Twitter et le free speech

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... après la censure puis le bannissement définitif de Donald Trump :/

Envoyé par Libel le 9 janvier 2021 à 15h56

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Boozy LoMBriK addict !

On s'en fout, il n'est bientôt plus président d'un pays de l'autre coté de l'océan.
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GruikMan En réponse à Boozy Vermisseau

Il va enfin pouvoir ouvrir un profil à son nom : @realdumbass
+ 5 -

Actarus Vermisseau

Le fait est que les US sont en route pour une bonne dictature. Et c'est bien triste. L'affaire Twitter/compte de Trump ce n'est que les prémices, un avant-goût.
+ 0 -

jirouette Col-ver

j'ai pas compris le lien avec le fichier, la dernière fois que j'ai vu une photo de trump il était pas aussi svelte et chevelu
+ 1 -

34good En réponse à jirouette Vermisseau

la seule ressemblance est la cuvette de W.C
+ 5 -

Libel En réponse à jirouette Vermisseau

C'est bleu. Ça tente de communiquer. Mais c'est de la merde.
+ 0 -

jirouette En réponse à Libel Col-ver

en vrai, ce serait bien que tu assumes tes fichiers politiques au lieu de planquer tes messages derrière des trucs randoms

tu fais un fichier discussion, tu parles de la liberté d'expression dans le cas de trump, ceux qui veulent en causer réagissent, hop

là j'ai juste l'impression que tu nous prends pour des cons à faire du pseudo sarcasme pour finalement juste faire passer tes idées
+ 5 -

Libel En réponse à jirouette Vermisseau

Tu le prends comme tu veux... c'est ça la liberté d'expression ! ;)
Mais j'entends la critique.
Après il faut savoir coller à l'actu aussi, c'est plus difficile...
Et puis tu peux poster aussi ! :)
+ 4 -

34good Vermisseau

Il est bani car il ne respectait pas les conditions d'utilisation du site (glorification et incitation à la violence). Si il avait respecté les conditions il n'aurait pas été bani.
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Cham En réponse à 34good Lombric

En effet mais ce n'est plus un simple site, c'est devenu un forum national et mondial. C'est devenu le lieu où annoncer en premier des décisions politiques. C'est cité en permanence dans presque tous les médias. C'est devenu un élément presque incontournable de l'expression publique.
Un tel outil (ou lieu) ne peut donc plus, selon moi, être administré par un règlement intérieur décidé par l'administration de Twitter. C'est devenu une question de liberté d'expression.
Bannir Trump de Twitter c'est comme l'interdire d'envoyer des courriers postaux
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34good En réponse à Cham Vermisseau

C'était son choix d'utiliser Twitter et son devoir en tant qu'utilisateur de respecter la charte. La charte dit clairement de ne pas inciter à la violence, donc comme n'importe quel utilisateur il a pris le risque de se faire banir du site.

C'est la même chose en dehors de Twitter. La loi par exemple t'interdit de tenir des propos négationiste, si tu ne le fais pas tu peux te faire banir de la société (1an de prison + 45.000€ d'amende).

Ensuite, Twitter est une entreprise, ce n'est pas une institution d'état. Elle respecte les règles des entreprises avec ses libertés et ses contraintes.
+ 5 -

_pepe_ En réponse à 34good

Sauf que parce que tout ce qu'interdit leur charte est sujet à interprétations, les réseaux sociaux ne se gênent pas pour faire deux poids deux mesures ou pour changer d'avis au gré de l'évolution de la situation politique.

On arrive ainsi à trouver des auteurs et des contenus qui violent manifestement les « standards » édictés en toute impunité, tandis que d'autres abonnés sont censurés ou virés sans raison apparente (sinon qu'ils n'appartiennent visiblement pas au même camp politique que les tenants de ces firmes).
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john5 En réponse à Cham

La comparaison est vraiment exagérée. Bien que Twitter soit assez populaire parmi les politiques et les journalistes, Trump est le premier président à s’en servir quasiment comme d’un canal de communication officiel. Et mis à part dans le petit monde très partiulier des médias, Twitter c’est si populaire que ça par rapport à d’autres réseaux sociaux. Par exemple, Twitter c’est 180 millions d’utilisateurs quotidiens, par comparaison Facebook c’est 1.8 milliards (soit dix fois plus), d’autant plus que 80% des tweets sont postés par 10% des utilisateurs...
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Cham En réponse à john5 Lombric

Merci de me corriger sur l'hégémonie de twitter je ne connaissais pas ces chiffres.
En effet Trump était comme un pionnier, à mon avis il a déclenché le processus et les autres (ceux qui sont pas bannis :P) vont enchaîner.
+ 5 -

GruikMan En réponse à Cham Vermisseau

Twitter n'a jamais été un service publique, comme dit 34good, il y a des règles. C'est une entreprise privée qui suit une logique purement économique. On les fait chier (et les menace) quand ce sont des post terroristes d' Al-qaida ou ISIS qui ne sont pas retirés assez vite..
Bien la pareil, il y a eu d'autres (white power) de banni avant Trump, il y en aura d'autres après.
Trump peut toujours s'acheter un PC, le mettre en réseau chez lui et ouvrir son site web.
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_pepe_ En réponse à GruikMan

Je ne me prononcerai pas en ce qui concerne les États-Unis et Trump, mais ça n'est pas censé marcher comme cela chez nous.

Orange, Bouygues et Free sont aussi des entreprises privées qui suivent des logiques commerciales. Pourtant, si ton abonnement était annulé arbitrairement par l'un de ces opérateurs, on ne te répondrait pas que « tu n'as qu'à acheter le matériel nécessaire puis tirer des fils ou de la fibre optique, ou planter des pylônes avec des antennes radio dessus ».

Ensuite, ce n'est pas parce qu'une entreprise est privée, étrangère ou indépendante de l'État qu'elle ne réalise pas une activité de service public. Surtout depuis que le dogme politique en vigueur tend à privatiser et à mettre en concurrence tout ce qui peut l'être, ce n'est pas le statut de l'entreprise mais le type de service rendu qui détermine sa nature et les règles à appliquer. D'ailleurs, aujourd'hui certaines de nos administrations en sont arrivées à imposer au public l'utilisation de services en ligne fournis par des sociétés privées américaines. Il existe donc chez nous des règles imposées aux fournisseurs de ces services pour garantir leur accès à la population.

De fait, tu pourras par exemple lire dans ses pages officielles en français que Facebook est soumis au Code des communications électroniques européen qui, entre autres choses, définit la notion de service de communications électroniques (notamment les services de communications interpersonnelles) et vise à assurer la protection des consommateurs au travers de règles harmonisées.

Donc, en principe, ces réseaux sociaux ne sont pas censés pouvoir faire tout ce qu'ils veulent (notamment en fixant des clauses abusives ou des règles imprécises qu'ils s'arrogent le droit d'interpréter variablement comme bon leur semble). En tout cas pas chez nous.

Malheureusement, comme je le rappelais par ailleurs, toute la difficulté est de forcer les firmes étrangères qui mènent leurs activités commerciales sur notre territoire à se conformer à notre législation, surtout quand nos propres autorités ne prennent pas de mesures réellement contraignantes et manquent de motivation.
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GruikMan En réponse à _pepe_ Vermisseau

Donald a encore sa connexion internet, connexion qui tombe dans le domaine du 'service public'.
D'ailleurs depuis qu'il faut remplir en ligne sa déclaration d’impôts, est ce que l’abonnement internet est taxée à 4.5% comme le pain ?
Plus récemment, beaucoup de sites à controverses ont fermés quand Visa/Mastercard ont retiré leur business avec leur système de payement en ligne, et aujourd'hui c'est Parler qui disparaît avec le retrait d’Amazon AWS cloud...Ces grosses compagnies font ce que les actionnaires veulent...
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TheMetroidPrime En réponse à 34good Verxit

C'est assez cocasse de voir toute une partie de la gauche et du centre se réjouir de la consécration du pouvoir d'une poignée de milliardaires et d'exécutifs comme supérieur à celui de l'office le plus important du monde.

Les Barrons Voleurs, c'est devenu sympa tout d'un coup tant qu'ils s'en prennent à ceux qu'on aime pas.
Ça sera drôle le jour où la gauche un peu trop anticapitaliste commencera à se voir bannie pour non-respect de conditions d'utilisations ad hoc dès lors qu'elle deviendra un peu trop gênante pour eux.
+ 1 -

34good En réponse à TheMetroidPrime Vermisseau

Tu penses que j'ai des idées de gauche, droite, ou centre ? J'ai pas compris pourquoi tu parlais de ça.
+ 0 -

Kudsak En réponse à 34good Vermisseau

Moi j'ai juste compris qu'il était de droite.
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BonPublic Vermisseau

Censure !? Tweeter c'est privé ou public ?
Il y a d'autre RS sur lequel il peut s'exprimer.
Si LLB m'interdit de poster on pourra appeler ça de la censure ?
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_pepe_ En réponse à BonPublic

La censure n'a rien à voir avec le statut privé ou public de l'entreprise. S'il y a trente ans les PTT avaient résilié ton abonnement téléphonique pour t'empêcher de communiquer, ça aurait eu le même effet que si Orange, Bouygues ou Free résiliait ton abonnement Internet aujourd'hui pour la même raison.

Sinon, aux dernières nouvelles, Trump s'est aussi fait dégager de Twitch, Discord, Reddit, YouTube et Parler.

Après, le problème n'est pas vraiment ce qui arrive à Trump, mais plutôt le fonctionnement général de ces réseaux sociaux.
+ 2 -

34good En réponse à _pepe_ Vermisseau

C'est juste une histoire de condition d'utilisation (qu'en tant qu'utilisateur tu dois respecter). Tu peux tout à fait te faire résilier ta ligne téléphonique si tu ne respectes pas les règles du service (ex: passer des appels automatisés sur ta ligne perso). Y'a rien à dire, le réglement utilisateur est le même pour tous et il ne l'a pas respecté.
+ 5 -

_pepe_ En réponse à 34good

Par chez nous, les conditions imposées ne peuvent pas être sibyllines ni abusives.

Frauder, ne pas payer son abonnement ou ne pas accepter une modification des conditions contractuelles constituent des causes réelles et sérieuses de résiliation.

A contrario, les causes qui relèvent de la seule interprétation personnelle de la situation par le fournisseur du service (surtout lorsque celle-ci conduit à priver le client du service sans même que ce dernier ne soit entendu ni prévenu, et que les différences de traitement démontrent une discrimination patente) n'en sont assurément pas.

En effet, ce qu'on constate, c'est que les principes énoncés dans les conditions d'utilisation de ces réseaux sociaux sont relativement imprécis et qu'ils ne sont pas interprétés de la même manière pour tous.

Ce n'est pas parce que des conditions d'utilisation sont en vigueur qu'elles sont licites dans les pays où l'entreprise opère. Il faut parfois du temps pour corriger la situation par des voies juridiques (e.g. la condamnation de Google pour les conditions d'utilisation abusives du service Google+, au terme de plus de cinq ans de procédure), d'autant plus quand les autorités de ces pays ont intérêt à ce qu'elle perdure et/ou quand le montant des amendes infligées n'est pas contraignant.
+ 0 -

BonPublic En réponse à _pepe_ Vermisseau

Une résiliation n'est pas une censure.
La censure c'est quelque chose d'organisé et lié à un pouvoir d'état ou de gouvernement ou une religion.
+ 5 -

_pepe_ En réponse à BonPublic

En règle générale, c'est le client qui demande la résiliation de son abonnement (et qui a parfois du mal à l'obtenir). La résiliation peut aussi survenir lorsque le client refuse une évolution de son contrat, lorsqu'il cesse de payer son abonnement ou lorsque le service ne peut plus être assuré matériellement.

Mais là, je parle de la résiliation d'un abonnement par le fournisseur de service de communication pour des raisons politiques.

Ce ne sont pas les événements qui caractérisent la censure, mais la volonté qui les suscite, en l'occurrence celle de faire taire la personne visée.
+ 12 -

Libel Vermisseau

Moi j'attends encore le bannissement définitif de l'homme politique malaisien appelant au génocide des français par tous les musulmans de la planète.

Mahathir Mohamad, compte toujours actif :
https://twitter.com/chedetofficial

C'est pas rien un génocide quand même. Ou je me trompe ?
Image de Libel
+ 0 -

Cham En réponse à Libel Lombric

je viens de défendre la liberté d'expression et tu me donnes envie d'appeler au ban.. tu fais chier mdr
+ 5 -

Libel En réponse à Cham Vermisseau

C'est complexe, j'avoue :/
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