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Le feeling, suite

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Envoyé par bebabeloola le 22 septembre 2021 à 22h29

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bebabeloola Asticot

https://lelombrik.net/137578
Il y a 3 ans
+ -2 -

Bitdur Vermisseau

tu veux prendre la suite des downvotes aussi ?
Il y a 3 ans
+ 1 -

magnussoren Ver (re-)cyclable

c'est marrant, je l'ai regardé ce matin, je suis abonnné a sa chaine, c'est tres interessant
Il y a 3 ans
+ 0 -

_pepe_

Mouais... Contrairement à ce que est semblent rabâcher ces vidéos YouTube, la notion de « feeling » n'a rien de moderne ni de vaporeuse (du moins pour les anglo-saxons). Elle est même traditionnellement attachée à un apprentissage et à un travail particuliers chez les musiciens professionnels et chez les compositeurs.

Le « feeling » est la propension d'une interprétation à susciter chez l'auditeur les émotions et sensations souhaitées par le compositeur (ou par les interprètes qui souhaitent faire une lecture différente de l'œuvre).

Bien évidemment, sa réussite suppose que cet auditeur soit réceptif au type de musique exécutée, sans qu'il soit nécessairement lui-même musicien ou grand mélomane. Il suffit qu'il ait une compréhension intuitive des images véhiculées, et ce point relève pour une grande part de sa culture, de son vécu personnel et de son état d'esprit.

Le « feeling » ne réside pas dans les interactions entre le musicien et son instrument, mais dans les évocations subjectives produites par ces interactions relativement à l'œuvre exécutée (ainsi, donner des recettes de « feeling » sans considération du contexte et de la finalité sensitive et émotionnelle n'a simplement pas de sens).

Il nécessite de la part des musiciens une capacité particulière à jouer l'œuvre de la façon escomptée. Mais si une maîtrise instrumentale minimale est effectivement requise, le « feeling » reste sans rapport avec la difficulté du jeu (des œuvres simples à jouer peuvent aussi transmettre de grandes émotions).

En particulier, subjuguer un auditoire de musiciens amateurs ou professionnels par des acrobaties techniques relève d'un tout autre registre : lorsque le jeu d'un guitariste nous renvoie l'image du travail ou du talent nécessaire à l'exécution d'un passage plutôt que (par exemple) l'image de l'envol d'un oiseau apeuré qu'il est censé figurer, ce n'est manifestement plus l'œuvre musicale qu'on appréhende.
Il y a 3 ans
+ 0 -

PaulLucas Vermisseau

Mouais. C'est un faux sujet (comme il le dit plus ou moins) mais traité de façon moins agressive et condescendante que la vidéo précédente.
N'empêche, je fais pareil avec mon beat.
Il y a 3 ans
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