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La première page du New York Times aujourd'hui, alors que les États-Unis approchent de 500,000 morts du Covid-19. Chaque point représente une vie perdue.
C'est compliqué pour les États-Unis ; je ne suis pas spécialiste, mais il me semble que les nord-américains sont en mauvaise santé et cumulent plusieurs comorbidités (diabète, obésité, hypertension, ...).
Si l'on regarde le nombre de morts liés au cancer aux États-Unis, ça représente chaque année environ 600 000 personnes, et la répartition par âge est très similaire à la répartition par âge des décès liés à la COVID-19 ; je ne sais pas ce qu'il en est pour 2020 (y a-t-il eu un effet moisson ou bien est-ce que ce nombre est stables ?)
Je n'aime pas ce genre de "Unes" choc, ça fait rentrer trop d'émotion dans le débat public et ça empêche la grande majorité des gens de prendre du recul sur les données présentées.
Mmmh, la performance du système de santé et l'obésité n'explique pas alors pourquoi 6 pays européens (Belgique, Slovénie, UK, Italie, Portual, Bosnie) font pire que les USA. Surtout que dans ce cas là, le Mexique se porterait encore moins bien.
Mais de toute manière, le taux de décès aux USA n'est pas vraiment très différent de l'Europe de manière générale. Y'a juste la Belgique qui caracole en tête avec presque 0.2% de la population qui a clamsé. Et j'espère que ce merdier va enfin faire comprendre aux gens qu'avoir 9 putains de ministres se partageant des compétences en matière de santé est une ignominie et qu'une nouvelle réforme de l’État va enfin foutre quelques gouvernements dehors de manière permanente.
Il faut avant tout supprimer les gouvernements provinciaux. Ils avaient un peu de sens à l'époque de l'état unitaire. Par contre ils n'en ont plus aucun (à part peut être éviter les intercommunales obscures) dans un système fédéral.
Perso je pense que ce sont plutôt les régions et communautés qui sont absurdes. On va pas me dire qu'il y a plus de différences entre les deux brabants qu'entre le BW et Namur...
Sauf que, je pense que la chose a analyser n'est pas le nombre brut, mais la repartions des points dans le temps :
Une premier bande au début de l'épidémie => la première vague
une longue période plus calme => sans doute le confinement.
Soudain, a la fin, s'est presque noir => la crise dégénère. Pourquoi ? aucune idée, mais il s'est produit quel que chose et les conséquence sont là.
D'accord pour dire que la temporalité est un facteur à observer aussi ; certains parlent de l'effet Thanksgiving, d'autres réfutent cette hypothèse. On avait observé un peu la même chose en France avec une baisse de cas positifs avant les fêtes de fin d'année puis une augmentation (beaucoup plus contenue chez nous) après ; c'est compliqué et j'en sais rien au fond.
Ceci étant dit, plus le temps passe et moins j'adhère à la sémantique des vagues successives. ça ressemble plus à des épidémies successives de variants différents (avec un chevauchement de plusieurs courbes en cloches) : techniquement ça a la même tronche, mais l'interprétation est fondamentalement différente. Mais je digresse, c'est pas le propos ici.
C'est toujours un peu la même chose :
En année 1, le virus est assez récent et peu diffusé pendant l'hiver. Arrive le printemps et l'été où les gens sont plus à l'extérieur et ça se calme mais sans disparaître.
En année 2, c'est l'hiver, les gens sont plus enfermés et le virus diffuse à nouveau sauf qu'il est déjà bien implanté et il y a donc énormément plus de cas.
Avec les beaux jours, ça va diminuer à nouveau au fur et à mesure que les gens recommenceront à ouvrir leurs fenêtres (faites ça, c'est important, même si ça pelle) et passeront plus de temps dehors.
Et l'hiver prochain, ben ça recommencera sauf que la plupart des gens seront immunisés/vaccinés/morts et ça fera certainement une petite vague.
C'est ce qu'il s'est passé à à chaque nouveau coronavirus, non ? (cf. la "grippe" russe).
BarneyGumbles Lombric Shaolin
Ski-walker Lombric
PsychoQuark Vermisseau
Si l'on regarde le nombre de morts liés au cancer aux États-Unis, ça représente chaque année environ 600 000 personnes, et la répartition par âge est très similaire à la répartition par âge des décès liés à la COVID-19 ; je ne sais pas ce qu'il en est pour 2020 (y a-t-il eu un effet moisson ou bien est-ce que ce nombre est stables ?)
Je n'aime pas ce genre de "Unes" choc, ça fait rentrer trop d'émotion dans le débat public et ça empêche la grande majorité des gens de prendre du recul sur les données présentées.
TheMetroidPrime En réponse à PsychoQuark Verxit
Mais de toute manière, le taux de décès aux USA n'est pas vraiment très différent de l'Europe de manière générale. Y'a juste la Belgique qui caracole en tête avec presque 0.2% de la population qui a clamsé. Et j'espère que ce merdier va enfin faire comprendre aux gens qu'avoir 9 putains de ministres se partageant des compétences en matière de santé est une ignominie et qu'une nouvelle réforme de l’État va enfin foutre quelques gouvernements dehors de manière permanente.
Astre_radieux En réponse à TheMetroidPrime Ver luisant
TheMetroidPrime En réponse à Astre_radieux Verxit
un_pogaz En réponse à PsychoQuark Vermisseau
Une premier bande au début de l'épidémie => la première vague
une longue période plus calme => sans doute le confinement.
Soudain, a la fin, s'est presque noir => la crise dégénère. Pourquoi ? aucune idée, mais il s'est produit quel que chose et les conséquence sont là.
PsychoQuark En réponse à un_pogaz Vermisseau
Ceci étant dit, plus le temps passe et moins j'adhère à la sémantique des vagues successives. ça ressemble plus à des épidémies successives de variants différents (avec un chevauchement de plusieurs courbes en cloches) : techniquement ça a la même tronche, mais l'interprétation est fondamentalement différente. Mais je digresse, c'est pas le propos ici.
Ezellar En réponse à un_pogaz Lombric Shaolin
En année 1, le virus est assez récent et peu diffusé pendant l'hiver. Arrive le printemps et l'été où les gens sont plus à l'extérieur et ça se calme mais sans disparaître.
En année 2, c'est l'hiver, les gens sont plus enfermés et le virus diffuse à nouveau sauf qu'il est déjà bien implanté et il y a donc énormément plus de cas.
Avec les beaux jours, ça va diminuer à nouveau au fur et à mesure que les gens recommenceront à ouvrir leurs fenêtres (faites ça, c'est important, même si ça pelle) et passeront plus de temps dehors.
Et l'hiver prochain, ben ça recommencera sauf que la plupart des gens seront immunisés/vaccinés/morts et ça fera certainement une petite vague.
C'est ce qu'il s'est passé à à chaque nouveau coronavirus, non ? (cf. la "grippe" russe).
doomy Lombric Shaolin
Snark LoMBriK addict !
En plus, je sais qu'il va y avoir Bruce Willis qui va revenir du futur pour arrêter le virus, si ça devient trop hard.