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C’est quand les abeilles à l’intérieur de la ruche ce tiennent les pattes entre elles , ce comportement reste encore un mystère , une des théories est que c’est pour mesurer l’espace dans la ruche.
75% de mortalité sur 100 ruches la première année de mon installation. J'ai tenu 4 ans et les emprunts et cotisation sociales ont eu raison de mon optimisme !
Le changement climatique fait aussi beaucoup de dégâts. Les apiculteurs ont fait des récoltes minables cette année.
Pourrais tu détailler les causes de mortalité si possible?
Avoir un témoignage d'un ancien apiculteur ça serait un plus pour les animations que je fais.
Je ne suis pas apiculteur, ni ancien apiculteur, mais de ce que j'ai retenu d'une visite, il y a :
- les pesticides utilisés par certains agriculteurs
- le frelon asiatique (qui attend les abeilles à la sortie de la ruche !!! https://www.you...h?v=IT7LTNKQILk )
- les dérèglements climatiques qui peuvent causer des surchauffes en été (ce sont les abeilles qui ventilent la ruche, et plus elles sont nombreuses à devoir le faire et moins il y' en a de disponibles pour aller chercher de la bouffe), et des gels trop forts en hiver.
Ils en savent pas, certains diront pesticides mais même sans, elle disparaissent quand même, il y a plusieurs théories là dessus, dérèglement climatique, virus ect... et c'est partout en europe
Les réponses ci-dessus sont justes mais incomplètes, en fait c'est systémique.
Il faut bien garder en tête que l'Apiculture est principalement un travail de récolte "sauvage" dans la mesure où on ne dépend que de ce que des environnements, qui ne sont pas directement cultivés par l'apiculteur, ont à donner.
On est victime du moindre aléa climatique (trop de pluie délave les fleurs de leur nectar, trop de sécheresse les dessèche), du moindre épandage de pesticides mais aussi des "cocktails" qui sont faits involontairement par l'abeille lorsque qu'elle visite différents type de fleurs cultivées et traitées (colza, lavande, tournesol, ou autre fleur de moindre intérêt) ou même quand elle va boire dans des flaques d'urine d'animaux (pour récupérer des sels minéraux) et qu'ils ont été traités avec des insecticides...
Par ailleurs les laboratoires jouent de cet état de fait en se cachant derrière leur irresponsabilité en cas d'effet cocktails, puisqu'ils mettent sur le marché un produit non létal pour les abeilles, et que c'est pas de leur faute si l'abeille fait des mélanges...
A ceci s'ajoute les problèmes de parasites importés par les échanges mondiaux (le varroa dans les années 50, le frelon asiatique de nos jours, le petit coléoptère de la ruche en calabre. ..).
Mais aussi un problème moins avoué, celui des surpopulation d'abeilles "domestiques" qui envahissent par millions des secteurs sauvages ou semi-sauvages, et vont perturber la faune locale, avant d'être déplacées et de laisser un écosystème dégradé parce que trop mis en compétition.
Enfin, il y a le manque de formation, ou l'engagement trop "dogmatique" de certains apiculteurs, professionnel ou pas, qui vont refuser de traiter les ruches avec des moyens qu'ils estiment trop "chimiques", et deviennent des foyers d'infection.
Pour l'exemple, en Isère dont je suis originaire et où j'ai été bénévole dans le Groupe de Défense Sanitaire (émanation du ministère de l'Agriculture chargée de distribuer les médicaments apicoles soumis à ordonnance), nous avions un peu plus de 3000 apiculteurs déclarés dont plus de 95% étaient non-professionnels. Certains parasites ne demandent que quelques apiculteurs réfractaires aux traitements pour se diffuser avec assez d'impact et faire des dégâts.
En résumé, c'est un peu la m*rde de partout, donc c'est la grosse m*rde dans le monde apicole, c'est la crise systémique !
En ce qui me concerne j'ai eu des désertions de ruches liées à des traitements pas assez efficaces, et des ruches mal développées que j'ai dû rassembler pour l'hiver. Et petit à petit j'en suis arrivé à 75 ruches en moins.
C'est aussi peu ou prou ce qui était arrivé à un de mes frères qui avait posé des ruches en temps que non-professionnel mais en travaillant avec un apiculteur professionnel. Et d'autres sur la zone avaient été volés aussi...
Et, du coup, tu t'es reconverti dans quoi maintenant?
Contrairement à ce que mon pseudo laisse suggérer, pas dans le safran (j'en au eu fait mais c'était en même temps que l'Apiculture donc ça a capoté avec).
Aujourd'hui je suis l'assistant commercial d'un petit Château qui fait du vin bio ????
Merci pour tes explications.
C'était une bonne occasion d'avoir un retour. J'avais déjà les infos que ptesau ou R3dSkiN ont dit via mon taf, mais le coup des cocktails et des apiculteurs réfractaires je ne l'avaient pas.
Du coup je copie colle ton pavé dans mes dossier d'animation pour pas le paumer.
Merci encore.
J'ai un client apiculteur qui m'avait parlé de l'impact d'une forme de pollution que beaucoup ignore ou sous-estime : la pollution lumineuse. Cela pourrait aussi avec un fort impact sur la faune et la flore
Lumineuse, électromagnétique (les abeilles ont des organes qui captent les champs magnétiques pour se repérer), vibratoire si un engin agricole trop massif passe près des ruches... Les sources de perturbation ne manquent pas oui !
MrSafran Vermisseau
Source : je suis un ancien apiculteur !
EDIT : elles peuvent aussi s'accrocher lorsqu'on écarte les cadres pendant une visite, ça a l'air d'être le cas ici.
Ced En réponse à MrSafran Lombrik
MrSafran En réponse à Ced Vermisseau
Le changement climatique fait aussi beaucoup de dégâts. Les apiculteurs ont fait des récoltes minables cette année.
Guaruda En réponse à MrSafran Asticot
Avoir un témoignage d'un ancien apiculteur ça serait un plus pour les animations que je fais.
ptesau En réponse à Guaruda LoMBriK addict !
- les pesticides utilisés par certains agriculteurs
- le frelon asiatique (qui attend les abeilles à la sortie de la ruche !!! https://www.you...h?v=IT7LTNKQILk )
- les dérèglements climatiques qui peuvent causer des surchauffes en été (ce sont les abeilles qui ventilent la ruche, et plus elles sont nombreuses à devoir le faire et moins il y' en a de disponibles pour aller chercher de la bouffe), et des gels trop forts en hiver.
R3dSkiN En réponse à Guaruda Asticot
MrSafran En réponse à Guaruda Vermisseau
Il faut bien garder en tête que l'Apiculture est principalement un travail de récolte "sauvage" dans la mesure où on ne dépend que de ce que des environnements, qui ne sont pas directement cultivés par l'apiculteur, ont à donner.
On est victime du moindre aléa climatique (trop de pluie délave les fleurs de leur nectar, trop de sécheresse les dessèche), du moindre épandage de pesticides mais aussi des "cocktails" qui sont faits involontairement par l'abeille lorsque qu'elle visite différents type de fleurs cultivées et traitées (colza, lavande, tournesol, ou autre fleur de moindre intérêt) ou même quand elle va boire dans des flaques d'urine d'animaux (pour récupérer des sels minéraux) et qu'ils ont été traités avec des insecticides...
Par ailleurs les laboratoires jouent de cet état de fait en se cachant derrière leur irresponsabilité en cas d'effet cocktails, puisqu'ils mettent sur le marché un produit non létal pour les abeilles, et que c'est pas de leur faute si l'abeille fait des mélanges...
A ceci s'ajoute les problèmes de parasites importés par les échanges mondiaux (le varroa dans les années 50, le frelon asiatique de nos jours, le petit coléoptère de la ruche en calabre. ..).
Mais aussi un problème moins avoué, celui des surpopulation d'abeilles "domestiques" qui envahissent par millions des secteurs sauvages ou semi-sauvages, et vont perturber la faune locale, avant d'être déplacées et de laisser un écosystème dégradé parce que trop mis en compétition.
Enfin, il y a le manque de formation, ou l'engagement trop "dogmatique" de certains apiculteurs, professionnel ou pas, qui vont refuser de traiter les ruches avec des moyens qu'ils estiment trop "chimiques", et deviennent des foyers d'infection.
Pour l'exemple, en Isère dont je suis originaire et où j'ai été bénévole dans le Groupe de Défense Sanitaire (émanation du ministère de l'Agriculture chargée de distribuer les médicaments apicoles soumis à ordonnance), nous avions un peu plus de 3000 apiculteurs déclarés dont plus de 95% étaient non-professionnels. Certains parasites ne demandent que quelques apiculteurs réfractaires aux traitements pour se diffuser avec assez d'impact et faire des dégâts.
En résumé, c'est un peu la m*rde de partout, donc c'est la grosse m*rde dans le monde apicole, c'est la crise systémique !
En ce qui me concerne j'ai eu des désertions de ruches liées à des traitements pas assez efficaces, et des ruches mal développées que j'ai dû rassembler pour l'hiver. Et petit à petit j'en suis arrivé à 75 ruches en moins.
Voilà, merci d'avoir lu le pavé !
Ced En réponse à MrSafran Lombrik
C'est aussi peu ou prou ce qui était arrivé à un de mes frères qui avait posé des ruches en temps que non-professionnel mais en travaillant avec un apiculteur professionnel. Et d'autres sur la zone avaient été volés aussi...
Et, du coup, tu t'es reconverti dans quoi maintenant?
MrSafran En réponse à Ced Vermisseau
Aujourd'hui je suis l'assistant commercial d'un petit Château qui fait du vin bio ????
Guaruda En réponse à MrSafran Asticot
C'était une bonne occasion d'avoir un retour. J'avais déjà les infos que ptesau ou R3dSkiN ont dit via mon taf, mais le coup des cocktails et des apiculteurs réfractaires je ne l'avaient pas.
Du coup je copie colle ton pavé dans mes dossier d'animation pour pas le paumer.
Merci encore.
Oblivionis En réponse à MrSafran Taret
J'ai un client apiculteur qui m'avait parlé de l'impact d'une forme de pollution que beaucoup ignore ou sous-estime : la pollution lumineuse. Cela pourrait aussi avec un fort impact sur la faune et la flore
MrSafran En réponse à Oblivionis Vermisseau