En 2018, heureuse et en bonne santé elle fixe son suicide assisté janvier 2020
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Clansman irkblmo
Flaneur En réponse à Clansman Ver TikToké
Krogoth En réponse à Clansman LoMBriK addict !
C'est quand tu vas vraiment avoir "besoin" d'un suicide que ca va t'être impossible à mettre en oeuvre. De quel droit force on quelqu'un à vivre en lui foutant des couches en le nourrisant, en essuyant sa bave?
Le respect de la dignité s'oppose au droit à la vie qui n'est plus un droit mais qui devient une obligation.
phil_good En réponse à Krogoth Ver singe (et torix)
Clansman En réponse à Krogoth irkblmo
le problème : c’est une vidéo Konbini !
Nap Vermisseau
suffit de sortir, de ne pas mettre de masque et de ne pas se laver les mains.
Krogoth LoMBriK addict !
kast_or En réponse à Krogoth Vermisseau
Nap En réponse à kast_or Vermisseau
"bon elle est où la cabine à suicide déjà?"
Flaneur En réponse à Krogoth Ver TikToké
punk80sBIS Vermisseau
BarneyGumbles Lombric Shaolin
Flaneur En réponse à BarneyGumbles Ver TikToké
Oblivionis Taret
Lampyre-des-sens Vermisseau
Machiavel En réponse à Lampyre-des-sens Vermisseau
phil_good En réponse à Lampyre-des-sens Ver singe (et torix)
En effet, ce sondage mélange deux approches différentes de l'euthanasie : la première est la possibilité d'arrêter les soins d'une personne atteinte de maladie incurable et provoquant des souffrances telles qu'on ne peut pas les atténuer, rendant ainsi la vie insupportable. C'est là que la décision médicale intervient pour arrêter les soins et "laisser partir" le patient, c'est une réalité qui est parfaitement encadrée légalement et dont la décision est laissée au corps médical de façon collégiale.
La seconde, ce n'est plus ni moins que le suicide encadré pour que ça se passe de manière à peu près propre. Et tu remarqueras que les partisans de cette seconde option sont minoritaires (en vert foncé dans le graphique).
Conclusion : ce sondage montre que les français souhaitant une modification de la législation sur l'euthanasie sont manifestement minoritaires.
On peut aussi le lire comme suit : 95% des français soutiennent le système tel qu'il est, et seuls 35% (à la louche) en souhaitent un élargissement.
Lampyre-des-sens En réponse à phil_good Vermisseau
En vert clair, ce sont ceux qui sont favorables à une véritable euthanasie (surdose de morphine) pour les personnes en stade terminal. Ce n'est donc absolument pas la loi Leonetti, qui criminalise les médecins qui le feraient.
En vert foncé, ce sont ceux qui veulent permettre à toute personne (comme indiqué dans la description du sondage), en bonne ou en mauvaise santé, de mourir quand elle le souhaite.
La loi actuelle ne satisfait presque personne (à part les bigots), parce qu'elle est cruelle et hypocrite. Mon père et mon grand-père, en phase terminale, ont été euthanasiés à l'hôpital, à leur demande. Ça s'est fait discrètement, entre les intéressés, les médecins et la famille, au mépris de la loi et en toute humanité.
phil_good En réponse à Lampyre-des-sens Ver singe (et torix)
Pour moi, arrêt des soins et de l'alimentation + antidouleur = on laisse volontairement mourir la personne en limitant au possible la souffrance, c'est de l'euthanasie et ça se pratique déjà au niveau médical dans le contexte légal actuel.
Lampyre-des-sens En réponse à phil_good Vermisseau
De facto, ce qui tue les malades aujourd'hui, ce n'est pas la sédation (sauf dans les nombreux cas où malades, médecins et familles se mettent d'accord en toute illégalité), mais la maladie, la faim et la soif. Beaucoup continuent à souffrir. Ce n'est en aucun cas une euthanasie au sens médical du terme.
phil_good En réponse à Lampyre-des-sens Ver singe (et torix)
Lampyre-des-sens En réponse à phil_good Vermisseau
phil_good En réponse à Lampyre-des-sens Ver singe (et torix)
Puisque tu parles de l'"euthanasie ACTIVE", es-tu d'accord que ce qui se pratique actuellement comme je l'ai décrit auparavant est de l'euthanasie passive ?
Si tu es d'accord avec cette première question et pour en revenir à ton premier sondage, les 95% de gens qui sont pour l'euthanasie (sans précision) peuvent tout à fait être d'accord que ce qui est appliqué aujourd'hui est bien et ne pas vouloir un changement de législation ?
Et si tu n'es pas d'accord, qu'est-ce que pour toi l'euthanasie passive ?
Pour ton second sondage, il montre clairement que les gens sont d'accord à ce que pour quelqu'un en fin de vie (= sur le point de mourir) et qui en fait la demande, on abrège ses souffrances médicalement avec l'administration supplémentaire d'une substance létale par rapport à ce qui se fait aujourd'hui. En bref, on abrège ses souffrances au lieu de juste les atténuer au max. Pour moi, c'est un périmètre encore différent de celui de ton premier sondage qui précisait pour le vert clair que les personnes concernées devaient être en état "grave et incurable", ce qui n'est pas la même chose qu'être en fin de vie.
Lampyre-des-sens En réponse à phil_good Vermisseau
Dans son dictionnaire, l'Académie française donne deux définitions de l'euthanasie, avec une distinction entre euthanasie active et euthanasie passive.
1. Mort, douce et sans douleur, survenant de façon spontanée, sans autre intervention éventuelle que l’administration d’analgésiques.
2. Action destinée à donner la mort à un malade incurable qui demande ou a demandé que l’on abrège ses souffrances ou sa déchéance physiologique. Euthanasie active, administration de substances hâtant par elles-mêmes le décès. Euthanasie passive, suspension du traitement ou de la réanimation.
Dans le langage courant et dans presque tous les articles que tu pourras lire sur le sujet, le terme euthanasie désigne en réalité l'euthanasie active, tandis que l'euthanasie passive est désignée par des expressions telles que "arrêt des traitements". Tu pourras faire l'expérience par toi-même, comme je l'ai faite aujourd'hui : nulle part la loi Leonetti n'est décrite comme légalisant l'euthanasie.
Il est donc légitime et parfaitement fondé de penser que les dispositions légales actuelles relèvent de l'euthanasie passive. MAIS elle ne sont pas décrites comme étant de l'euthanasie, puisque ce terme seul - par un très probable abus de langage ou un phénomène euphémisant - désigne l'euthanasie active aussi bien chez les citoyens lambda, que chez les parlementaires (je rappelle que Leonetti lui-même refuse de parler d'euthanasie), les journalistes et les militants associatifs. Ce problème de vocabulaire ne facilite pas notre échange et c'est pourquoi j'essaie d'être le plus clair et le plus objectif possible...
Le sondage de 2015 a le grand mérite d'être sans ambiguïté sur les termes qu'il emploie, puisqu'il parle d'euthanasie active, donc de l'administration volontaire d'une substance (surdose de morphine) qui provoque la mort, par opposition à l'arrêt des soins. 90% des Français s'y déclarent favorables "pour les personnes en fin de vie". Le résultat est sans appel.
Le sondage de 2019 est moins explicite dans le choix de son vocabulaire, puisqu'il se contente de parler d'euthanasie. Mais comme je l'ai indiqué, employé seul, ce terme désigne en réalité l'euthanasie active, aussi bien dans le monde poltique que dans le monde médiatique. Comme tu l'as pertinemment remarqué, cette étude parle de "souffrances graves et incurables". Très sincèrement, si tu es de bonne de bonne foi, tu conviendras qu'il s'agit essentiellement (dans plus de 99% des cas) de la fin de vie, peut-être élargie à des cas très particuliers et très rares où le malade n'est pas à l'article de la mort, mais souffre tellement que la vie lui est devenue impossible.
Surtout, dans leurs résultats, les sondages de 2015 et 2019 sont très cohérents et montrent que les Français sont quasi unanimes sur la question de l'euthanasie active. Tu ne peux pas considérer qu'ils étaient 90% à la soutenir en 2015 et seulement 36% quatre ans plus tard. Ça n'aurait aucun sens.
L'étude de 2019 est donc à comprendre comme suit :
4% des Français sont pour un statu quo (que nous appellerons "euthanasie passive", conformément à l'Académie française, mais contre l'avis de Leonetti).
96% des Français sont pour un changement de législation afin d'autoriser (officialiser, devrais-je dire) l'euthanasie active pour les personnes qui souffrent et sont dans un état incurable (essentiellement en situation de fin de vie, mais potentiellement aussi de rares cas tels qu'une paralysie totale après un accident),
dont 36% qui soutiennent la possibilité de l'euthanasie pour une personne en bonne santé, donc une liberté totale dans le moment et la manière de mourir.
phil_good En réponse à Lampyre-des-sens Ver singe (et torix)
Je précise que je n'essaye pas de jouer sur les mots (ça change...) pour passer telle ou telle idée. Je constate juste que les termes employés de part et d'autres conduisent à des confusions et par là-même à des interprétations douteuses. Il y a un vieux dicton "quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup", que je trouve particulièrement vrai en politique.
Au final, je maintiens donc ma position sur la lecture des sondages (sauf à ce que j'aie mal lu/compris tes explications) :)
Lampyre-des-sens En réponse à phil_good Vermisseau
Petitprout En réponse à Lampyre-des-sens Vermisseau
Krogoth En réponse à Lampyre-des-sens LoMBriK addict !
Pour des proches il est souvent facile de manipuler une personne vulnérable en fin de vie pour qu'elle demande une euthanasie; on pourrait voir augmenter le taux de maltraitance envers les parents...
Lampyre-des-sens En réponse à Krogoth Vermisseau
Krogoth En réponse à Lampyre-des-sens LoMBriK addict !
Lampyre-des-sens En réponse à Krogoth Vermisseau
Méfiance avec cet argument des possibles dérives ! On l'entend à chaque nouveau droit et quelqu'un osait parler d'IVG de confort il y a seulement quelques années.
Krogoth En réponse à Lampyre-des-sens LoMBriK addict !
Avec euthanasie => suffit de pousser la personne au "suicide" (à une demande d'euthanasie) qui est beaucoup plus complexe a évaluer d'un point de vue judiciaire.
Y avait il volonté de pousser la personne au suicide? Est-ce répréhensible de dire quelque chose de blessant mais vrai à quelqu'un?
Le sujet est beaucoup plus complexe qu'il n'y parait.
Lampyre-des-sens En réponse à Krogoth Vermisseau
Krogoth En réponse à Lampyre-des-sens LoMBriK addict !
jose_cahuette Vermisseau
Au pire si elle a du pognon a dépenser je lui vend une corde à prix d'or, je lui fait même le noeud et puis tchao !
MarcusKhaine En réponse à jose_cahuette
jose_cahuette En réponse à MarcusKhaine Vermisseau
somnifère+ alcool, tu t'endors sans jamais te réveiller, pas besoin d'aller en suisse pour ça, juste une ordonnance de ton généraliste, voilà voilà
MarcusKhaine En réponse à jose_cahuette
jose_cahuette En réponse à MarcusKhaine Vermisseau
MarcusKhaine En réponse à jose_cahuette
Putain on s'est fait moinser! :D
trucmoi En réponse à jose_cahuette Ver d'os
2) Les gens qui retrouvent les cadavres sont forcément des proches de la personne en question ( enfant, conjoint, voisins) = risque énorme d'un traumatisme à vie pour ces personnes + peine d'emprisonnement pour non assistance à personne en danger pour ceux au courant du suicide et gros emmerdements aussi pour le médecin (sans forcément que le médecin de soit au courant de se suicide, mais ça dépend de chaque cas).
3) Entre faire le choix de mourir sereinement dans la "bienveillance" avec des véritables personnes compétentes qui ne t'infligeront aucune souffrance physique et morale et un acte d'automutilation extrêmement violant, il y a une très grosse différence. Le résultat reste le même (la mort), mais le chemin y amenant est largement beaucoup plus paisible et surtout plus raisonné (cheminé de gardes fous). D'autant plus que cela permet à certaines personnes qui seraient passées à l'acte tout seuls, de pouvoir revenir en arrière dans leur décision et d'avoir un véritable suivi psychologique permettant aux gens de continuer à vivre et à y (re)prendre gout à la vie.
Après ici ce qui dérange, c'est le fait que cette personne ait décidée de fixer une date de sa mort alors qu'elle est en pleine santé. Bizarrement je trouve ça courageux de sa part d'en parler sans tabous vu que le suicide est un sujet extrêmement délicat. Si effectivement le pays en question est libre sur le sujet (ce qui n'est pas encore notre cas), que la personne est parfaitement consentante et éclairée sur sa décision, bien entourée et que cela ne pose pas de problème au personnel médical consentant (pour moi il est plus là le gros hic), pourquoi vouloir se priver d'une belle mort sachant quelle celle-ci est irrémédiable ?
nimajneB LoMBriK addict !
C'est qu'il est grand temps de se mettre à gober des aciiides !
(c'est une chanson)
Libel Vermisseau
https://www.admd.net/