Je vais être franc :
A partir de 1,35, je pensait a un sextoys
Quand il a mis le boulon, j'ai pensé a un sextoy...dans le genre de ceux que pepette veux tester sur des volontaires.
Je suis rassuré que ce soit pas les noix auquel je pensais au début.
je suis d'une génération ou il y avait d'un coté les bons élèves qui allaient passer leur bac et de l'autre les mauvais qui parlaient en cap/bep ...Si vous saviez comment je regrette de ne pas avoir fait d'études techniques...
Je ne comprends pas bien ta remarque. Entre les BEP, de production mécanique notamment, et les bacs techniques ou technologiques, il était possible de faire des études techniques à tous les niveaux, avec au bout du compte l'acquisition de suffisamment de compétences pour réaliser des mécanismes comme celui de la vidéo, par exemple.
maintenant oui..j'imagine qu'a l’époque ces voies existaient plus ou moins mais n'étaient absolument pas valorisées..c'est vraiment ça : les "intellectuels" d'un coté et les autres dans le technique ( et la pareil : y'avait le CAP pour ceux qui voulaient pas s'emmerder et le BEP pour les plus malins...On non vendaient vraiment ça comme des voies de garages, de seconde zone..
Pour rappel, le BEP et les bacs technologiques ont été créés respectivement en 1967 et 1968. Le CAP remonte à 1950, et le bac « maths et technique » (appelé bac E entre 1968 et 1994) existe depuis 1946.
Étant entendu qu'il s'opère une sélection dans les études qui sont plus ou moins « vendues cher » (ce qui n'est pas vraiment le sujet ici), en ce qui concerne la fabrication mécanique il a bien existé des cursus techniques longs parallèlement aux cursus techniques cours.
Moi qui ne suis plus de la première jeunesse, j'ai été formé dans ce domaine au lycée à partir de l'âge de 15 ans, notamment sur des tours, fraiseuses, étaux-limeurs, perceuses à colonne et autres machines-outils, mais également des outils à main. J'ai également fait de la menuiserie. Ces matières étaient sanctionnée par des épreuves au bac.
Par ailleurs, j'avais de vieux copains qui ont passé des BEP de mécanique, dont notamment un qui est allé travailler dans le garage de son père (et qui a fini par en devenir le patron). Pour avoir réalisé par la suite quelques projets avec eux durant notre temps libre, je peux témoigner qu'on pouvait tous concevoir et réaliser le genre de montage qu'on voit dans la vidéo, indépendamment de nos différences de cursus, si ce n'est qu'on ne montrait pas forcément la même efficacité dans toutes les étapes du processus.
Donc je ne comprends toujours pas ton commentaire initial.
Il ne parle pas de l'historique des CAP/BEP, mais de la façon dont ils étaient (sont ?) présentés dans le parcours scolaire. Les écoles poussant davantage les élèves vers des cursus "intellectuel" (BAC S, ES, L...) et dénigrant les CAP/BEP en faisant leur donnant une réputation de seconde zone.
J'ai personnellement passé un BAC STI, donc avec des cours pratiques sur la manipulation de machines-outils. Très clairement, sans aller jusqu'à dire que nous étions les parias du lycée, la part belle était distribuée aux autres BAC (S, notamment).
On ne parle pas de la possibilité ou non de faire des études dans ces domaines, mais du fait que l'éducation préfère proposer d'autres cursus en valorisant ces derniers et en dénigrant les CAP/BEP/BAC Pro/BAC Technique...
Pour caricaturer, le message était un peu "si tu fais pas un BAC S, ou éventuellent L/ES, alors t'auras raté ton parcours scolaire, et donc ta vie".
Et moi je ne comprends pas le « Si vous saviez comment je regrette de ne pas avoir fait d'études techniques... ».
J'ai fait un bac E, qui était clairement présentée comme une filière éliste, avec la possibilité d'intégrer les Grandes Écoles d'ingénieurs, comme Polytechnique.
Donc non, il n'y avait pas vraiment de rapport entre la valorisation des cursus et le fait de pouvoir suivre ou non des études techniques. Et fort heureusement, car je ne vois pas comment des littéraires ou de purs matheux seraient parvenus à réaliser nos centrales nucléaire, nos missiles balistiques, Concorde ou Ariane, pour ne citer que ces grands projets.
Quand on te dis "passe un BAC S, c'est mieux pour ton avenir que ces autres trucs techniques qui sont pour des gens moins doués", on peut effectivement regretter d'avoir suivi ces conseils en étant jeune.
Les conseils prodigués par des tiers d'une façon générale, et les conseils concernant l'orientation professionnelle en particuliers, risquent souvent d'être le reflet des préjugés, des paris sur l'avenir, des désirs, des intérêts voire parfois de la malveillance de ceux qui les expriment.
Certes, on ne peut pas toujours faire ce qu'on veut et l'avenir ne se déroule pas toujours comme on l'avait espérer, mais on ne peut pas non plus se plaindre (et certainement pas d'avoir manqué de pragmatisme) après avoir laissé à d'autres le soin de décider de son avenir. (Souvent, il vaut mieux réfléchir et se tromper soi-même que laisser les autres réfléchir à sa place et se tromper pour soi.)
Pour ma part, j'ai eu la chance de pouvoir choisir la voie qui m'attirait le plus et dans laquelle j'avais des prédispositions, mais s'il avait fallu que je suive les recommandations des nombreuses personnes qui m'avaient destiné à un autre avenir (parce que c'était l'avis généralement répandu ou leur avis professionnel... et personnel), j'aurais embrassé des carrières que j'aurais probablement regrettées.
Après, on ne s'arrête pas d'apprendre à la sortie de l'école. De plus, un bac offre certainement plus de facilités pour continuer à se former qu'un cursus plus court, pour sa carrière professionnelle ou simplement pour soi (parce qu'il n'y a pas que le boulot dans la vie). Si l'on a la motivation et un peu de temps, on peut toujours progresser dans des domaines qui ne correspondent pas aux diplômes obtenus initialement. Ça peut même devenir un atout pour changer complètement de métier.
Comme le faisait très justement remarquer GruikMan un peu plus haut, « il n'est jamais trop tard pour commencer... ».
Le baccalauréat professionnel est une des trois filières du baccalauréat français. Il a été mis en place par la loi programme du 23 décembre 1985 sur l’enseignement technologique et professionnel.
Wikipédia
Il se trouve que je connais très bien la personne qui à défendu ce programme devant le gouvernement Mitterand
Je ne comprend pas l'intérêt de coller du bois à l'epoxy pour le riveter après. Si c'est temporaire, la colle à bois à prise rapide ça marche bien. Sinon y'a la cyanoacrylate pour du très rapide...
Mais pour casser les noix, chez moi, j'ai ma femme. C'est très efficace ; par exemple, j'envisage de faire carrière comme soprano.
BigGus Vermisseau
Clansman En réponse à BigGus irkblmo
Oblivionis Taret
A partir de 1,35, je pensait a un sextoys
Quand il a mis le boulon, j'ai pensé a un sextoy...dans le genre de ceux que pepette veux tester sur des volontaires.
Je suis rassuré que ce soit pas les noix auquel je pensais au début.
tonior En réponse à Oblivionis Jeune asticot
magnussoren Ver (re-)cyclable
GruikMan En réponse à magnussoren Vermisseau
_pepe_ En réponse à magnussoren
magnussoren En réponse à _pepe_ Ver (re-)cyclable
AlrX02 En réponse à magnussoren Vermisseau
_pepe_ En réponse à magnussoren
Étant entendu qu'il s'opère une sélection dans les études qui sont plus ou moins « vendues cher » (ce qui n'est pas vraiment le sujet ici), en ce qui concerne la fabrication mécanique il a bien existé des cursus techniques longs parallèlement aux cursus techniques cours.
Moi qui ne suis plus de la première jeunesse, j'ai été formé dans ce domaine au lycée à partir de l'âge de 15 ans, notamment sur des tours, fraiseuses, étaux-limeurs, perceuses à colonne et autres machines-outils, mais également des outils à main. J'ai également fait de la menuiserie. Ces matières étaient sanctionnée par des épreuves au bac.
Par ailleurs, j'avais de vieux copains qui ont passé des BEP de mécanique, dont notamment un qui est allé travailler dans le garage de son père (et qui a fini par en devenir le patron). Pour avoir réalisé par la suite quelques projets avec eux durant notre temps libre, je peux témoigner qu'on pouvait tous concevoir et réaliser le genre de montage qu'on voit dans la vidéo, indépendamment de nos différences de cursus, si ce n'est qu'on ne montrait pas forcément la même efficacité dans toutes les étapes du processus.
Donc je ne comprends toujours pas ton commentaire initial.
Warp En réponse à _pepe_ Lombric
J'ai personnellement passé un BAC STI, donc avec des cours pratiques sur la manipulation de machines-outils. Très clairement, sans aller jusqu'à dire que nous étions les parias du lycée, la part belle était distribuée aux autres BAC (S, notamment).
On ne parle pas de la possibilité ou non de faire des études dans ces domaines, mais du fait que l'éducation préfère proposer d'autres cursus en valorisant ces derniers et en dénigrant les CAP/BEP/BAC Pro/BAC Technique...
Pour caricaturer, le message était un peu "si tu fais pas un BAC S, ou éventuellent L/ES, alors t'auras raté ton parcours scolaire, et donc ta vie".
_pepe_ En réponse à Warp
J'ai fait un bac E, qui était clairement présentée comme une filière éliste, avec la possibilité d'intégrer les Grandes Écoles d'ingénieurs, comme Polytechnique.
Donc non, il n'y avait pas vraiment de rapport entre la valorisation des cursus et le fait de pouvoir suivre ou non des études techniques. Et fort heureusement, car je ne vois pas comment des littéraires ou de purs matheux seraient parvenus à réaliser nos centrales nucléaire, nos missiles balistiques, Concorde ou Ariane, pour ne citer que ces grands projets.
Warp En réponse à _pepe_ Lombric
_pepe_ En réponse à Warp
Certes, on ne peut pas toujours faire ce qu'on veut et l'avenir ne se déroule pas toujours comme on l'avait espérer, mais on ne peut pas non plus se plaindre (et certainement pas d'avoir manqué de pragmatisme) après avoir laissé à d'autres le soin de décider de son avenir. (Souvent, il vaut mieux réfléchir et se tromper soi-même que laisser les autres réfléchir à sa place et se tromper pour soi.)
Pour ma part, j'ai eu la chance de pouvoir choisir la voie qui m'attirait le plus et dans laquelle j'avais des prédispositions, mais s'il avait fallu que je suive les recommandations des nombreuses personnes qui m'avaient destiné à un autre avenir (parce que c'était l'avis généralement répandu ou leur avis professionnel... et personnel), j'aurais embrassé des carrières que j'aurais probablement regrettées.
Après, on ne s'arrête pas d'apprendre à la sortie de l'école. De plus, un bac offre certainement plus de facilités pour continuer à se former qu'un cursus plus court, pour sa carrière professionnelle ou simplement pour soi (parce qu'il n'y a pas que le boulot dans la vie). Si l'on a la motivation et un peu de temps, on peut toujours progresser dans des domaines qui ne correspondent pas aux diplômes obtenus initialement. Ça peut même devenir un atout pour changer complètement de métier.
Comme le faisait très justement remarquer GruikMan un peu plus haut, « il n'est jamais trop tard pour commencer... ».
TGM En réponse à magnussoren Vermisseau
Wikipédia
Il se trouve que je connais très bien la personne qui à défendu ce programme devant le gouvernement Mitterand
DyaKaze En réponse à magnussoren Vermisseau
Mephisto En réponse à magnussoren Jeune lombric
Exhaar Vermisseau
Muzo Vermisseau
sandrine65100 En réponse à Muzo
GruikMan En réponse à sandrine65100 Vermisseau
sandrine65100 En réponse à GruikMan
gobes Jeune asticot
Mais pour casser les noix, chez moi, j'ai ma femme. C'est très efficace ; par exemple, j'envisage de faire carrière comme soprano.
[image beauf de france]
Patoche251 Vermisseau
Un peu du style du chinois qui a inventé les engrenages.
Darkjul Lombric
tonior En réponse à Darkjul Jeune asticot