JO DE TOKYO: Une athlète transgenre va participer et certaines se plaignent.

Laurel Hubbard, une haltérophile néo-zélandaise, s’est qualifiée pour les JO de Tokyo. A 43 ans, elle va devenir la première athlète transgenre à participer aux Jeux. Ses concurrentes dénoncent une situation inéquitable.

Laurel Hubbard va entrer dans l’Histoire cet été à Tokyo. L’haltérophile néo-zélandaise s’apprête à devenir la première transgenre à participer aux Jeux olympiques. L’athlète de 43 ans s’est qualifiée le mois dernier dans la catégorie des de plus de 87 kg. Le CIO, qui a adopté un nouveau système de sélection, a validé sa qualification. Le règlement stipule que les femmes transgenres doivent avoir faire chuter leur taux de testostérone sous les 10 nanomoles/litre, sur une durée de douze mois précédant la compétition.

C’est le cas de Laurel Hubbard, qui a effectué sa transition en 2012 à l’âge de 35 ans (elle s’appelait alors Galvin et pratiquait déjà l’haltérophilie) et qui se présentera à Tokyo avec de solides chances de médaille. Mais à deux mois du grand concours, prévu le 2 août au Japon, sa présence fait grincer des dents chez ses rivales. Et suscite un certain malaise. La Belge Anna Vanbellinghen s’est chargée de briser le silence dans une interview accordée à Inside the games.

"Tout cela ressemble à une mauvaise blague"

"Tout d'abord, je voudrais souligner que je soutiens pleinement la communauté transgenre et que ce que je m'apprête à dire ne vient pas d'un lieu de rejet de l'identité de cet athlète, a-t-elle déclaré. Je comprends que pour les autorités sportives, il y a beaucoup de difficultés à prendre en compte un phénomène aussi rare, mais pour les athlètes, tout cela ressemble à une mauvaise blague. Des opportunités de changement de vie son manquées pour certains athlètes qui pourraient se qualifier pour les JO ou décrocher une médaille. Et nous sommes impuissants."

"J’ai conscience que c’est très difficile de définir un cadre juridique pour la participation des transgenres au sport car il existe une variété infinie de situations, a-t-elle poursuivi. Il est probablement impossible d'arriver à une solution entièrement satisfaisante, de part et d'autre. Mais tous ceux qui ont pratiqué l'haltérophilie à un niveau élevé savent que cette situation particulière est injuste pour les athlètes."

"Les athlètes féminines sont désavantagées"

Vanbellinghen appelle désormais les instances compétentes à légiférer sur cette épineuse question. Afin de ne pas fausser la compétition: "Les changements doivent être apportés par le haut, par le CIO. Davantage de recherches devraient être consacrées à cette question ou alors une catégorie distincte doit être établie pour les haltérophiles transgenres. Surtout dans les sports de contact et les sports de force comme l'haltérophilie, les athlètes féminines sont désavantagées par rapport aux athlètes transgenres (…) Je pense que tout le monde devrait avoir accès au sport, mais pas aux dépens des autres."


Source: https://rmcsport.bfmtv.com/jeux-olympiques/jo-de-tokyo-une-athlete-transgenre-va-participer-pour-la-premiere-fois-ses-rivales-s-en-plaignent_AV-202106020130.html

Laurel Hubbard, une haltérophile néo-zélandaise, s’est qualifiée pour les JO de Tokyo. A 43 ans, elle va devenir la première athlète transgenre à participer aux Jeux. Ses concurrentes dénoncent une situation inéquitable.

Laurel Hubbard va entrer dans l’Histoire cet été à Tokyo. L’haltérophile néo-zélandaise s’apprête à devenir la première transgenre à participer aux Jeux olympiques. L’athlète de 43 ans s’est qualifiée le mois dernier dans la catégorie des de plus de 87 kg. Le CIO, qui a adopté un nouveau système de sélection, a validé sa qualification. Le règlement stipule que les femmes transgenres doivent avoir faire chuter leur taux de testostérone sous les 10 nanomoles/litre, sur une durée de douze mois précédant la compétition.

C’est le cas de Laurel Hubbard, qui a effectué sa transition en 2012 à l’âge de 35 ans (elle s’appelait alors Galvin et pratiquait déjà l’haltérophilie) et qui se présentera à Tokyo avec de solides chances de médaille. Mais à deux mois du grand concours, prévu le 2 août au Japon, sa présence fait grincer des dents chez ses rivales. Et suscite un certain malaise. La Belge Anna Vanbellinghen s’est chargée de briser le silence dans une interview accordée à Inside the games.

"Tout cela ressemble à une mauvaise blague"

"Tout d'abord, je voudrais souligner que je soutiens pleinement la communauté transgenre et que ce que je m'apprête à dire ne vient pas d'un lieu de rejet de l'identité de cet athlète, a-t-elle déclaré. Je comprends que pour les autorités sportives, il y a beaucoup de difficultés à prendre en compte un phénomène aussi rare, mais pour les athlètes, tout cela ressemble à une mauvaise blague. Des opportunités de changement de vie son manquées pour certains athlètes qui pourraient se qualifier pour les JO ou décrocher une médaille. Et nous sommes impuissants."

"J’ai conscience que c’est très difficile de définir un cadre juridique pour la participation des transgenres au sport car il existe une variété infinie de situations, a-t-elle poursuivi. Il est probablement impossible d'arriver à une solution entièrement satisfaisante, de part et d'autre. Mais tous ceux qui ont pratiqué l'haltérophilie à un niveau élevé savent que cette situation particulière est injuste pour les athlètes."

"Les athlètes féminines sont désavantagées"

Vanbellinghen appelle désormais les instances compétentes à légiférer sur cette épineuse question. Afin de ne pas fausser la compétition: "Les changements doivent être apportés par le haut, par le CIO. Davantage de recherches devraient être consacrées à cette question ou alors une catégorie distincte doit être établie pour les haltérophiles transgenres. Surtout dans les sports de contact et les sports de force comme l'haltérophilie, les athlètes féminines sont désavantagées par rapport aux athlètes transgenres (…) Je pense que tout le monde devrait avoir accès au sport, mais pas aux dépens des autres."


Source: https://rmcsport.bfmtv.com/jeux-olympiques/jo-de-tokyo-une-athlete-transgenre-va-participer-pour-la-premiere-fois-ses-rivales-s-en-plaignent_AV-202106020130.html

Envoyé par Flaneur le 20 juillet 2021 à 14h03

+ 16 -

decapeter Jeune asticot

Image de decapeter
+ 14 -

schmerwurst Vermisseau

RIP sport féminin
+ 1 -

Astre_radieux Ver luisant

Post très intéressant.
On avait eu des débats sur les avantages apportés par certains équipements sportifs jugés trop performants (les lames de Pistorius, les combinaisons de bain des J.O. de 2008...).
Dans le cas ici présent, il y a des règles existantes et vraisemblablement respectées par l'athlète. Je ne pense pas qu'on verra une révolution tant qu'une situation similaire ne touche pas un sport populaire (quoi que je me rappelle d'une athlète hermaphrodite en athlétisme mais sa situation n'était pas artificielle contrairement à une personne opérée et sous hormones).
+ 1 -

Flaneur En réponse à Astre_radieux Ver TikToké

Je crois que maintenant les JO autorisent les trans même non opéré et je me demande même si Laurel Hubbard est opéré je crois que non. Peut être que la solution est de créer une autre catégorie .
+ 2 -

afturgugluck Vermisseau

Comme avec Pistorius, tant qu'elle gagne pas, y aura pas de problème
+ 8 -

Kourath En réponse à afturgugluck

Comme avec Pistorius, tant qu'elle ne tue personne, il n'y aura pas de problème.
+ 24 -

phil_good Ver singe (et torix)

Les trans sont des femmes comme les autres, et vouloir les évincer de cette catégorie relève d’une étroitesse d’esprit qu’on espérait ne plus voir en 2021. Les autres compétitrices devraient au contraire se réjouir à l’idée que les records jusqu’ici établis vont enfin s’approcher de ceux des hommes, transcendant ainsi la condition féminine vers de nouveaux sommets qu’elles pourront toujours rêver d’atteindre.

Celles qui ne sont pas d’accord sont donc des anti féministes notoires, des transphobes avérées et des égoïstes qui n’acceptent simplement pas de sacrifier leurs quelques années d’entraînement sur l’autel du progrès en marche vers des lendemains qui chantent.
+ 19 -

Flaneur En réponse à phil_good Ver TikToké

Nonobstant ce sarcasme, n’est ce pas le pire coup de pute que les hommes font aux femmes? Être une meilleure femme qu’elles ?
+ 12 -

phil_good En réponse à Flaneur Ver singe (et torix)

Déjà, parler de « coup de pute », tu vas avoir des problèmes, toi :)
Après, c’est une des conséquences de gommer les définitions existantes, on en arrive à des situations paradoxales comme celles-ci. Non pas que la situation antérieure fut idéale, loin de là, mais je ne pense pas que l’acceptation aveugle du « je me définis de telle manière donc j’ai droit à … et vous m’opprimez si vous dites le contraire » soit une avancée sociétale, ça empêche un dialogue constructif. Et les féministes qui ont souligné l’absurdité du principe pour le sport se sont déjà faites rabrouer par les mouvements LGBTQetc.
Mais tant que ça permet à une minorité d’être heureuse, pourquoi s’inquiéter des autres ?
+ 4 -

Kourath En réponse à phil_good

Ca ouvre surtout les portes au marché de la médaille des pays sans éthique.
Si elle remporte cette compétition, je suis prêt à parier que dans les années à venir, un nombre incalculable d'athlètes d'Asie vont arriver sous cette forme, poussés "volontairement" par leur pays.
+ 1 -

Astre_radieux En réponse à Kourath Ver luisant

Pays sans éthique... mais progressistes s'ils acceptent et encouragent les transexuelles.
+ 1 -

Rahan En réponse à Kourath Vermisseau

"Sans éthique et sans couilles, aussi"
Dembélé&Griezman, 2021
+ 8 -

GruikMan En réponse à Kourath Vermisseau

Il y avait déjà le cas des gymnastes du bloc de l'Est, mise enceinte juste avant les compétitions (dans les années 80) pour flouer les tolérances de certaines hormones..
Certaines étaient très jeune et c'est l’entraîneur qui s'en chargeait si elles n'avaient pas de petit amis...
+ 3 -

34good En réponse à phil_good Vermisseau

Pas assez gros, j'y ai presque cru. Certains tiennent facilement des discours plus extrêmes au premier degré.
+ 6 -

feyfey En réponse à phil_good Lombrique girafe cougar chienne poule y dort

Au delà de l’ironie à la Desproges reste une vraie question pour les femmes effectivement.

Nous avons déjà beaucoup de mal à nous faire entendre, ou ne serait-ce que se faire une place dans la société sans être constamment rabaissées, rappelées à nos devoirs féminins etc.

Et puis… Et puis il y a l’arrivée des transgenres ( au sens médicale je veux dire, la possibilité de suivre un traitement et/ou subir une opération ). Pouvoir enfin mettre au diapason son corps et son esprit permet de soulager un mal-être indéniable. Pouvoir se regarder dans un miroir en étant fier(e) c’est juste formidable et souvent l’aboutissement d’un très très long cheminement difficile et solitaire.
Alors comment doit-on considérer ces personnes courageuses ? Comme des êtres en tant que tels, vivants, humains, normaux.
Mais quand ces mêmes personnes viennent, quelque part, dans les près carrés du sexe opposé de départ ? Comment réagir ? Avec bienveillance et leur souhaiter la bienvenue.

Et ben en fait ça me gêne un peu parce que maintenant je ne suis plus une femme mais une personne pouvant avoir ses règles ( au ben voui, c’est comme ça qu’on dit, ce fut d’ailleurs le point de départ du JK Rowling bashing) PARCE QUE le brouillage des lignes est toujours défavorable aux femmes.
Et parce qu’au final on a quand même droit : »Ah ouais mais c’est pas une vraie femme aussi, avant c’était un mec.C’est pour ça qu’elle y arrive mieux. »
Valable dans l’autre sens aussi : »Ah ouais, mais c’est normal qu’il y arrive pas, avant c’était une femme. »
LA phrase qui réussit à humilier et les femmes et les transgenres…

Enfin… Vaste sujet.
+ 6 -

Oblivionis En réponse à feyfey Taret

Au lieu de te plaindre, t'a pas la vaisselle à faire ?
+ 1 -

Flaneur En réponse à feyfey Ver TikToké

Leur souhaiter la bienvenue c’est facile à dire mais pour celles qui ont consacrées leur vie à une discipline , des années d’entraînement et de sacrifices et voir leur rêve de médailles s’envoler parce que Gérard a changer de sexe c’est un peu dur à accepter.
+ 3 -

feyfey En réponse à Flaneur Lombrique girafe cougar chienne poule y dort

D’où mon second paragraphe. ;)
+ 13 -

34good Vermisseau

J'ai d'autres idées tant qu'à faire:
- autoriser le dopage (dont les stéroïdes pour les femmes voulant devenir homme et participer aux JO)
- rendre les compétitions mixtes (comme cela plus personne ne râle)
- supprimer les classements dans les compétitions car cela désavantage les gens qui n'ont pas le temps de s'entraîner
+ 1 -

34good En réponse à Flaneur Vermisseau

Que c'est beau
+ 2 -

swefpifh Vermisseau

A mes yeux et aux yeux de la génétique, changer de sexe ne sera jamais possible, à moins de réécrire totalement l'ADN. Néanmoins, je plains vraiment ces personnes qui n'ont pas eu de chance lors de la naissance car leur corps ne correspond pas à leur esprit, se sentant ainsi piégés.
+ 1 -

Flaneur En réponse à swefpifh Ver TikToké

Perso je me demande si c’est pas les substances éventuelles qu’elle prenait quand elle faisait de l’haltérophilie qui lui aurait chambouler les hormones et lui aurait donné cette envie d’etre transgenre. Mais la je m’aventure dans des choses que je ne connais pas .
+ 0 -

ptesau En réponse à swefpifh LoMBriK addict !

Il y a toujours des cas spéciaux :
* Le syndrome de Klinefelter ou 47,XXY est une aneuploïdie qui se caractérise chez l'humain par un chromosome sexuel X supplémentaire. L'individu présente alors deux chromosomes X et un chromosome Y, soit 47 chromosomes au lieu de 46. L'individu est alors de caractère masculin, mais infertile.
* Des hommes dont les bourses sont restées à l'intérieur et qui ont grandis comme des femmes
* Des femmes qui sont nées sans ovaires, donc sans hormones féminines et avec des taux de testostérone se rapprochant de ceux des hommes...

Un cas qui a fait coulé de l'encre en 2019 :
https://www.lib...ntrole_1742994/
+ 1 -

dhyb Vermisseau

Je me demande qu'elle va dire sur le podium. "J'ai gaaaagnéééé !" ou "Je vous ai toutes baiiiii.... !"

Et pour toutes les autres: ayez l'esprit Coubertin bordel !!!
+ 5 -

magnussoren Ver (re-)cyclable

etrange ces hommes qui se sentent femme et qui du coup prennent des hormones femelles..et si elles avaient pris des hormones males , n'auraient elle pas souhaité rester homme?
Sinon, on me signale dans l'oreille que dans le sport, ça ne fonctionne que dans ce sens la : aucune ex femme ne s'aligne en sport masculin....Comme quoi, meme en devenant femme, faut toujours que les hommes casses les couilles des femmes...
+ 3 -

ssss Vermisseau

Je vais regarder les JO juste pour ça :)
+ 2 -

belnea Vermisseau

y'a déjà un précédent au tennis. Renée Richards.
Et pour ma part, je pense qu'il faut modifier le règlement pour que ça n'arrive plus jamais. ils ont déjà fait ça dans plusieurs états et le dernier qui l'a fait y'a peu de temps, c'est le Texas.
si vous n'êtes pas d'accord, lisez ceci : https://www.fit...rt-musculation/
Si ça ne vous fait pas changer d'avis, votre cas est désespéré. on ne peut plus rien pour vous…
+ 1 -

Bellus

Le sport ne peux plus se catégorisé en sections Homme / Femme. Car ces termes sont des notion sociétale de genre hors le sport doit catégorisé en fonction des capacités naturelle. Age handicape physionomie.

Il serait plus interessant de découper le sport en deux catégories :
- Catégorie XX pour les personnes étant née avec deux chromosome X, et ça qu'elle soit femme ou homme.
- Catégorie libre ou n'importe quel athlète pourra participer, personnes née avec deux chromosome X, ou XY.
Car il faut bien savoir que les transgenre né homme devenu femme ne peuvent pas concourir dans la catégorie homme.
Le sport et la compétition doit être ouvert à tous. Mais des catégories lié aux sexe de naissance doit exister.
Sinon le sport féminin va vraiment mourir.
+ 3 -

Doupitoum En réponse à Bellus Vermisseau

Y'a pas les jeux paralympique en même temps ?


J'ai très honte de cette blague alors je vais quand même faire un paragraphe sérieux.

Je suis tout à fait d'accord avec toi mais je vais faire un parallèle qui n'est pas parfait. La question de Pistorius avait fait débat, point de vue de la proprioception etc. Je ne suis pas sûr que ta "proposition" puisse fonctionner (dans le sens où elle ne sera pas accepté). Il y aura peut-être un jour une catégorie transgenre, mais ça pose la question d'athlètes dont le sexe est remis en question comme Caster Semenya. A priori, on a une femme qui aurait un taux de testostérone anormalement élevé ce qui expliquerait ses performances et qui aujourd'hui n'a plus le droit de concourir. Devra-t-on imposée à une femme qui n'a pas connu de modification d'aller dans une autre catégorie ?

Ça pose aussi la question du choix de changement de sexe, quid des personnes qui ne passent pas le cap et s’accommodent de leur corps ?

Je ne suis pas du tout partisan (si ce n'est celui du respect des individus), mais bien que ta solution semble correct, elle est confrontée à de nombreuses problématiques.

J'imagine que des gens dans les instances y réfléchissent (déjà qu'on commence à avoir des fédérations qui se mettent à appuyer sur la place des femmes dans le sport féminin, je pense que les transgenres vont devoir attendre).
+ 8 -

Mini-Cube Lombric surgelé

Image de Mini-Cube
+ 1 -

nimajneB LoMBriK addict !

moi le sport, bin je m'en bat les couilles, alors votre affaire là ...
+ 2 -

fump-reborn Lombric

Tout ce qu'il faut retenir c'est qu'une personne ayant eu des résultats médiocres en altérophilie va soudainement remporter une médaille d'or olympique.
Inscrivez-vous ou Connectez-vous pour envoyer un commentaire
39