Généalombrik

Par Henry_Hill
le 13 avril 2020 à 17h43
26 réponses

Chers camarades lombriks, voici plusieurs années que j’avais pensé à faire un article tutoriel consacré à la généalogie pour échanger nos connaissances dans ce domaine mais je n’ai jamais vraiment eu le temps et la témérité de le faire. Avec cette période de confinement imposé, voici venu le bon moment pour nous lancer dans l’aventure. Je vous propose donc cet article pour avancer ensemble dans ce merveilleux domaine et occuper votre temps de lombriks confinés.

 

Alors commencez à téléphoner à papy et mamie et à papa et maman pour obtenir le maximum d’infos sur vos ascendants proches (toute info, même la plus insignifiante, est utile), nous allons nous aventurer dans les méandres du passé et peut-être découvrir des choses sur vous-mêmes que vous n’auriez jamais imaginé.

Le but premier de cet article étant d’aider les profanes à se lancer, nous allons voir les principes de bases pour commencer à faire sa généalogie quand on est néophytes. Je ne suis pas expert, je suis autodidacte et je peux donc passer à côté de choses qui vous paraissent essentielles donc n’hésitez pas à en faire part si vous pensez qu’elles sont utiles.

Étant 100% français depuis au moins le paléolithique, je n’ai presque aucune connaissance sur les méthodes de fonctionnement de la généalogie et des archives à l’étranger, je vais donc me concentrer sur la généalogie en France.

 

Déjà, un des principes de la généalogie est que nous descendons tous de rois, nobles, bourgeois, ouvriers et paysans (principalement de paysans d’ailleurs).  Jusqu’à une période récente, les nobles se mariaient presque exclusivement entre eux, les bourgeois aussi et les bouseux de même. Cependant, un roi qui avait casé un ou plusieurs de ses enfants avec un autre roi/reine/fils ou fille de roi pouvait laisser ses enfants puînés se marier avec une personne de la noblesse, leurs descendants étaient donc des nobles. Si les nobles (qui n’étaient pas forcément riches, au contraire) préféraient caser leurs enfants avec d’autres nobles, ils pouvaient aussi les laisser se marier à des personnes de la haute bourgeoisie et il arrivait d’ailleurs régulièrement que les bourgeois (qui étaient souvent plus riches que les nobles) se fassent anoblir et passent donc dans la caste de la noblesse. A un autre niveau, un paysan qui avait préféré faire la fourmi que la cigale ou qui avait simplement bénéficié du facteur chance suite à de bonnes récoltes pouvait s’acheter une charrue pour labourer (elles étaient chères et il fallait donc payer un laboureur pour faire labourer son champ), en devenant laboureur il s’élevait dans sa classe sociale et commençait à engranger du pognon, en gros c’est un peu comme un ouvrier de nos jours qui arrive à s’acheter une Porsche… grâce à ça il pouvait marier sa progéniture (ou lui-même d’ailleurs) à une personne de la bourgeoisie pas très élevée.

Donc les classes sociales n’étaient pas totalement hermétiques généalogiquement et sur plusieurs dizaines de générations on se retrouve avec des rois descendants de paysans et des paysans descendants de rois. Bon… ne commencez pas à sortir les couronnes et les sceptres il faut quand même se dire que notre patrimoine génétique vivait dans son immense majorité plutôt dans des chaumières que dans des donjons.

 

Ce qu’il faut savoir c’est que l’ordonnance de Villers-Cotterêts signée par le roi de France François 1er en 1539 rend obligatoire la tenue des registres des baptêmes, des mariages et des sépultures par les curés (registres paroissiaux), de plus elle contribue à unifier encore plus le royaume en rendant obligatoire la langue française pour tous les actes officiels. Cependant c’est suite à la Révolution que les actes d’état civils ont été uniformisés et standardisés. Les officiers d’état civils ont alors commencé à enregistrer les actes de naissances, de mariage et de décès pour tous les citoyens (actes d’état civil). C’est grâce à ça qu’il est facile pour nous de remonter jusqu’à cette période.

Une des premières choses à intégrer est que l’orthographe fixe des noms de famille est récente, avant la façon d’écrire les noms était plutôt phonétique. Le bas peuple (qui constituait une grosse portion de la population rappelons-le) n’avait pas forcément les connaissances pour écrire son nom correctement et nos grand-grand-papys annonçaient donc leur nom de façon phonétique (et d’ailleurs il se pouvait aussi que l’officier d’état civil de la mairie ne soit pas très bon en orthographe non plus ou qu’il pense à autre chose en écrivant).

Par exemple, j’ai dans mon arbre généalogique une personne au patronyme de Voisset, sur un acte concernant son père il est inscrit Voysset, et sur un autre acte de la génération précédente Voissé… 3 orthographes différentes pour un même nom de famille. Donc les différences Dupond/Dupont c’est du flan, si vous vous appelez Gaillard, quelqu’un qui s’appelle Gayard peut très bien être votre cousin à un certain degré. Il ne faut donc pas s’arrêter à l’orthographe d’un nom mais se concentrer sur sa phonétique. D’ailleurs le nom Lefébure est simplement une mauvaise orthographe du nom Lefebvre à la base.

Il faut aussi se dire que les prénoms donnés à l’état civil n’étaient pas forcément les prénoms utilisés.

Quelqu’un qui a été enregistré sous le nom de Jean Pierre Claude Dubois sur son acte de naissance pouvait passer sa vie à être appelé Pierre ou Claude et même être inscrit sous ce prénom sur les autres actes de sa vie (c’était même très souvent le cas). Il ne faut donc pas se bloquer ni abandonner si un prénom ne correspond pas à ce que vous cherchiez.

Le registre d’état civil comprend donc des actes qui nous seront fort utiles dans notre quête : les actes de naissance, les actes de mariage, les actes de décès et les tables décennales. Ils sont regroupés par année et par type et écrit chronologiquement.

L’acte de naissance :

En plus du lieu et de la date de naissance, les actes de naissance contiennent en général les noms, prénoms, âges, adresses et professions des parents1 et parents2 pères et mères du sujet et parfois des informations sur la date et le lieu de son décès. Il peut éventuellement y avoir sa date de mariage ainsi que des informations (noms, adresses, lien de parenté) sur les personnes accompagnant le déclarant. On peut ainsi faire le calcul de l’année de naissance approximative des parents grâce à leur âge.

L’acte de mariage :

C’est celui où on trouve le plus d’informations puisqu’il précise en général les mêmes informations que l’acte de naissance concernant les deux mariés. En marge on trouve aussi des informations sur les enfants du couples (légitimés s’ils étaient nés hors mariage) et sur un éventuel divorce passé ou futur :

L’acte de décès :

C’est celui où on trouve le moins d’informations. Souvent il y a la date, le nom et l’adresse de la personne décédée et rien de plus. L’acte original est établi dans la commune où le décès a lieu, un acte de transcription est, lui, établi dans la commune où la personne décédée était domiciliée.

 

La table décennale :

C’est un document qui nous fait gagner beaucoup de temps. Il est constitué des listes des actes d’état civil sur 10 ans répartis entre naissances, mariages et décès avec leurs dates respectives. Donc si vous cherchez l’acte de mariage de deux personnes, en vous disant qu’avant on se mariait généralement entre 20 et 30 ans vous pouvez regarder les listes d’actes de mariage sur les tables décennales correspondant à la décennie qui vous intéresse dans les communes que vous ciblez.

Les listes sont classées par ordre alphabétique des noms. Quand vous trouvez l’information voulue dans une table décennale, la date de l’acte recherché est inscrite à côté et il ne vous reste plus qu’à aller directement dans le registre correspondant pour retrouver l’acte.

Par exemple si je cherche la date du mariage entre Jean Dupont et Marie Dubois dans la commune de Lelombrikville, je vais voir la table décennale de cette commune correspondant à la décennie qui m’intéresse, dans la section mariage je cherche la ligne Dupont Jean – Dubois Marie (souvent une ligne commençant par le nom de la mariée existe aussi) et je vois la date 16 avril 1903. Il me suffit d’ouvrir le registre d’état civil de l’année 1903 pour cette commune, d’aller à la section des mariages et de trouver les actes inscrits à la date du 16 avril.

Et ça fonctionne de la même façon pour les naissances et les décès. Donc si vous ne connaissez pas la date exacte (ni l’année) d’une naissance, d’un mariage ou d’un décès, pas de panique : il suffit de chercher dans les tables décennales qui vous offrent une vision globale des actes sur 10 ans.

En gros, c’est un sommaire géant des actes sur 10 ans, bien pratique puisque la plupart du temps dans les actes de naissance on a l’âge des parents mais pas leurs dates de naissance.

Dans certains centre d’archives, vous trouverez aussi des tables annuelles.

Les actes d’état civil de plus de 75 ans sont totalement libres de consultation, ceux de moins de 75 ans nécessitent une preuve ou des indications pour prouver votre lien avec le sujet de l’acte sauf ceux concernant une personne décédée depuis 25 ans au moins.

 

Depuis plusieurs années, les actes d’état civils qui ont été versés aux archives des départements sont numérisés progressivement (inégalement suivant les départements). Vous pouvez donc totalement faire vos recherches depuis votre siège de geek ou depuis votre canapé de confiné et grâces aux facilités des internets modernes vous pouvez même sauvegarder ces actes sur votre ordinateur.

Il vous suffit donc de vous rendre sur le site des archives numérisées du département dans lequel vous cherchez l’acte pour faire votre recherche. Si l’acte n’est pas disponible de façon numérique il faudra aller dans la salle de consultation des archives du département et si l’acte est récent il faudra aller directement à la mairie de la commune concernée par l’acte munie d’une carte d’identité ou d’une preuve de lien de parenté ou bien faire la demande d’envoi d’une copie de l’acte par courrier, téléphone ou sur le site internet de la mairie. Vous pouvez sinon faire votre demande par le biais de ce site centralisateur : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/N359

Certaines villes présentent aussi des archives numérisées directement sur leur site internet.

Il faut donc faire un (petit ou gros) travail d’enquêteur pour remonter une par une chacune des personnes constituant votre arbre généalogique en retenant toutes les informations que vous trouvez.

Parmi tous les méfaits qu’elle a engendrés, la Révolution a créé le calendrier républicain qui fût mis en place de 1793 à 1805. Il faut donc convertir les dates de cette époque pour vous y retrouver. Pour ça, vous pouvez utiliser cette page bien pratique : http://www.poissons52.fr/histoire/revolution1789/calendrier_v.php

Beaucoup de noms de communes ont changé pendant cette période, notamment les noms de communes faisant référence à un saint catholique. Si vous êtes bloqués à cause d’un changement de nom de commune en général Wikipedia vous aidera à retrouver le nom de la commune correspondante. Certaines personnes, poussées par leur fièvre révolutionnaire ont aussi changé de patronyme, prenant des noms comme Laliberté (lol).

Une fois la période de la Révolution passée, les actes sont tenus par le clergé et ne répondent plus à la standardisation post-révolution. Les actes de baptêmes et d’obsèques remplacent les actes de naissance et de décès, ils sont moins fournis en informations et il n’y a plus de tables décennales. L’écriture manuscrite devient plus compliquée à déchiffrer mais pas impossible.

 

Il vous arrivera parfois de tomber sur des actes où le mois de la date est noté de cette façon : Jer, Fer, 8bre, 9bre, 10bre ou Xbre qui correspondent à Janvier, Février, Octobre, Novembre et Décembre.

 

Une autre source qui peut vous aider à débloquer une recherche est la publication des bans : depuis au moins 800 ans la publication publique des mariages à venir est obligée en France, forcément depuis la standardisation des actes à la Révolution les publications de mariage sont mieux classées et plus propres visuellement. Ces publications ne contiennent pas beaucoup d’informations, les noms des futurs époux, profession, adresses, date et lieux où le mariage doit être célébré. Ce n’est pas une source très importante mais j’ai déjà débloqué une situation de recherche grâce à une publication de ce genre. Les archives départementales et certaines mairies les proposent à la consultation.

 

Si le service militaire est aboli en France depuis 1997, il était en vigueur depuis 1798 et l’armée a toujours très bien renseigné les fiches militaires des appelés (sauf parfois quand il fallait expliquer la raison de leur disparition, mais bon… passons). Il existe différentes sources regroupant les fiches militaires des français, comme les registres de matricule militaire ou vous pouvez chercher (par département) un soldat par son nom ou son numéro de matricule. Par exemple, pour le département du Puy-de-Dôme ça se passera sur ce lien : https://www.archivesdepartementales.puydedome.fr/archive/recherche/matricules/n:113

Pour la période des deux guerres mondiales, les soldats étaient appelés à faire leurs classes à 20 ans donc un soldat né en 1891 faisait partie de la classe 1911. En période de guerre, les français appelés sous les drapeaux rejoignaient leur régiment (celui où ils avaient fait leurs classes) et on attribuait alors un chiffre majoré de 200 au régiment. Par exemple : un soldat qui avait fait ses classes au 124ème Régiment d’Infanterie (si vous trouvez des photos d’un grand-papy en uniforme pendant ses classes portant un 124 au col) se retrouvait à servir sous les drapeaux au 324ème R.I.

Pour ce qui est de la Première Guerre Mondiale, la bible des informations se trouve sur le site du ministère des armées : https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/article.php?larub=3&titre=premiere-guerre-mondiale

Avec notamment une très grosse base de données concernant les soldats morts pour la France : https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/article.php?larub=24&titre=morts-pour-la-france-de-la-premiere-guerre-mondiale

Et pour les sépultures de guerre : https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/article.php?larub=44&titre=sepultures-de-guerre

Ces fiches peuvent vous apprendre beaucoup d’informations et même une description physique du soldat.

N’hésitez pas à écrire directement aux services du SGA pour leur demander des informations sur un ascendant combattant lors de la 2nde Guerre Mondiale ou les guerres qui ont suivi (pour la 1ère GM ils vous renverront directement sur le site Mémoire des hommes) même s’ils ont mis un an à me répondre.

 

Sur les sites des archives départementales numérisées et sur celles de certaines mairies, vous trouverez aussi des rapports de recensement de la population. Ces documents sont assez vagues, assez mal classés et ne vous apprendront pas grand-chose à part peut-être une adresse et la composition de la famille mais il faudra avoir de la chance pour tomber sur la bonne page de l’archive puisqu’elles sont classées par rues.

 

Si elles ont été versées par les notaires, les archives notariales d’au moins 100 ans peuvent aussi être consultées sur le site des archives départementales, ça peut valoir le coup d’œil !

 

Il faut donc savoir que les archives départementales et communales sont inégalement généreuses en archives numérisées. Certaines sont très bien dotées, qualitativement et quantitativement et d’autres le sont moins, voir même totalement nulles pour certaines. Dans mes recherches personnelles (je n’ai cherché dans les archives en ligne que de 6 ou 7 départements) ce sont les archives numérisées de Paris (attention cependant à celles qui ont brulé pendant la Commune en 1871 même si une partie est en attente de reconstitution) et celles du Puy-de-Dôme qui étaient le mieux : propres, agréables à chercher et à consulter, fonctionnelles… alors que celles de la Haute-Saône étaient une vraie horreur et celles du Finistère inexistantes (elles sont arrivées depuis, partiellement).

 

Il existe aussi des sites spécialisés privés (dont vous pouvez voir les pubs à la télé) qui vous proposeront l’accès à certaines archives numérisées que (d’après eux) vous ne trouverez pas ailleurs moyennant un abonnement payant bien entendu. Personnellement je n’ai jamais voulu me payer leurs services et je ne suis pas persuadé qu’ils soient si utiles que ça mais peut-être que l’un d’entre vous les utilise et pourra nous faire un retour sur expérience ?

Les forums d’entre-aide consacrés à la généalogie sont aussi une bonne source de motivation et les membres pourront sûrement vous aider dans vos recherches.

 

Vous trouverez aussi un glossaire qui peut vous être utile si vous êtes totalement néophytes dans le domaine et que vous n’êtes pas très branchés Histoire d’habitude : http://www.guide-genealogie.com/guide/glossaire.html#A

 

La première des vertus pour entreprendre votre généalogie sera la patience, rappelez-vous-le !

 

Maintenant il s’agit de construire votre arbre généalogique, pour ça il existe plusieurs logiciels ou sites internet. Personnellement, j’utilise le logiciel Family tree builder de la société My Heritage. Je le trouve très bien et pratique et vous pouvez si vous le souhaitez synchroniser votre arbre sur la base de donnée en ligne, ce qui engendrera une inspection automatique de votre arbre et vous avertira si des personnes avec le même nom que celui d’un de vos ancêtres est déjà présent. Vous pourrez de ce fait vous trouver des cousins éloignés et profiter de leur travail généalogique comme de bons rapaces. Ce n’est pas obligatoire et c’est à vous de voir si vous souhaitez mettre en ligne votre arbre généalogique ou non.

 

Pour ce qui est des recherches d’archives dans d’autres pays je ne connais pas du tout, je sais seulement qu’il y a des facilités concernant l’Algérie mais il peut être intéressant qu’on recherche des actes à l’étranger ensemble si certains d’entre vous en ont besoin.

 

Voilà, ceux qui ne connaissaient rien à la généalogie ont maintenant toutes les bases pour débuter !

N’hésitez pas à poser des questions si vous en avez besoin, je pourrais peut-être y répondre ou un lombrik plus compétent que moi pourra aussi peut-être le faire.

Si vous avez toujours eu envie d’en savoir plus sur vos ancêtres, vous n’avez plus d’excuse ! Et si vous souhaitez simplement discuter sur le sujet allons-y.


+ 34 -

airelle Jeune lombric

Image de airelle
+ 3 -

punk80sBIS Vermisseau

ma mere a fait de la généalogie, elle est remontée du coté de mon pere jusqu'en 1491. un peu plus dur du coté maternel, moins de references, origines étrangeres.... mais si on porte mon nom de famille, qq part dans le monde, on est relié a moi. il y a meme une salle de reception dans un hotel ecossais qui porte mon nom. et seulement 2 personnes dans le monde portent mon nom/prenom, et bizarrement, on est tous les 2 nés dans la meme ville (a des années d'écart)
+ 0 -

Henry_Hill En réponse à punk80sBIS Ver macht addikkkt

Intéressant. J'imagine qu'elle a du se déplacer dans pas mal de salles d'archives ?
+ 0 -

punk80sBIS En réponse à Henry_Hill Vermisseau

plutot, ça a pris qqs années. mais l'informatique aide beaucoup, les groupes, et puis la famille de mon pere etait assez localisée jusqu'au début du 20eme siecle.
+ 0 -

nimajneB LoMBriK addict !

hé bin, c'est long !
+ 2 -

Henry_Hill En réponse à nimajneB Ver macht addikkkt

Si tu veux aller à l'essentiel tu peux te concentrer sur le texte vert, c'est ce qu'il y a à retenir.
+ 3 -

Pilgrim Vermisseau

Bravo pour ce tuto, c'est courageux de t'y être attelé, mais le rendu est là !
J'ai beau m'y être mis il y a quelques années, j'ai quand même appris un truc : je ne savais pas qu'on pouvait retrouver les bans de mariage. Une bonne info !
Personnellement, j'utilise geneanet pour construire/archiver mon arbre. Ça a l'avantage d'être gratuit, et je trouve le site plutôt bien construit. Si tu prends l'abonnement premium tu peux avoir les alertes en cas de correspondances avec d'autres arbres, mais c'est un résultat que tu peux obtenir en faisant une recherche par nom.
+ 1 -

Henry_Hill En réponse à Pilgrim Ver macht addikkkt

Merci !
Tu fais confiance aux arbres des autres utilisateurs en absorbant leurs recherches ou tu t'en sert juste pour valider le tiens et partir sur d'autres pistes ?
+ 2 -

Pilgrim En réponse à Henry_Hill Vermisseau

Je fais rarement totalement confiance aux données des autres. Au minimum je vais chercher les actes pour vérifier les noms/prénoms/parenté. Parfois malheureusement, c'est tellement peu lisible qu'il faut faire confiance. Jusque là je n'ai pas eu de mauvaise surprise !
A contrario, ça m'a bien débloqué une fois. Il me manquait un acte de naissance d'un ascendant que je retrouvais dans un autre arbre. J'avais beau chercher l'acte, je ne le trouvais pas. L'auteur de l'arbre m'a dirigé vers les archives des soldats de Vendée, où on trouvait effectivement une copie de l'acte de naissance de ce soldat du Roi (eh oui) avec une mention indiquant qu'il serait rétribué pour avoir été blessé à la cuisse.
Un petit truc qu'on peut rajouter à ton tuto, ce sont les numéros sosa, qui différencient toutes les personnes de l'arbre, même si elles sont les mêmes noms et prénoms. Le challange de l'année, trouver son sosa 2020 ! Le mien est né quelque part vers 1700
+ 0 -

Henry_Hill En réponse à Pilgrim Ver macht addikkkt

Ouais c'est la meilleure utilisation de ce genre de site collaboratif je pense.
Les homonymes, c'est une plaie... du côté de ma grand-mère je suis bloqué parce qu'à une époque ils avaient eu la bonne idée de tous s’appeler pareil...
+ 3 -

magnussoren Ver (re-)cyclable

si t'es orphelin et que tu n'as pas d'enfant, ton arbre généalogique c'est un bâton...
+ 3 -

feyfey En réponse à magnussoren Lombrique girafe cougar chienne poule y dort

Tu as aussi les moitiés d'arbre comme moi.
Faite par un homme, élevée par un autre.

Pour l'anecdote ( maintenant j'en rigole mais à l'époque j'ai eu super honte ) en CM1 nous devions faire notre arbre en remontant aux arrières grands-parents ( normalement plutôt simple ).
Ma mère a refusé que j'inscrive quoi que ce soit du coté géniteur...
J'étais la seule dans la classe, je me suis fait gronder parce que j'avais fait la "moitié du boulot".
Du coup ma mère s'est déplacée à l'école pour expliquer "la situation".

2ème anecdote : j'ai une feuille d'état civil un peu bizarre du coup, annotée à la main pour rajouter un "père" quelques années après ma naissance. Ca a fait marrer le notaire quand je me suis mariée, et quand nous nous sommes revus pour la maison il m'a fait "Ah oui ! C'est vous l'état civil bizarre".
Maintenant ça me fait marrer hein, c'est ma tâche de naissance à moi quoi. :D
+ 0 -

sandrine65100

ma tante utilise le logiciel : Généatique.
Elle passe une journée par semaine au centre des archives à Bordeaux. En ce moment, elle se contente de faire des regroupements avec les recherches de ma soeur. Par contre, elle trouve le logiciel trés limité. Quand tu as des familles de huit à quatorze gosses, les 1500 cases sont vites remplies. Elle a été obligée de stocker ses infos et ses recherches en ligne.
+ 0 -

Henry_Hill En réponse à sandrine65100 Ver macht addikkkt

Personnellement je ne me prends pas la tête à chercher et inscrire les enfants, je vais à l'essentiel seulement, je cherche simplement les ascendants.
+ 1 -

sandrine65100 En réponse à Henry_Hill

ça limite un peu. Elle voulait vraiment tous les tarés de la famille....;
+ 3 -

Astre_radieux Ver luisant

Petite info rigolote: Napoléon a instauré les registres d'identité en Belgique (avant on s'en foutait). Du coup, pas mal de néerlandophones ont lâché des insultes ou des noms débiles lorsqu'ils ont dû s'enregistrer auprès des soldats. Les noms sont restés et existent toujours. Fort heureusement, c'était en patois local et du coup les noms sont moins compréhensible aujourd'hui.
Sinon je suis un pur belge, mes 4 arrières grands pères ont combattu à l'Yser. Je n'ai pas pu aller plus loin.
+ 3 -

Machiavel Vermisseau

Mouais depuis que je sais que Tombeub a des attaches dans l'Eure ça m'a refroidi, trop peur d'apprendre que j'ai un cousin trotskiste.
+ -2 -

Lemannek Vermisseau

Si je peux me permettre dans l'arbre des lombrics on ne voit que des mâles, j'avais entendu parler d'autofécondation ou de parthénogenèse mais que par les femmelles, jamais les mâles.
On serait pas tombé sur un post sexiste pour une fois ?!?
+ 1 -

SpyMeBastards Vermisseau

Du coup ils faisaient quoi tes aïeux avant Ausch... [annulé]
En constituant notre arbre généalogique ma mère est tombée sur "morte du fait de son mari", on se demande si c'est un meurtre. Quelqu'un aurait une hypothèse autre ?
+ 2 -

Alix En réponse à SpyMeBastards LeLoMBriK

Pour moi, ça semble plutôt évident que ça soit un meurtre. D'ailleurs, si tu cherches sur google, cette expression est aussi utilisée pour parler d'un meurtre.
+ 0 -

SpyMeBastards En réponse à Alix Vermisseau

J'ai pourtant cherché mais pas dans Google. Quel mots clés as tu utilisé ?
+ 0 -

SpyMeBastards En réponse à Alix Vermisseau

Tout simplement. Ok. T'as mis des guillemets j'imagine. J'ai pas trouvé beaucoup de résultats.
Merci bien en tout cas
+ 0 -

Henry_Hill En réponse à SpyMeBastards Ver macht addikkkt

Oui je pense qu'il s'agit clairement d'une histoire de meurtre.
+ 2 -

Yume Asticot

Ici, père alsacien, mère malgache.

Ma mère : "Cherche du côté des femmes (grands-mères). De mon côté, je n'ai pas connu mon père, ta grand-mère s'est mariée après ma naissance et elle cache encore le nom de mon géniteur. Des vieilles taties prétendent que ce serait son chef de scout à Mada." Hmm…

Puis : "Du côté de ton père, il se dit que mamie aurait été violée par le mec de ton arrière grand-mère de l'époque mais elle ne l'a jamais avoué. Elle s'est mariée avec ton (donc) 'grand-père' pendant qu'elle était enceinte." Elle m'a montré les photos du "mec de mon arrière grand-mère de l'époque" et oui...la ressemblance avec mon paternel est frappante...Donc, mon nom est un nom par alliance et j'ai potentiellement, en troisième prénom, celui d'un violeur pédophile (que mon père adulait car c'était sa figure "paternelle", son "tonton adoré")...génial.
+ 1 -

louvia Asticot

Je n'ai pas l'impression que tu en ai parlé donc j'ajoute deux outils utiles :
- les livrets de famille existent en France depuis 1877, c'est une source plutôt fiable. Comme les passeports ou les médailles c'est souvent quelques choses que les familles gardent et se passent de génération en génération.
- dans les titres d'acquisition des maisons ou terrains de famille ont trouve souvent des informations intéressantes dans la partie origine de propriété, notamment lorsque le terrain ou la maison a été reçu par succession. (c'est comme ça que mes grands parents on appris que leurs voisins sont en fait des cousins à un degré très éloigné
Inscrivez-vous ou Connectez-vous pour envoyer une réponse
57