissu qui a la même texture qu'il garde dans la poche quand il veut cette sensation), etc.
Mais il est vrai que pour que les personnes autistes s’épanouissent dans la société il faut aussi qu'elle change, et avant tout de regard sur l'autisme. Le soucis n°1 des personnes autistes Asperger c’est l'intégration sociale. Je me réjouis de voir que les enfants de la classe de mon fils trouvent normal que mon fils utilise un casque quand il a besoin de s'isoler. Que la maitresse s'approprie les outils du SESSAD qui aident mon fils à s'organiser. J'espère qu'il pourra aller au bout de sa scolarité et travailler, car il existe des métiers où l'autisme est un atout plus qu'un handicap. Mais il faut encore que l'employeur n'imagine pas qu'un autiste est un enfant qui se balance d'avant en arrière en hurlant dès qu'on le touche.
Exactement, avant je pensais que l'humanité étais des connards.
Maintenant, je sais que ma vision est biaisé, et qu'enfaite, c'est juste moi qui supporte pas les connards.
Ouais, mais a force de s'écrasé on deviens une merde.
Car on part du principe que c'est normal, que c'est nous qui avons un problème.
Hors y'a une lois (1975, soit dit en passant) qui oblige normalement une certaine adaptation.
Qui a fallu renouvellé en 2002 je crois, car tout l'monde en avais rien a foutre ( avec cette fois une échéance de 15 ans ) ce qui explique pourquoi en 2015-2017 des choses ont commencé à changer.
Qu'est-ce que ça peut me pomper l'air tous ces gens qui deviennent expert en chépakoi du jour au lendemain. Ca parle partout de hpi, de neurotypique, des termes que personne ne maitrise...
Il dit qu'il y a un gros problème dans ce pays de ne pas l'avoir diagnostiqué avant mais en même temps il ne se demande pas pourquoi on l'a pas fait.
Dans le sens où si tu ne présentes aucun danger pour toi même ou pour les autres on n'a pas de raison de t'allonger de force sur un divan pour voir si t'es "neurotypique" ou non ... et c'est normal !
Autrement on y passerait tous au moins une fois dans notre vie et ca couterait une fortune monumentale à l'état. D'ailleurs qui est censé placer les gens sur un divan ? les profs ? les parents ? nos amis ?
Je ne suis pas pour la psychiatrisation de la société dès le plus jeune âge comme le voudrait ce monsieur. Je suis pour que les cas très particuliers soient pris en charge, ce qui commence vraiment à être le cas mais si l'enfant se débrouille comme il peut et bien je suis plutôt d'avis à le laisser trouver son propre chemin.
Des différences entre les gens il y en a, et pleins ! personne n'est fondamentalement "neurotypique" sur tous les plans. Tu peux avoir des gens qui vont avoir des problèmes à gérer leur argent, d'autres le stresse, leur vie sentimentale ou professionnelle, leurs émotions, d'autres tout ça à la fois etc.
Ce qui se traduit en un nombre infini de troubles et de pathologies diverses.
Certains arrivent à gérer ces troubles mieux que d'autres, c'est comme ça.
Tout le monde peut être diagnostiqué de quelque chose s'il se mettait à chercher, encore faut-il que ce diagnostique soit utile au patient... Certains pourraient s'en servir pour légitimer des comportements et ne plus chercher à s'améliorer et à s'apitoyer sur leurs sorts.
C'est d'ailleurs pour cette raison que certains psy refusent de donner le diagnostique à leur patient. Du moins pas avant qu'ils franchissent certaines étapes.
Ce qui provoque les diagnostics, à la base, en médecine, ce n'est pas si tu es dangereux ou pas, mais c'est la plainte. Une maladie c'est avant tout quelque chose dont on souffre. Or son autisme il en a souffert toute sa vie, et maintenant, avec un diagnostic, il peut obtenir l'aide qui a été développée par la médecine pour cette pathologie en particulier. Au passage même si l'autisme est classé dans les maladies psychiatriques, en fait la majorité de cette aide est psychologique et les traitements sont plus là pour soulager les comorbidités que pour l'autisme en lui-même.
Mon fils est autiste. Pourquoi ? Parce que depuis la loi de 2012, de très gros progrès ont été faits pour le dépistage précoce de l'autisme, et ce pour une raison simple : plus c’est pris tôt, plus on peut aider les personnes concernées grâce à l'incroyable plasticité cérébrale des enfants de moins de 6 ans.
Moi, je ne suis pas autiste. Gamine j'étais "dans la lune", "bizarre", "solitaire". mais j'étais aussi bonne à l'école alors personne ne s'est inquiété. Résultat, j'ai été harcelée à l'école de 5 à 12 ans, option passage à tabac et agression sexuelle. Maintenant comme je suis un bon caméléon, je suis intégrée dans la société, j'ai trouvé une place qui me satisfait sans trop me solliciter sur les interactions sociales. Je n'irai donc pas prendre la place de quelqu'un qui a besoin d'un diagnostic pour ouvrir ses droits à la mdph. Quand mon fils a été diagnostiqué je me suis renseignée, chez moi c'est 3 ans d'attente pour un diagnostic à l'âge adulte.
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Quand t'es conscient que tu es un cas particulier et que le monde est construit selon une norme par commodité, tu t'adaptes, à moins d'un soucis d'égocentrisme.
Après c'est pas seulement un soucis d'infrastructure, c'est globale.
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Mais il est vrai que pour que les personnes autistes s’épanouissent dans la société il faut aussi qu'elle change, et avant tout de regard sur l'autisme. Le soucis n°1 des personnes autistes Asperger c’est l'intégration sociale. Je me réjouis de voir que les enfants de la classe de mon fils trouvent normal que mon fils utilise un casque quand il a besoin de s'isoler. Que la maitresse s'approprie les outils du SESSAD qui aident mon fils à s'organiser. J'espère qu'il pourra aller au bout de sa scolarité et travailler, car il existe des métiers où l'autisme est un atout plus qu'un handicap. Mais il faut encore que l'employeur n'imagine pas qu'un autiste est un enfant qui se balance d'avant en arrière en hurlant dès qu'on le touche.
Novacreat En réponse à Limou Lombric
Maintenant, je sais que ma vision est biaisé, et qu'enfaite, c'est juste moi qui supporte pas les connards.
Novacreat En réponse à gloupi Lombric
Car on part du principe que c'est normal, que c'est nous qui avons un problème.
Hors y'a une lois (1975, soit dit en passant) qui oblige normalement une certaine adaptation.
Qui a fallu renouvellé en 2002 je crois, car tout l'monde en avais rien a foutre ( avec cette fois une échéance de 15 ans ) ce qui explique pourquoi en 2015-2017 des choses ont commencé à changer.
Cloudh Vermisseau
Kudsak Vermisseau
Novacreat En réponse à Kudsak Lombric
magnussoren Ver (re-)cyclable
je suis pas allé plus loin.....
Nunchaku Lombric Shaolin
Dans le sens où si tu ne présentes aucun danger pour toi même ou pour les autres on n'a pas de raison de t'allonger de force sur un divan pour voir si t'es "neurotypique" ou non ... et c'est normal !
Autrement on y passerait tous au moins une fois dans notre vie et ca couterait une fortune monumentale à l'état. D'ailleurs qui est censé placer les gens sur un divan ? les profs ? les parents ? nos amis ?
Je ne suis pas pour la psychiatrisation de la société dès le plus jeune âge comme le voudrait ce monsieur. Je suis pour que les cas très particuliers soient pris en charge, ce qui commence vraiment à être le cas mais si l'enfant se débrouille comme il peut et bien je suis plutôt d'avis à le laisser trouver son propre chemin.
Des différences entre les gens il y en a, et pleins ! personne n'est fondamentalement "neurotypique" sur tous les plans. Tu peux avoir des gens qui vont avoir des problèmes à gérer leur argent, d'autres le stresse, leur vie sentimentale ou professionnelle, leurs émotions, d'autres tout ça à la fois etc.
Ce qui se traduit en un nombre infini de troubles et de pathologies diverses.
Certains arrivent à gérer ces troubles mieux que d'autres, c'est comme ça.
Tout le monde peut être diagnostiqué de quelque chose s'il se mettait à chercher, encore faut-il que ce diagnostique soit utile au patient... Certains pourraient s'en servir pour légitimer des comportements et ne plus chercher à s'améliorer et à s'apitoyer sur leurs sorts.
C'est d'ailleurs pour cette raison que certains psy refusent de donner le diagnostique à leur patient. Du moins pas avant qu'ils franchissent certaines étapes.
Limou En réponse à Nunchaku Vermisseau
Mon fils est autiste. Pourquoi ? Parce que depuis la loi de 2012, de très gros progrès ont été faits pour le dépistage précoce de l'autisme, et ce pour une raison simple : plus c’est pris tôt, plus on peut aider les personnes concernées grâce à l'incroyable plasticité cérébrale des enfants de moins de 6 ans.
Moi, je ne suis pas autiste. Gamine j'étais "dans la lune", "bizarre", "solitaire". mais j'étais aussi bonne à l'école alors personne ne s'est inquiété. Résultat, j'ai été harcelée à l'école de 5 à 12 ans, option passage à tabac et agression sexuelle. Maintenant comme je suis un bon caméléon, je suis intégrée dans la société, j'ai trouvé une place qui me satisfait sans trop me solliciter sur les interactions sociales. Je n'irai donc pas prendre la place de quelqu'un qui a besoin d'un diagnostic pour ouvrir ses droits à la mdph. Quand mon fils a été diagnostiqué je me suis renseignée, chez moi c'est 3 ans d'attente pour un diagnostic à l'âge adulte.
Novacreat Lombric