Vu leur âge, on peut imaginer qu'ils ont été traumatisés dans leur enfance par les restrictions qu'ils ont connues sous l'occupation allemande et après guerre.
Mais par chez moi, tous ceux que j'ai vu partir avec plusieurs caddies pleins à ras bord avaient moins de 40 ans. Et ceux-là n'ont assurément pas cette excuse.
J'ai des voisins de plus de 84 ans qui vont encore faire leurs courses au supermarché.
J'ai aussi dans ma famille des gens de moins de 81 ans qui gardent des souvenirs personnels précis de situations et d'événements vécus pendant guerre (laquelle ne s'est terminée qu'en 1945), tels que la présence des militaires allemands, les alertes, les bombardements alliés, leurs destructions, les drames de la pénurie, l'arrivée des Américains et de leurs chewing-gums, etc. . Ce n'est pas parce qu'on est petit qu'on ne se rappelle de rien.
De plus, comme le rappelle GruikMan, ceux qui ont connu la guerre ont également vécu les restrictions d'après-guerre, avec notamment les régimes alimentaires particuliers qui en découlaient. Les tickets de rationnement n'ont disparu qu'en décembre 1949, et dans les familles les plus pauvres la situation ne s'est réellement normalisée que plus tard.
Bref, sans compter le ressenti transmis par leurs parents, la plupart des plus de 70 ans ont des chances d'avoir gardé de mauvais souvenirs de la pénurie durant leur enfance.
Ce n'est d'ailleurs pas forcément la seule situation qu'ils ont été amenés à connaître. Durant les événements de 1968 à Paris par exemple, devant les rayons vides des magasins d'alimentation, ma mère a dû recourir au marché noir pour subvenir aux besoins vitaux de ses enfants.
schmerwurst Vermisseau
_pepe_ En réponse à schmerwurst
Mais par chez moi, tous ceux que j'ai vu partir avec plusieurs caddies pleins à ras bord avaient moins de 40 ans. Et ceux-là n'ont assurément pas cette excuse.
Krogacihc En réponse à _pepe_ Vermisseau
GruikMan En réponse à Krogacihc Vermisseau
Krogacihc En réponse à GruikMan Vermisseau
GruikMan En réponse à Krogacihc Vermisseau
_pepe_ En réponse à Krogacihc
J'ai aussi dans ma famille des gens de moins de 81 ans qui gardent des souvenirs personnels précis de situations et d'événements vécus pendant guerre (laquelle ne s'est terminée qu'en 1945), tels que la présence des militaires allemands, les alertes, les bombardements alliés, leurs destructions, les drames de la pénurie, l'arrivée des Américains et de leurs chewing-gums, etc. . Ce n'est pas parce qu'on est petit qu'on ne se rappelle de rien.
De plus, comme le rappelle GruikMan, ceux qui ont connu la guerre ont également vécu les restrictions d'après-guerre, avec notamment les régimes alimentaires particuliers qui en découlaient. Les tickets de rationnement n'ont disparu qu'en décembre 1949, et dans les familles les plus pauvres la situation ne s'est réellement normalisée que plus tard.
Bref, sans compter le ressenti transmis par leurs parents, la plupart des plus de 70 ans ont des chances d'avoir gardé de mauvais souvenirs de la pénurie durant leur enfance.
Ce n'est d'ailleurs pas forcément la seule situation qu'ils ont été amenés à connaître. Durant les événements de 1968 à Paris par exemple, devant les rayons vides des magasins d'alimentation, ma mère a dû recourir au marché noir pour subvenir aux besoins vitaux de ses enfants.