Mon préféré est le celui ci: https://youtu.be/-uJiWfi7NQE (le 1er, fix d'ordinateur portable)
"Azure Dragons" a fait tout un tas de mini sketches que l'on retrouve sur YT, certains sont très rigolos.
On tend à oublier que le 3310 était loin d'être le seul appareil robuste.
Par exemple, aujourd'hui j'utilise encore un vieux smartphone Nokia compact (avec écran graphique couleur, APN/caméra, accès à Internet, Bluetooth, radio FM, applications, etc.) qui est toujours parfaitement utilisable en dépit des mauvais traitements que je lui ai régulièrement fait subir. Depuis 2004, il est tombé par terre en moyenne une fois par semaine, et dans l'eau tous les trois mois environ ; rangé dans ma poche arrière, je m'assieds dessus tous les jours.
À une époque pas si lointaine, la robustesse et la longévité des appareils était encore la règle, et on aurait difficilement accepté de devoir les faire réparer au moindre choc ou stress... ou seulement pour en changer la batterie. Avec les pénuries qui s'annoncent et les défis écologiques à relever, il faudra certainement y revenir.
Il y a pleins de raisons qui font qu’ils sont devenus plus fragiles, c’est pas juste parce que les fabricants sont des connards : d’abord il y a beaucoup plus d’électronique dedans qui est miniaturisée à mort donc plus sensible et par ailleurs le poids et l’encombrement de l’appareil sont des arguments de vente important pour les consommateurs. Tu peux pas faire un smartphone tout léger qui tient dans la poche et en même temps qui résiste à un bulldozer...
Certes. Mais il a certainement un juste milieu entre un appareil qui résiste à un bulldozer et un appareil qui casse quand il tombe d'une hauteur d'un mètre ou qui plie en éclatant quand on s'assied dessus (avec en sus le risque d'une explosion de la batterie).
Comme la conception d'un appareil est en principe une affaire de compromis entre ses avantages et ses inconvénients, je peine à croire qu'on puisse naturellement préférer gagner un peu en poids et en épaisseur au prix d'une fragilité qui impose à une majorité de clients de faire très régulièrement réparer leur appareil.
Je rappelle qu'on ne parle pas de réduire des centimètres ni des kilogrammes, mais des millimètres et des dizaines de grammes, pour des appareils qui valent quand même plusieurs centaines d'euros !
C'en est arrivé à un point où près du quart des personnes que je croise avec un smartphone ont leur écran cassé. Et pour ceux que je croise quotidiennement, je sais qu'ils prennent la peine de le faire réparer assez régulièrement.
Pour moi, le compromis réalisé sur la fragilité paraît d'autant moins justifié qu'il y a environ deux décennies, je développais déjà des appareils de poche à écran tactile capables de résister à tous les incidents d'utilisation courants, et qui nécessitaient l'emploi d'un outil pour être endommagés. Et avec la forte miniaturisation des éléments fonctionnels qui ne participent pas à la structure mécanique, aujourd'hui on pourrait même faire beaucoup mieux.
J'interprète surtout la mode des appareils mobiles fragiles, ultra-plats et à batterie inamovible comme un besoin créé artificiellement par le marketing et comme une opportunité pour les fabricants d'en revendre beaucoup plus souvent aux mêmes clients.
Après tous les appareils ne sont pas fragiles. Perso j’ai un Huawei Honor 5C et je l’ai fait tomber d’innombrables fois à hauteur d’homme et il n’a toujours pas une seule égratignure, pourtant je n’ai qu’une coque de protection en caoutchouc tout à fait basique.
En effet, tous les smartphones ne présentent pas la même solidité, laquelle varie d'ailleurs en fonction de la nature de l'agression (chute, coup, flexion, torsion ou compression en différents points et dans différentes directions).
Par exemple, de façon accidentelle j'ai réussi à plier en deux un iPhone rien qu'en le serrant dans ma main entre le pouce et les quatre autres doigts.
Le fait est qu'envelopper les smartphones dans des coques apporte certaines protections, mais cela apparaît comme un non-sens lorsqu'à la base l'attrait pour ces appareils réside dans leur légèreté, leur finesse et leur absence de bords. En effet, généralement il est possible d'obtenir une bien plus grande robustesse aux différentes agressions en concevant un smartphone dont le boîtier spécifiquement adapté présenterait d'emblée les dimensions de ces coques.
Ascaris Vermisseau
"Azure Dragons" a fait tout un tas de mini sketches que l'on retrouve sur YT, certains sont très rigolos.
rutsah En réponse à Ascaris Vermisseau
https://youtu.be/TkryJZcjGvg
Acide Doublombrik
_pepe_
Par exemple, aujourd'hui j'utilise encore un vieux smartphone Nokia compact (avec écran graphique couleur, APN/caméra, accès à Internet, Bluetooth, radio FM, applications, etc.) qui est toujours parfaitement utilisable en dépit des mauvais traitements que je lui ai régulièrement fait subir. Depuis 2004, il est tombé par terre en moyenne une fois par semaine, et dans l'eau tous les trois mois environ ; rangé dans ma poche arrière, je m'assieds dessus tous les jours.
À une époque pas si lointaine, la robustesse et la longévité des appareils était encore la règle, et on aurait difficilement accepté de devoir les faire réparer au moindre choc ou stress... ou seulement pour en changer la batterie. Avec les pénuries qui s'annoncent et les défis écologiques à relever, il faudra certainement y revenir.
john5 En réponse à _pepe_
_pepe_ En réponse à john5
Comme la conception d'un appareil est en principe une affaire de compromis entre ses avantages et ses inconvénients, je peine à croire qu'on puisse naturellement préférer gagner un peu en poids et en épaisseur au prix d'une fragilité qui impose à une majorité de clients de faire très régulièrement réparer leur appareil.
Je rappelle qu'on ne parle pas de réduire des centimètres ni des kilogrammes, mais des millimètres et des dizaines de grammes, pour des appareils qui valent quand même plusieurs centaines d'euros !
C'en est arrivé à un point où près du quart des personnes que je croise avec un smartphone ont leur écran cassé. Et pour ceux que je croise quotidiennement, je sais qu'ils prennent la peine de le faire réparer assez régulièrement.
Pour moi, le compromis réalisé sur la fragilité paraît d'autant moins justifié qu'il y a environ deux décennies, je développais déjà des appareils de poche à écran tactile capables de résister à tous les incidents d'utilisation courants, et qui nécessitaient l'emploi d'un outil pour être endommagés. Et avec la forte miniaturisation des éléments fonctionnels qui ne participent pas à la structure mécanique, aujourd'hui on pourrait même faire beaucoup mieux.
J'interprète surtout la mode des appareils mobiles fragiles, ultra-plats et à batterie inamovible comme un besoin créé artificiellement par le marketing et comme une opportunité pour les fabricants d'en revendre beaucoup plus souvent aux mêmes clients.
john5 En réponse à _pepe_
_pepe_ En réponse à john5
Par exemple, de façon accidentelle j'ai réussi à plier en deux un iPhone rien qu'en le serrant dans ma main entre le pouce et les quatre autres doigts.
Le fait est qu'envelopper les smartphones dans des coques apporte certaines protections, mais cela apparaît comme un non-sens lorsqu'à la base l'attrait pour ces appareils réside dans leur légèreté, leur finesse et leur absence de bords. En effet, généralement il est possible d'obtenir une bien plus grande robustesse aux différentes agressions en concevant un smartphone dont le boîtier spécifiquement adapté présenterait d'emblée les dimensions de ces coques.
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